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Jeudi 3 décembre 2015, la scission entre le constructeur automobile italo-américain Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et sa filiale de voitures de luxe Ferrari a été approuvée par l’assemblée générale des actionnaires du groupe. Faisons le point sur l’information business automobilo-économico-financière de l’année pour FCA et Ferrari, avec l’entrée en bourse d’un constructeur automobile !
Ferrari RACE au NYSE
Journée particulière à Wall Street mercredi 21 ocotbre 2015. Le parquet de la célèbre place financière devrait est paré de rouge. Les dirigeants de Ferrari mené par Sergio Marchionne ont sonné la cloche, synonyme du début des échanges à New York. La marque au cheval cabré a effectué son entrée en Bourse, fort d’un prix de 52 dollars par action et avec le symbole RACE.
L’opération boursière entraîne aussi la scission de deux alliés historiques : Fiat et Ferrari, qui faisaient cavaliers communs depuis 1969. Fiat Chrysler Automobiles (FCA) dispose de 90% de la marque italienne. Le groupe entend céder 10% de ce capital sur les marchés à Wall Street.
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Scission entre Ferrari et Fiat Chrysler Automobiles
La scission entre Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et sa filiale de voitures de luxe Ferrari a été approuvée jeudi par l’assemblée générale des actionnaires de FCA, à une quasi-majorité (98,83 %), a annoncé le groupe.
FCA « va transférer toutes les actions qu’il détient dans Ferrari N.V à une société nouvellement créée et domiciliée aux Pays-Bas, FE Interim, qui par la suite émettra des actions que les actionnaires de FCA pourront alors acheter », a précisé le FCA.
La nouvelle entité sera cotée à la Bourse de Milan à partir du 4 janvier 2016. Ferrari a déjà été introduit à la bourse de New York le 21 octobre et sa cotation valorisait alors le groupe à environ 10 milliards de dollars. Ferrari, dont FCA possédait 90% du capital avant son introduction en Bourse (les 10% restants étant la propriété de Piero Ferrari, fils d’Enzo Ferrari, qui avait fondé la marque en 1947), sera ainsi cotée sur les deux marchés boursiers.
« … faire fructifier au mieux ses propres potentialités pour sa croissance future et de poursuivre ses propres stratégies avec une plus grande indépendance financière et opérationnelle. Nous nous attendons à ce que l’attractivité de Ferrari continue à croître, grâce à sa cotation à Wall Street. » - Sergio Marchionne
Tout d’abord, il faut savoir que Ferrari appartient au groupe Fiat Chrysler Automobiles (FCA), à hauteur de 90 %, les 10 % restants étant la propriété de Piero Ferrari, fils du commendatore Enzo Ferrari, le fondateur de la marque.
Concrètement, seuls 9 % du capital de Ferrari sont cotés sur le NYSE. Courant 2016, 80 % des titres restants seront ensuite distribués aux actionnaires de FCA. Avec 29 % du capital de FCA, la famille Agnelli se taillera la part du lion, et devrait conserver 24 % du capital de Ferrari. FCA lui-même devrait engranger près de 1 milliard de dollars. Le solde de Ferrari – quelque 10 % – restera aux mains de Piero, le fils du fondateur Enzo.
En complément, à lire le dossier : Histoire, économie, gestion et entreprise : Lamborghini, Ferrari, FIAT, Maserati
Tout le monde sait que Ferrari, c’est les supercars qu’on connaît bien et l’écurie de Formule 1 titrée seize fois champions des constructeurs, quinze fois champions des pilotes). Mais Ferrari, c’est aussi une quantité de produits dérivés, tels que des montres, des fragrances, des lignes de vêtements, entre autres. Aussi, la marque est si puissante et si attrayante que les autorités des Émirats arabes unis à Abu Dhabi ont créé le grand parc d’attraction au monde, Ferrari World, d’une superficie de 88 000 m².
FCA veut donc profiter de l’immense notoriété de la marque pour tirer un prix intéressant des actions de Ferrari qu’elle possède, et dont elle entend se départir totalement à moyen terme.
