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Vision Mercedes-Maybach 6 : concept électrovaisseau amiral de 750 ch pour Daimler


Dans la famille Daimler, il y a Mercedes-Benz, Mercedes-AMG, Mercedes-Maybach. Le groupe Daimler, s’est représenté sur le gazon de Pebble Beach par le coupé sculptural Vision Mercedes-Maybach 6. Découvrons maintenant l’histoire du motoriste Daimler à Stuttgart, du designer Maybach, de la première Mercédès, avant de présenter en détail cet électrovaisseau amiral de 750 ch.

Maybach & Daimler

Wilhelm Maybach travailla longtemps avec Gottlieb Daimler et participa au développement de tous les premiers moteurs Daimler jusqu’au 70 ch de 1906.

Gottlieb Daimler, né en 1834 à Schorndorf dans le Würtemberg, proche de Stuttgart, commença à travailler comme ingénieur en mécanique dans l’industrie à Graffenstaden en Alsace. Il reprend ses études de mécanique en 1857 à l’Université de Stuttgart.

Maybach & Daimler à Stuttgart

Wilhelm Maybach est né en 1846 à Heilbronn en Allemagne, dans une famille de six enfants. Celle-ci déménageait quelques années plus tard à Stuttgart.

A 13 ans, Wilhelm Maybach devenait orphelin et était recueilli au sein de la fondation ,BruderhausDiakonie’. Leur insertion dans la société passait notamment par un atelier de mécanique supervisé Gottlieb Daimler, jeune ingénieur diplômé de l’école polytechnique de Stuttgart. Maybach était formé a être un dessinateur technique et designer.

Nikolaus Otto & Eugen Langen

Pendant ce temps, en 1864, Nikolaus Otto fonde à Cologne avec Eugène Langen, la société ,N.A. Otto & Cie’ pour produire des moteurs à gaz à combustion interne. Cette société, déménagée en 1867 à Deutz (ancienne ville d’Allemagne incorporée à Köln/Cologne en 1888 ; la société existe toujours aujourd’hui sous le nom de Deutz AG). Après les essais de l’ingénieur Étienne Lenoir et les travaux de Beau de Rochas, en 1867, l’ingénieur Nikolaus Otto associé avec Eugen Langen produisent un moteur atmosphérique à gaz, avec un cycle à très longue détente. C’est le prototype du futur moteur à quatre temps. Ils le vendent à près de cinq mille exemplaires. Son rendement est comparable à celui des meilleures machines à vapeur de l’époque.

Gasmotoren-Fabrik Deutz AG

En 1965, Gottlieb Daimler remarquait Wilhelm Maybach parmi les pensionnaires de cette institution. Le jeune homme, travailleur, allait trouver en Daimler un véritable tuteur et un ami.

En 1869, Daimler obtenait un emploi comme dessinateur industriel à la Maschinenbau Gesellschaft, qui fabriquait des locomotives. Il y fit embaucher son ami Wilhelm Maybach.

premier moteur atmosphérique

Nikolaus Otto construit le premier moteur atmosphérique est construit en mai 1867. Il sera vendu sous l’appellation ,Otto & Langen’ à près de cinq mille exemplaires, principalement en Allemagne et en Angleterre.

En 1869, Gottlieb Daimler obtient un emploi comme dessinateur industriel chez un constructeur de moteurs allemand de Karlsruhe, entreprise dirigée par l’ingénieur à l’origine du moteur à essence, Nikolaus August Otto. Il fait par la suite embaucher son ami Wilhelm Maybach.

Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach commencent à concevoir des moteurs légers à combustion interne, destinés aux véhicules terrestres et aériens. Ils développent un moteur fonctionnant au gaz d’éclairage.

Nikolaus August Otto, connu comme l’inventeur du moteur à quatre temps en 1867 et fondateur de la société industrielle Deutz AG (IVECO depuis 1975).

