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Easybike relance le légendaire Vélosolex by Solex et devient un vélo à un moteur électrique


Chez le team DM, on apprécie autant les supercars de rêves, les automobiles et motos d’exception de légendes ou de série, les entrepreneurs devenus grand constructeurs, les entrepreneurs devenant constructeurs, les entrepreneurs spécialisé éco-mobilité. On met à l’honneur chacun d’eux et toujours avec passion. Aujourd’hui, je découvre que le Solex est relancé en Normandie. Profitons pour découvrir l’histoire de ce qui fut un moyen de transport commun du temps de nos grands-parents, et qui propose aujourd’hui une solution éco-mobile, responsable, et pratique.

Début 2016, le groupe Easybike communique sur le fait que la production des e-Solex revient en France. Easybike relance donc un Solex next-gen, autrefois géré par l’entreprise Solex créée vers 1905 et connue pour ses carburateurs et son cyclomoteur, le VéloSoleX.

Le mythique Solex, relancé en Normandie par Easybike

Easybike, fondée en 2005 par Grégory Trebaol, se positionne sur le marché porteur de l’éco-mobilité, en proposant des vélos électriques sous son nom, mais également en relançant 2 marques mythiques, Solex (rachetée en 2013) et Matra (rachetée en 2014).

Pour assurer la production en France, le groupe s’est implanté à Saint-Lô, dans un bâtiment de plus de 4.100 m², le plus grand site européen de conception et d’assemblage de cycles électriques, capable d’accueillir une production de plus de 30 000 unités par an, capacité portée à 60 000 vélos par an d’ici à 2017.

via Le mythique Solex, relancé en Normandie, entreprendre.fr


Renaissance : Solex, le retour du mythique cyclomoteur

Peut-on revenir sur le marché quand on a été un produit iconique des années 1950 et 1960, mais que l’on a complètement disparu pendant plus de 15 ans ?
L’article publié par le team e-marketing.fr réponds à ça, et propose son étude marketing. Extraits :

C’est le pari d’Easybike, qui a racheté la marque Solex en 2013 et veut faire de la célèbre bicyclette à moteur la référence du vélo à assistance électrique (VAE). Easybike a adapté à son temps cette marque symbole de liberté et des Trente glorieuses, tant sur le fonctionnement du moteur que sur la sécurité. Il a conservé certains des codes d’antan, notamment le logo, qui n’a été que peu modifié. Solex entend faire découvrir la ville (sans peine) aux nostalgiques du concept initial et aux adeptes des nouveaux usages de la mobilité.

Une transmission à galet alliée à un cadre solide avait fait de Solex le premier cyclomoteur complet. En 2015, plus question de Solexine, le carburant mis au point avec BP ! L’heure est au moteur électrique, plus écologique.

Le travail sur la marque, destiné à replacer pleinement Solex dans sa dimension urbaine, surfe sur les nouveaux usages de la mobilité en redonnant aux citadins le plaisir de rouler en deux-roues, et sans effort. Le Solex s’est distribué à 8 millions d’exemplaires depuis son lancement, en 1946, et bénéficie encore d’une très forte notoriété.

Solex relocalise l’essentiel de sa production à Saint-Lô, en Normandie, où Easybike agrandit une usine transitoire de 300 m². Le site de 6000 m², employant 60 à 70 personnes, sera opérationnel cet été. En 2016, 95% de la gamme Solex sera produite en France.

Il aura fallu une série de chassés-croisés avec Jean-Pierre Bansard, fondateur du groupe Cible, pour que Solex rejoigne Easybike, en 2013! Voilà plus de dix ans, son président, Grégory Trebaol, approche son propriétaire de l’époque, Magneti-Marelli, pour tenter de revisiter le Vélosolex dans une version électrique. Mais, en 2004, c’est Jean-Pierre Bansard qui fait affaire avec la filiale du groupe Fiat. Alors que les derniers modèles sont sortis, en 1988, de l’usine MBK de Courbevoie, une nouvelle ère s’ouvre alors pour cette marque, qui se présente comme « l’inventeur de la mobilité sans effort ».