Le 21 octobre 2015, introduite à 52 dollars par action, la première cotation a fait grimper de 15 % l’action du constructeur à l’ouverture de la séance, dans un marché en légère hausse (+0,24 % sur le Dow Jones, +0,48 % sur le Nasdaq), avant de ralentir aux alentours de 9 %. Ce qui valorise le groupe à près de 10 milliards de dollars, soit plus de 30 fois ses bénéfices annuels.
Ces premiers pas réussis tiennent à l’image que les dirigeants de Fiat Chrysler Automobiles (FCA), propriétaire de 90 % du capital de Ferrari, ont réussi à imprimer dans l’imaginaire des investisseurs ces dernières semaines : la marque au cheval cabré fait davantage partie de la famille du luxe que de celle des constructeurs automobiles, même dans le haut de gamme. « Ces derniers mois, Marchionne a tout fait pour convaincre que Ferrari est avant tout une valeur de luxe, et qu’elle doit être valorisée en ce sens », indique Alexis Albert, de Mainfirst. Jusqu’à inviter des « VIP » au berceau de Maranello pour leur montrer à quel point la marque relève d’un mélange d’artisanat et de technologie.
Ferrari RACE à Milan en 2016
Ferrari a annoncé que ses actions ordinaires allaient désormais coter sur le marché Mercato Telematico Azionario de la Bourse de Milan. Le constructeur italien de voitures de sport explique que l’enregistrement sur la place Borsa Italiana s’inscrit dans le cadre de son processus de séparation d’avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA).
Fiat Chrysler Shareholders Approve Ferrari Supercar Spinoff
Milan – Fiat Chrysler Automobiles investors approved the spinoff of its supercar unit Ferrari on Thursday, part of CEO Sergio Marchionne’s plan to raise cash and reduce debt at the group.
Shareholders voted about 98 percent in favor of the separation, in which Fiat Chrysler will distribute the remaining 80 percent stake in Ferrari to its own investors starting early next year. About two-thirds of Fiat Chrysler’s voting rights were present.
The carmaker already sold 10 percent of Ferrari in a New York initial public offering in October, raising about $1 billion. Piero Ferrari, son of the founder Enzo, holds the remaining 10 percent.
Strained by 10.3 billion euros ($10.9 billion) in net debt, Fiat Chrysler will raise about 3.8 billion euros from the separation of Ferrari. That will reduce its debt by about 1.6 billion euros with the deal, according to a presentation posted on its website. At the same time, though, it loses its most lucrative division.
‘The separation will better enable Ferrari to realize its full potential,’ Marchionne said at the shareholders’ meeting, held in Amsterdam Thursday, where London-based Fiat Chrysler is registered. ‘It will also allow Fiat investors to benefit directly from the substantial value inherent in Ferrari.’
Exor SpA, the Agnelli family holding company, will control the supercar maker with Piero Ferrari, and the two shareholders will sign a shareholder pact, Ferrari said in October. Through a loyalty voting scheme, Ferrari’s heir and Exor will control almost 50 percent of the voting rights.
Ferrari shares closed yesterday at $47.21 in New York, 9.2 percent below its IPO price.
MAJ 04/01/2016 :
#Ferrari starts its #RACE @BorsaItalianaIT
Ferrari lists with the ticker symbol RACE on the Italian Stock Exchange
Milan, January 4, 2016 – “Ferrari: A new milestone, a new start, “ these were the words Sergio Marchionne inscribed in the guest book of the Italian Stock Exchange during the Ferrari Listing Ceremony on the MTA. Raffaele Jerusalmi, CEO of Borsa Italiana (the Italian Stock Exchange) presided over the ceremony, which took place a few months following Ferrari’s debut on the New York Stock Exchange last October 21st, while Matteo Renzi, Prime Minister of Italy, was the guest of honour. The stock began trading after Ferrari Chairman Sergio Marchionne, FCA Chairman John Elkann, Ferrari CEO Amedeo Felisa and Ferrari Vice Chairman Piero Ferrari rang the traditional opening bell.
Source et images :
FCA, Ferrari,
via Lesechos.fr, Bloomberg
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