Eugen Langen, ingénieur industriel, il joua un rôle décisif dans le développement des moteurs à explosion par la construction du moteur Otto-Langen

L’entreprise Gasmotoren-Fabrik Deutz AG recherchait un directeur technique et un projeteur pour développer le moteur à gaz fonctionnant selon le cycle à quatre temps, inventé par Otto.

En janvier 1872, Nikolaus August Otto est rejoint par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach pour créer une nouvelle société dénommée ,Gasmotoren-Fabrik Deutz AG’ afin de produire le moteur à cycle à quatre temps, basé sur le principe mis en évidence par Otto, ou « Cycle d’Otto ». Gotlieb Daimler devient directeur technique et s’associe avec Nikolaus August Otto et Eugen Langen un constructeur de moteurs à gaz fixes.

Nikolaus Otto décrit initialement en 1876, la course du piston en un mouvement de haut en bas dans un cylindre. Le brevet d’Otto a été infirmé en 1886 après que l’on eut découvert que Alphonse Beau de Rochas avait déjà décrit en 1862 le principe du cycle à quatre temps dans une brochure à diffusion privée, mais dont, cependant, il avait déposé le brevet.

Exposition Universelle de Paris de 1889

En 1882, Gottlieb Daimler quitte la Gasmotoren Deutz avec son ami Wilhelm Maybach pour ouvrir deux ans plus tard grâce à la revente de ses parts un atelier indépendant à Cannstatt, quartier le plus ancien et le plus peuplé de Stuttgart.

Daimler déposait à partir de 1886 plusieurs brevets liés à la motorisation automobile.

Il n’en créa pas moins la sensation en présentant à l’Exposition Universelle de Paris de 1889 une gamme étendue de véhicules à moteur : un quadricycle à pétrole, un tramway et même deux canots.

Armand Peugeot découvrit à cette occasion le moteur révolutionnaire fabriqué pour Gottlieb Daimler par Panhard et Levassor.

En 1889, Daimler et Maybach mettent au point la Stahlradwagen, première voiture avec un moteur à combustion interne, carburateur à gicleur à essence (Moteur à deux cylindres en V) qu’ils présentent sur le stand de Panhard et Levassor de la galerie des « machines et des progrès techniques » de l’Exposition universelle de Paris de 1889.

Armand Peugeot qui présente sa Peugeot Type 1 à chaudière à vapeur Serpollet découvre ce moteur révolutionnaire fabriqué par Panhard et Levassor à Paris dès la fin de l’exposition de 1889. Il s’associe avec eux et construit le châssis d’un quadricycle, la Peugeot Type 2 suivi un an plus tard de la Peugeot Type 3 équipé de moteur Daimler. Cela marque le début de l’empire de l’automobile Peugeot de l’industrie automobile française et Européenne équipé de moteur Daimler.

Daimler Motoren Gesellschaft

Daimler Motoren Gesellschaft - Cannstatt - document via Daimler AG

Daimler Motoren Gesellschaft – Cannstatt – document via Daimler AG

Resplendent: the original trademark design for Daimler-Motoren-Gesellschaft was created in around 1897 and includes a wealth of elements.

En 1890, Gottlieb Daimler fonde la société ,Daimler Motoren Gesellschaft’ (société de moteur Daimler) dont il est actionnaire au tiers. DMG devient constructeur indépendant. Gottlieb Daimler nomme Wilhelm Maybach ingénieur en chef.


En février 1891, Wilhelm Maybach quittait la société Daimler Motoren Gesellschaft (DMG) pour des raisons administratives, mais Daimler lui demandait de poursuivre ses travaux en secret, à l’extérieur. Ce dernier quittait à son tour en octobre 1894 la société qu’il avait fondée, suite à des désaccords avec ses associés.

Les deux amis fondaient un nouveau laboratoire de recherche et de fabrication indépendant à Stuttgart, où ils mirent au point avec succès un moteur pour automobiles à entraînement par courroie doté d’un carburateur à vaporisation. En 1895, Daimler et Maybach réintégraient la DMG après un nouvel accord avec leurs anciens associés pour fabriquer le moteur qu’ils avaient inventé.

