Partager la publication "Ayrton Senna – Team – Toleman / Lotus / McLaren / Williams"
Ce 1er mai 2014, j’ai découvert une légende du sport automobile. Cela va vous surprendre, bien que je sois passionné de Formule 1 depuis la fin des années 90, je ne connaissais pas vraiment le pilote Senna, ou seulement de nom. Mais, je n’avais pas conscience du Pilote qui l’étais et de la star qu’il a été. J’ai moins de 30 ans (pour préciser 25 ans) et j’ai commencé à regarder les Grand-Prix de Formule 1 à la TV lors des duels Schumacher vs Häkkinen. C’est avec nostalgie que je repense à ces moments où je regardais les retransmissions des GP chaque été, en vacances, avec mon Grand-père. Ma passion pour les sports mécaniques a été décuplée. Avant, j’étais trop jeune pour regarder et me souvenir, mais je suis certain que je regardais la F1.
Aperçu Schumacher vs Häkkinen au GP à Spa en 2000
Best overtake ever – Spa 2000 – Hakkinen, Schumacher & Zonta – ITV Commentary (HD)
Senna
Tout cela pour dire que je n’ai pas connu l’époque Senna vs Prost. Ce (long) week-end avec le pont du 1er mai et surtout grâce à Canal+Sport, « Les spécialistes F1″, j’ai découvert une légende de la F1, un Pilote du nom Ayrton Senna.
Formule 1 – Les spécialistes F1 « spécial Senna »
Formule 1 – Les spécialistes F1 « spécial Senna » – Senna raconté par Prost
Senna – Revue de presse sur le Web
Également par l’intermédiaire des sites et blogs de qualité, j’ai et certainement nombre de jeunes d’entre nous) ont remarqué cet homme devenu pilote.
« Véritable idole au Brésil où son statut a dépassé celui de simple champion sportif, il est considéré comme l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1 dont il remporta trois fois le titre de champion du monde en 1988, 1990 et 1991, après avoir gagné 41 Grands Prix et signé 65 pole positions. » – Ayrton Senna – Wikipédia
Revue de presse web (lu via mes flux RSS)
Blogautomobile – Ayrton Senna : Vingt ans déjà
Il y a 20 ans, le 1er mai 1994, au volant de sa Williams-Renault, le triple champion du monde de Formule 1 s’en est allé définitivement dans la courbe de Tamburello du circuit d’Imola lors du Grand Prix de San Marin.
Lire la suite: Ayrton Senna : Vingt ans déjà, sur Blogautomobile.fr
ActuMoteurs – Le croquis de Sam : Remember Magic Senna
Voilà 20 ans que la planète auto est orpheline du pilote le plus charismatique de son histoire : Ayrton Senna.
Lire la suite: Le croquis de Sam : Remember Magic Senna, sur ActuMoteurs.com
SportAuto – F1 – Ayrton Senna: 20 ans déjà
Ayrton Senna a perdu la vie il y a 20 ans jour pour jour. Le triple champion du monde reste une source d’inspiration inégalée pour les pilotes actuels.
Lire la suite: F1 – Ayrton Senna: 20 ans déjà, sur SportAuto.fr
SportAuto – F1 – Les 10 courses les plus marquantes de Senna
Ayrton Senna a réalisé de nombreux exploits, toujours présents dans les esprits. Sportauto.fr revient sur les 10 courses les plus marquantes de sa carrière.
Lire la suite: F1 – Les 10 courses les plus marquantes de Senna, sur SportAuto.fr
Senna / Team par année
Toleman (1984)
L’année « Magic »
En 1984, Toleman se sépare du duo de pilotes qui lui a pourtant offert ses premiers points. L’équipe recrute le Vénézuélien Johnny Cecotto, libre depuis la faillite de l’écurie Theodore à la fin de la saison 1983 et un jeune pilote brésilien prometteur, Ayrton Senna, qui remplace Warwick parti chez Renault pour remplacer Alain Prost. La TG183B, si brillante la saison précédente, est à nouveau engagée puis remplacée par la TG184 à partir du Grand Prix de France. Dès son deuxième Grand Prix, en Afrique du Sud, Senna marque son premier point et il récidive au Grand Prix suivant à Zolder en Belgique. Mais la crise couve entre Toleman et Pirelli. Elle aboutit à la non-qualification de Senna à Imola. Toleman rompt son contrat avec le manufacturier italien et rejoint le clan des utilisateurs de Michelin.