La renaissance de la marque procède d’une stratégie industrielle croisée à l’évolution du marché. En dix ans, le vélo électrique est devenu un objet tendance, au coeur des nouvelles mobilités urbaines écoresponsables. Le Solex d’antan a été remis au goût du jour et aux normes de sécurité : 100 à 120 km d’autonomie, vitesse bridée à 25?km/h, arrêt du moteur dès qu’on freine.

Avec ses différentes marques, le groupe a vocation à répondre à toutes les attentes des clients, mais Solex est quand même devenu le coeur du système. Easybike a un positionnement d’entrée de gamme. Les vélos électriques Matra, rachetés en décembre à Lagardère, sont bien implantés dans l’univers B to B. Solex est la marque forte et grand public qui pourrait devenir pour tous la référence du vélo électrique.

Extrait du dossiers de 3 pages web via e-marketing.fr


Histoire de constructeur – Du Solex des années 1940 …au Solex en 2016

Goudard & Menesson

Au début des années 1900, Maurice Goudard et Marcel Mennesson sont de futurs ingénieurs passionnés de mécanique. Ils pressentent que l’automobile est un secteur qui va exploser. De leur amitié et leur conviction naîtra un partenariat fort et créatif.

En 1905, Maurice Goudard et Marcel Mennesson, créèrent une société à leur nom « Goudard et Menesson », qui fabrique des radiateurs centrifuges, puis des carburateurs et starters pour automobiles. Certes « Goudard et Menesson » est un nom réunissant l’identité des deux associés, mais c’est également un peu long et pas toujours facile à mémoriser. Le problème se vérifie sur les pièces qu’ils produisent, notamment les radiateurs, sur lesquels la marque n’apparaît pas correctement. Pour son nom de marque, il souhaite un nom court, de 5 lettres et 2 syllabes maximum, euphonique, sans aucune signification et pouvant se prononcer dans toutes les langues*… Maurice Goudard fait appel à sa famille pour le résoudre. Puis, le nom Solex est trouvé, et fait l’unanimité dans la famille.

*Tiens c’est un peu la même réflexion et stratégie quand on cherche un nom pour son projet et un nouveau nom de domaine disponible.

Omnibus

En 1906, premiers grands succès pour Solex, qui gagne l’appel d’offres lancé par la Compagnie générale des Omnibus, ce qui représente quatre cents autobus à équiper de carburateurs centrifuges, et donnera la notoriété nécessaire au groupe. Boudés par les constructeurs automobiles, les débuts de Goudard et Menesson sont difficiles. L’appel d’offre de la Compagnie Générale des Omnibus qui sauve l’entreprise.

En 1916, Marcel Mennesson fait une demande de brevet pour une bicyclette peu gourmande en énergie avec un moteur auxiliaire à explosion à loger au centre de la roue arrière ; ce brevet lui sera accordé le 31 décembre 1917.

Inventions et production iront bon train… Jusqu’à ce que Marcel et Maurice partent sous les drapeaux entre 1914 et 1918, confiant les clés de la société à leur secrétaire. Forcément impactée mais vite remobilisée au sortir de la guerre, celle-ci obtiendra par la suite une reconnaissance et un développement international, y compris en Allemagne et au Japon dès 1923 !

Mais à l’aube d’une nouvelle guerre et d’une économie qui décroît, Marcel Menesson donne enfin vie à une idée qui lui trottait dans la tête depuis 1917 : celle d’une bicyclette à moteur.

Solex de 1940

En 1940, Marcel Mennesson fait réaliser un prototype de l’engin avec moteur à explosion situé sur l’avant. Les caractéristiques sont celles du futur Solex : cylindrée de 38 cm³. une transmission par galet, le cylindre décalé par rapport à l’axe de la roue et le carburateur à niveau constant alimenté par une pompe à membrane avec retour du surplus de carburant vers le réservoir.

En décembre 1940, ce moteur est installé sur un vélo d’homme Alcyon (entreprise française de construction de bicyclettes, de motocyclettes et d’automobiles créée en 1903) à grandes roues de 700, couleur noir à filets blanc et rouge, c’est donc le premier modèle de VéloSoleX. Le premier prototype annonce une vitesse de 35km/h !

Une bicyclette à moteur mais pas n’importe quel moteur… Un moteur économe et surtout solidaire. Des bicyclettes à moteur auxiliaire ayant déjà été expérimentées, sous l’acronyme de BMA.