En 1897, l’homme d’affaires et Consul de l’Empire austro-hongrois Emil Jellinek visitait la DMG, et commandait sa première Daimler 2 cylindres 6 ch (24 km/h), suivie en 1898 par deux autres Daimler de 8 ch (40 km/h). Le bon homme avait fait fortune dans le monde de l’assurance. En 1898, il ouvrait une représentation DMG à Nice, et vendait des Daimler aux plus grosses fortunes de la planète qui passaient l’hiver sur la Côte d’Azur. En 1899, Jellinek se fit un peu plus connaître en gagnant des courses dans la région au volant d’une voiture fabriquée par la DMG, sous le pseudonyme de Mercedes, du prénom de sa fille alors âgée de dix ans, Adrienne Manuela Ramona Jellinek. Sa fille est simplement appelée « Mercédès » qui signifie « Grâce » en espagnol.

‘Whether it was Daimler or DMG, the passenger cars made in Cannstatt soon had a new brand name in any case as, in April 1900, DMG reached an agreement with Emil Jellinek for the supply of innovative cars and engines. At the time, Jellinek was the largest dealer for DMG vehicles, with contacts in the very highest echelons of society. The pseudonym « Mercédès », under which Jellinek entered car races, was to become the brand name for these Daimler products. This name was inspired by the Austrian businessman’s daughter, Mercédès Jellinek, who was born in Vienna in 1889.’

En 1899, Gottlieb Daimler construit une voiture avec Wilhelm Maybach à moteur Daimler pour le brillant et richissime consul général de l’empire austro-hongrois et homme d’affaires, le dénommé Emil Jellinek qui intègre le conseil d’administration de Daimler et achète l’exclusivité des droits de la marque et les brevets techniques Daimler Motoren Gesellschaft pour les revendre avec succès en Autriche-Hongrie, en France, en Belgique et aux États-Unis dans ses concessions sous le nom de sa fille aînée Mercédès.

de Mercédès à Mercedes

Jellinek souhaite également que la voiture porte le nom de sa fille, Mercédès, avec les accents, Jellinek étant amoureux de la langue française. Il insiste sur le fait que le moteur doit être développé par Maybach et Daimler en personne et que la livraison doit être effectuée avant le 15 octobre 1900.

Par la suite, Jellinek commande d’autres modèles par centaine13. Il fait légalement modifier son nom en « Emil Jellinek-Mercedes ». La notoriété mondiale des modèles Mercédès incite Maybach et ses associés à adopter la marque Mercédès. En 1909, la marque Mercedes est redéposée en France et perd ses accents, car ils n’existent pas en Allemagne

Mercedes 35 PS

PS de ,Pferdestärke’ pour cheval-vapeur en allemand et 35 pour 35 ch de puissance.

La Mercedes 35 PS est la première automobile du constructeur allemand Mercedes, entreprise fondée pour l’occasion par Emil Jellinek-Mercedes en 1900. Wilhelm Maybach est à l’origine du dessin de la 35 PS, conçue à Stuttgart en Allemagne par la société Daimler Motoren Gesellschaft (DMG), prédécesseur de Daimler-Benz. Souvent considérée comme la première voiture de course de l’histoire de l’automobile, la Mercedes 35 PS remporta son premier prix sur circuit en 1901 à Nice. Elle était alors l’une des automobiles de course les plus performantes, remportant de nombreux prix et surclassant ses adversaires, avant d’être remplacée par des modèles plus récents et plus performants. Elle pouvait néanmoins rouler en dehors des circuits.

Cette première « Mercedes » de l’histoire fut baptisée 35 PS. Elle remporta de nombreuses courses sur la Côte d’Azur, et offrit une publicité exceptionnelle à la marque Mercedes. Les commandes de Jellinek mobilisaient alors toutes les capacités de l’usine DMG de Cannstatt. En 1902, Emil Jellinek déposait la marque commerciale Mercedes. Il entrait au conseil d’administration de la DMG. En 1905, fortune faite, Jellinek se retirait du monde des affaires, et quittait définitivement le conseil d’administration de la DMG en 1908.