Les bénéfices de cette nouvelle association ne vont pas tarder : dès sa deuxième course avec les enveloppes françaises, à Monaco, Senna, qualifié en 13e position, démontre son agilité sous la pluie en prenant la tête de la course lorsque le directeur de course Jacky Ickx l’interrompt pour raison de sécurité. Le classement est figé au tour précédent l’interruption : Alain Prost devant Ayrton Senna et Stefan Bellof (autre révélation de la journée qui signait des temps au tour comparables à ceux de Senna). Toleman décroche toutefois son premier podium en Formule 1.
Arrive alors le Grand Prix de Grande-Bretagne, très contrasté pour Toleman : si Senna termine troisième, Johnny Cecotto est victime d’un grave accident. Lors des quatre épreuves suivantes, Toleman, attendant le rétablissement de son pilote vénézuélien, n’engage qu’une seule monoplace avant que Stefan Johansson ne soit finalement aligné à Monza, Cecotto n’étant plus apte à piloter une monoplace de Formule 1. Mais là encore, une seule monoplace est engagée car Senna est mis à pied : à Zandvoort, Lotus annonce que Senna vient de signer chez eux pour la saison 1985 alors que son contrat chez Toleman était de deux ans. Senna est finalement reconduit pour les deux dernières courses de la saison et termine troisième lors de la manche finale de la saison à Estoril. Avec trois podiums, 1 record du tour, 16 points marqués et une 7e place en championnat, cette saison est la plus prolifique de Toleman en F1.
Article Toleman – Wikipedia
Ayrton Senna: Why he’s the best – Monaco GP 1984
First podium of Senna on 1984 Monaco’s GP under wet weather conditions
Lotus (1985-1987)
Les années turbo (1983-1988)
En 1985, Lotus parvient à grimper un échelon dans la hiérarchie. Cette progression est à mettre au crédit de l’excellent V6 turbo (considéré comme le plus puissant du plateau dans sa version de qualification), du bon travail de Ducarouge à la direction technique, mais également de la nouvelle recrue de l’écurie, Ayrton Senna, engagée pour prendre la place de l’inconstant Mansell. Outre son adresse remarquable au volant, le jeune Brésilien s’avère un très fin metteur au point, doublé d’un véritable bourreau de travail. Au Grand Prix du Portugal, deuxième manche de la saison et disputé sous le déluge, Senna livre une démonstration de pilotage qu’il achève sur la plus haute marche du podium, loin devant tous ses adversaires. Quelques semaines plus tard, c’est De Angelis qui renoue avec le succès en s’imposant au Grand Prix de Saint-Marin à Imola, en ayant mieux su gérer sa consommation d’essence que ses adversaires. La suite de la saison est plus délicate pour Lotus, en raison d’une fiabilité souvent prise en défaut. Lors de la deuxième moitié de saison, Senna parvient néanmoins à signer une deuxième victoire en Belgique.
En 1986, Senna fait figure d’outsider pour le titre mondial, mais l’équipe peine à franchir la dernière marche lui permettant de lutter avec les tout meilleurs. La progression de l’écurie est notamment limitée par des ressources budgétaires un peu inférieures aux deux grandes équipes du moment, McLaren et Williams. Sentant que son employeur n’était pas en mesure de faire gagner deux voitures, Senna a d’ailleurs mis durant l’hiver son véto au recrutement du réputé pilote britannique Derek Warwick, préférant voir à ses côtés le pâle Johnny Dumfries. Mais l’assurance de bénéficier pour lui seul de toutes les ressources de l’équipe n’est pas suffisante pour Senna, qui remporte deux victoires, mais qui après un solide début de saison se fait décramponner de la lutte pour le titre mondial. Le scénario est sensiblement le même en 1987 (où le motoriste Honda remplace Renault et les couleurs des voitures passent du noir et or JPS au jaune Camel), puisque après un excellent début de saison (victoire à Monaco et à Detroit) qui le voit figurer un temps en tête du championnat du monde, Senna est inexorablement dominé par les pilotes Williams-Honda, Nelson Piquet et Nigel Mansell.