L’idée novatrice est celle-ci : allier la transmission à galet à un cadre solide, pour créer un cyclomoteur complet.

Ce sera ensuite un décret officiel qui homologuera cette nouvelle catégorie de deux roues en 1943.

Le succès est fulgurant, notamment en raison de son prix de vente, inférieur à un mois de salaire minimum. Et bien entendu grâce à sa faible consommation : « il ne coûte qu’un sou au kilomètre ! », un argument décisif pour le public.

Nostalgia! #solex #ad #oldschool

Une photo publiée par Solex (@solex_officiel) le

Solexine by BP

Le succès de Solex est aussi dû à un service après-vente exemplaire ! Un réseau de stations-service Vélosolex maille le territoire français et se propage même au-delà.

Dans ces stations, on se ravitaille en Solexine, le carburant mis au point avec BP en 1947. Un mélange prédosé d’huile et d’essence vendu en bidon de 2L, idéal pour la longévité et la performance du moteur.

1950s

Les années 50… Les jours heureux et les jours de gloire pour Solex ! Dès la mise en vente des premiers modèles en 1946, les chiffres vont donner le vertige…

En 1948, l’usine produit 25000 exemplaires et pas moins de 36000 en 1949 ! 100 solex vendus par jour, un chiffre incroyable à la fin de cette décennie !

A partir de 1951, les modèles se perfectionnent et la production passe à 100 000 unités en 1953… Les premiers numéros de série apparaissent : 330, 660, 1010 ou encore 1400.

1960s

Les Yéyés et leur vent de légèreté feront du Solex un objet culte et plus encore, le complice d’un état d’esprit. Pour se rendre au bureau, à la Sorbonne ou même à la plage, rien de mieux qu’un Solex ! Au milieu des années 60, on vend jusqu’à 1500 Solex par jour !

Tout comme la société, il évolue, dans le respect de son design fonctionnaliste. Dès 1960, l’embrayage automatique équipe le modèle 1700. Le S3800, le modèle le plus connu, sort dès 1966. Son moteur a plus de couple et une nouvelle démultiplication, même si la vitesse reste bridée à 30km/h.

#brigittebardot

Une photo publiée par Solex (@solex_officiel) le

Pratique pour se faufiler, économe dans sa consommation, le Vélosolex séduit les jeunes, les travailleurs mais aussi les plus grandes stars de l’époque. A la ville comme à l’écran, Brigitte Bardot est une ambassadrice de choix pour Solex ! Une bicyclette qui ne se contente pas de jouer les seconds rôles. Mise à l’honneur dans les films de Jacques Tati, se fondant en toute logique aux côtés de Gabin ou Belmondo, Solex est un acteur à part entière, y compris sur les pellicules super 8 de tous les français.

#jacquestati

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#Catherine #Deneuve et son #Solex

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#Jeanlefebvre

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1970s, 1980s, …

Quand l’acteur Steeve McQueen ne roule pas en Porsche, il roule en Solex.

#Steve #McQueen

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Quand l’acteur Rowan Atkinson ne roule pas en McLaren F1, il est le personnage Mr. Bean … et roule en Solex.

#Mr.Bean on a #solex !

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Solex & Matra & Renault & Motobécane & Yamaha & Fiat

En 1973, la partie carburateurs est reprise par Matra, elle sera ensuite reprise par Magneti-Marelli.

En 1974, Renault puis Motobécane reprennent la marque Solex (avec 51 % des parts).

En 1983, Motobécane est racheté par Yamaha, et devient MBK.

1990s

En 1998, le groupe Magneti-Marelli (Fiat) reprend la marque Solex. Il accorde au hongrois Impex une licence d’exploitation, mais cette aventure se terminera par une faillite.

2000s

En 2004, le groupe Cible et son fondateur Jean-Pierre Bansard rachètent la marque en vue de commercialiser ce qu’il appellera l’e-Solex, ou Solex électrique, dessiné par Pininfarina et produit en Chine.

En 2004, le commerce des VéloSoleX continue de façon active sur le site web de ventes aux enchères eBay. C’est toujours le cas en 2012.