À la fin de la saison 1987, estimant que Lotus ne lui permettra pas de lutter pour le titre mondial, Senna part pour McLaren. La perte est dure pour Lotus, malgré le recrutement à sa place du champion du monde en titre Nelson Piquet. Mais la Lotus 100T de 1988 n’est pas compétitive, sans compter que le vieillissant Piquet est loin de faire oublier Senna. La saison s’achève sur une décevante quatrième place au championnat du monde des constructeurs, avec quelques podiums de Piquet comme meilleurs résultats.
Article Lotus – Wikipedia
McLaren (1988-1993)
1984-1993 : l’ère Prost-Senna
Nanti de cette équipe de rêve, et du tout nouveau moteur TAG Porsche, McLaren va alors effectuer une saison sans précédent, remportant douze Grands Prix (sept pour Prost et cinq pour Lauda) sur les seize du championnat 1984 et s’adjugeant le titre constructeurs à trois courses de la fin de la fin de la saison. Ce sera cependant Lauda qui coiffera la couronne mondiale pour un demi-point (score le plus serré jusqu’à présent), grâce à sa plus grande régularité (Prost avait encore la fâcheuse habitude de casser ou gagner).
L’année 1985 est l’année du triomphe pour Prost et de la confirmation pour McLaren. Après une saison en demi-teinte (marquée tout de même par une magnifique victoire en fin de saison après une jolie bagarre contre Prost au Grand Prix des Pays-Bas), Niki Lauda tire définitivement un trait sur la compétition.
1986 voit le deuxième titre de Prost malgré la domination des Williams, équipées d’un moteur turbo Honda arrivé à maturité. Prost profite cette année-là de la rivalité des deux pilotes adverses, Mansell et Piquet, pour les coiffer au poteau lors de la dernière course, grâce à sa maîtrise tactique et son pilotage très fin, il était en effet considéré comme le pilote sachant le mieux économiser une voiture.
L’année 1987 est, sans surprise, dominée par les Williams, mais l’ambiance de lutte intestine y régnant en permanence convainc les gens de Honda de répondre à l’appel de Ron Dennis pour 1988. C’est à cette même époque qu’Ayrton Senna rejoint l’équipe McLaren, formant avec Alain Prost la dream team dont tout manager de Formule 1 souhaite disposer.
Le résultat ne se fait pas attendre. McLaren écrase littéralement la concurrence, s’adjugeant quinze courses sur les seize que comptait le championnat, remportant le titre à cinq épreuves de la fin, réalisant dix doublés et réalisant quinze fois la pole position. La voiture, la MP4-4 s’avère la meilleure machine, bien aidée par le bloc Honda et Ayrton Senna voit son talent récompensé par le titre des pilotes.
1989 s’annonce sous les mêmes auspices, mais c’est l’année où les relations entre Alain Prost et Ayrton Senna se dégradent à cause d’un pacte de non-agression non respecté par le Brésilien à Imola pour le Grand Prix de St-Marin. La fureur de Prost, l’intervention de la presse enveniment les choses et aboutissent à une situation explosive trouvant son dénouement à Suzuka au Japon avec le fameux accrochage entre les deux pilotes McLaren. Prost devient champion du monde et quitte McLaren tandis que Senna est disqualifié de la course pour « aide extérieure ».
Au milieu de tout ceci, Ron Dennis peut néanmoins être content car il accroche un nouveau doublé pilote-constructeur au palmarès de son écurie.
En 1990, Prost part chez Ferrari, celui-ci est remplacé par l’Autrichien Gerhard Berger. Senna et Prost luttent pour le titre toute la saison, mais le Brésilien est sacré après un nouvel accrochage à Suzuka, volontairement provoqué comme il l’avouera quelque temps après. Le début de saison 1991 est parfait pour Senna : quatre victoires sur quatre courses et 29 points d’avance sur Prost, alors son plus proche rival. La suite sera plus difficile, avec l’émergence des Williams-Renault qui dominent la suite de la saison. Toutefois, plusieurs erreurs les empêchent de rattraper Senna qui remporte son troisième titre mondial tandis que McLaren l’emporte pour la quatrième année consécutives. En 1992, les Williams sont encore plus fortes, et Senna et McLaren ne peuvent lutter.
Senna finit même derrière le jeune allemand Michael Schumacher, à la quatrième place. Cette cuisante défaite pousse Honda à quitter la F1, et Senna hésite à poursuivre l’aventure. Il est pourtant bien au départ de la saison 1993, avec un moteur Cosworth et un nouvel équipier : l’Américain Michael Andretti. Senna résiste magnifiquement à l’association Prost-Williams pourtant supérieure, remportant cinq victoires. Andretti déçoit énormément, et est remplacé en fin de saison par le jeune finlandais Mika Häkkinen, qui parviendra à signer son premier podium au Grand Prix du Japon.
En 1994, McLaren perd Senna, parti chez Williams, et se lie au motoriste et constructeur automobile Peugeot. L’expérimenté Martin Brundle remplace Senna mais la saison sera décevante, puisque McLaren ne remporte aucune course. L’équipe anglais se sépare d’ailleurs de Peugeot pour s’associer avec Mercedes.
Article McLaren – Wikipedia
Senna vs Prost – 1989 Monaco Grand Prix
Battle for the lead at Monaco between Alain Prost and Ayrton Senna.
Williams (1994)
En 1993, Alain Prost remplace Mansell et le pilote essayeur Damon Hill remplace Patrese. Malgré des débuts difficiles sous la pluie d’Interlagos et Donington, Prost remporte son quatrième titre et Hill finit troisième avec trois victoires. En 1994, Prost, qui a pris sa retraite, est remplacé par Ayrton Senna. Les aides au pilotage ont été supprimées, ce qui rend très instable la FW16. Senna ne marque aucun point lors des deux premières courses. Survient alors le drame d’Imola, où Senna meurt dans un accident alors qu’il était en tête du Grand Prix. Hill est propulsé leader de l’écurie face à Michael Schumacher mais il ne peut rien face à l’Allemand malgré l’aide de David Coulthard et Nigel Mansell qui revient pour cinq Grands Prix et qui contribuent au sacre constructeur de Williams avec sept victoires.
Article Williams – Wikipedia
Imola 1994
Message d’Ayrton Senna pour Alain Prost en direct sur TF1
Le message qu’Ayrton a adressé à Alain Prost le dimanche matin 01 Mai 1994 lors du Warm-Up et la réponse d’Alain.
Les Tweets hommage des Teams (encore présents) du pilote Senna
Le Tweet de Lotus
We'll never forget the gift that you had and the gift that you gave to us. #RememberSenna pic.twitter.com/FsgPxad1n7
— Lotus F1 Team (@Lotus_F1Team) 1 Mai 2014
Le Tweet de McLaren
On this day in '88 Ayrton Senna won for McLaren at #Imola. On this day in 2014, we #RememberSenna. pic.twitter.com/soPqSmlTI3
— McLaren (@McLarenF1) 1 Mai 2014
Le Tweet de Williams
Today we remember a racing legend…..20 years on and still in our thoughts #RememberSenna #NeverForgotten pic.twitter.com/LJc93He3L5
— WILLIAMS RACING (@WilliamsRacing) 1 Mai 2014
Une photo de commémoration
— Karmen ₪ ø lll •o. (@KarmenSoul) 30 Avril 2014
Ayrton Senna
Lire l’article Senna – Wikipédia
Ayrton Senna – le pilote – chaîne YouTube
Sound of Honda – Ayrton Senna 1989 – Videos
Sound of Honda – Ayrton Senna 1989
Source et images :
TF1, Canal+, Wikipédia, merci aux contributeurs de videos YouTube,
Photographie – Mémorial Ayrton Senna sur le circuit d’Imola
Ayrton Senna, un addio lungo quasi vent’anni… – foxformula1
Partager la publication "Ayrton Senna – Team – Toleman / Lotus / McLaren / Williams"