Solex by Pininfarina

En 2004, Solex retrouve le chemin du public qui l’a plébiscité grâce au groupe Cible et une nouvelle expression de son style indémodable est présentée en 2005. Tandis que sa motorisation se modernise en passant à l’électrique, son design est confié à Pininfarina. D’une Ferrari à un Solex, il n’y a qu’un trait, que le prestigieux designer italien esquisse avec brio.

Le e-solex, premier Solex électrique est disponible dès le début de l’année 2005.

e-Solex

En 2006, commence la commercialisation par le groupe Cible de l’e-Solex (moteur Brushless de 400 watts, 35 km/h, autonomie 1 heure 30).

En 2009, le groupe Cible lance l’e-Solex 2.0, une version à batterie lithium-polymère.

En 2010, lancement du VéloSoleX, vélo à assistance électrique pliant.

En 2011, lancement du Solexity, vélo à assistance électrique avec des grandes roues de 26 pouces.

Synthèse de la page Wikipedia Solex, et de la page Histoire via solexworld.fr

Solex by Easybike

2010s

En 2013, la société Easybike, spécialisée dans les vélos à assistance électrique et déjà associée au groupe Cible pour la distribution, rachète la marque Solex et tous les modèles actuels. Easybike annonce qu’une partie de la production des vélos à assistance électrique sera relocalisée en France à partir de 2014 dans un nouvel atelier situé à Saint-Lô. Le Groupe Easybike est une société française, leader dans la conception, la fabrication et la distribution de vélos électriques en France.

Fondé en 2005 par un entrepreneur visionnaire, Grégory Trebaol, le Groupe est un des premiers acteurs européens à s’être spécialisé dans le développement de ce produit novateur. Le Groupe propose une offre complète de mobilité électrique autour de ses trois marques : Solex et Matra, marques phares chargées de plus d’un demi siècle d’histoire, et Easybike, marque innovante et moderne qui vise à démocratiser ce nouveau mode déplacement.

2016 – solution eco-mobilité individuelle & en commun

Pour sa nouvelle collection 2016, Easybike fait peau neuve. Un nouveau logo plus moderne et plus dynamique, un nouveau sigle et new website.

Easybike présente sa nouvelle station de libre partage et de charge par induction à destination des collectivités et des entreprises : l’EasyStation.

C’est une avancée déterminante dans le développement de la mobilité douce en milieu urbain et dans les entreprises : pour la première fois la mise à disposition de vélos électriques n’est plus dépendante de la recharge de la batterie.

En effet, l’Easystation permet d’accueillir à la fois les vélos à assistance électrique de la flotte de libre partage mais également tous les autres vélos électriques équipés de la technologie d’induction. La technologie de recharge par induction regroupe tous les avantages permettant l’utilisation des vélos électriques sans contrainte, car elle permet :
-La recharge sans la nécessité de transporter son chargeur
-La recharge même sous la pluie sans risques pour l’utilisateur
-L’adaptation à tous les types de batteries
-La sécurisation contre le vol et vandalisme
-L’enfermement du champ magnétique sans risque pour la santé
-D’atteindre un rendement supérieur à 93% 


L’Easystation privilégie la mobilité douce, car elle permet la distribution en libre-service et la recharge électrique d’autres moyens de déplacement comme les fauteuils pour personnes à mobilité réduite, les trottinettes électriques, les gyropodes, etc.


Source et images :
Easybike, Solex


Dans un autre genre, aussi une solution alternative : WeTruck, le covoiturage en camion : le cocamionage ! Une solution d'(auto)mobilité (éco)responsable


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Ewen LJ

Team Principal - Fondateur du concept-site superblog DESIGNMOTEUR. Web designer, entrepreneur, passionné par le web, la photographie entre autres et les voitures... depuis toujours soit depuis +25 ans. Depuis octobre 2012, J’écris quelques mots en tant que passionné de l’automobile, de la moto et des sports mécaniques, en axant mes sujets sur le design automobile, la motorisation du véhicule, la communication visuelle des constructeurs, le marketing de la marque, sur l'Économie de l'industrie automobile et sur d'autres thèmes tels que la Mode, l'Art, le Cinéma, le Jeu Vidéo et ses relations avec l'Automobile.

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