A l’internationale, la Mercedes 35 PS est dénommé Mercedes 35 HP pour 35 horsepower.

La Mercedes 35 HP révolutionne le design automobile. En effet, par le style de cette première « vraie » voiture de l’histoire mais également par sa conception même, innovante et plus performante, l’industrie automobile de l’époque connaît un brusque regain d’intérêt : une voiture à la silhouette allongée, de haute performance, avec un radiateur en nid d’abeille, un empattement long, des passages de portes, des roues de taille égale sur les deux essieux deviennent ainsi les standards de l’automobile moderne.

Le sensationnel succès en course en 1901 des automobiles Mercedes donne du crédit à la nouvelle conception automobile introduit par Maybach. Afin d’étendre le succès de la 35 HP aux automobiles courantes, à Stuttgart, DMG monte deux sièges supplémentaires sur la Mercedes 35 HP, la transformant en une voiture familiale ; et entre mars et août 1901, il ajoute deux autres motorisations à sa gamme, dont le 12,16 ch.

En 1902 Paul Daimler (fils et successeur de Gottlieb Daimler, inventeur du moteur à explosion et fondateur de la marque Daimler) et Wilhelm Maybach cofondateur de Daimler avec ce dernier conçoivent la Mercédès Simplex suivie de toute une série d’évolution importante de ce modèle de 18 à 60 avec une importante évolution de carrosseries, et de variante de course, pouvant aller jusqu’à 113 km/h pour les modèles les plus rapides2.

Daimler et Maybach, à la suite de leur expérience avec la Mercedes 35 HP qui révolutionna l’automobile, comprennent que les consommateurs désirent une « norme » automobile, ainsi que de confort. Ils décident ainsi de faire une automobile simple d’où le nom « Simplex ».

Ces automobiles sont vendues par Emil Jellinek sous le nom de sa fille, Mercedes, dont il dépose le nom de la marque cette même année en 1902.

Paul Daimler, propriétaire de la marque, s’associera à Carl Benz en 1926 pour fonder Mercedes-Benz.

La Mercedes Simplex intègre des caractéristiques modernes déjà présente sur la 35 HP, comme le radiateur en nid d’abeilles, la transmission multiple-vitesse, la commande d’accélération au pied, le système d’allumage électrique ainsi qu’une structure en acier pressé.

1902 Mercedes Simplex


Dieser Mercedes-Simplex 40 PS ist der älteste noch erhaltene Mercedes. Er ist der direkte Nachfolger des von Wilhelm Maybach konstruierten Mercedes 35 PS, der das erste moderne Automobil der Welt war. Der Namenszusatz « Simplex » verweist auf die aus damaliger Sicht einfache Handhabung des Fahrzeugs.

Zylinder 4
Hubraum 6785 cm³
Leistung 40 PS (29 kW)
bei Drehzahl 1100/min
Höchstgeschwindigkeit 80 km/h


En 1900, Jellinek demande à Paul Daimler et Wilhelm Maybach de concevoir un nouveau modèle de moteur spécifique de 4 cylindres, 5,9 litres et 35 chevaux baptisé de son pseudonyme de pilote de course « Daimler-Mercedes ». Il fait développer également le premier châssis d’automobile moderne qui ne soit pas un fiacre motorisé. Il en commande trente-six pour la somme colossale de l’époque de 550 000 marks or (équivalent actuel de plus de 5 millions d’euros). Le nouveau bolide de course livré le 22 décembre 1900 par Daimler Motoren Gesellschaft est baptisé Mercedes 35 HP et devient la première Mercedes de l’histoire de l’automobile. Cette voiture domine alors toutes les courses automobiles de la Côte d’Azur et lui offre une publicité exceptionnelle. Le nom de Mercedes se répand rapidement dans tous les pays. Les commandes de Jellinek mobilisent alors toutes les capacités de production de l’usine Daimler de Cannstatt.

In December 1900, DMG delivered the first Mercedes 35 PS to Jellinek. Notching up a whole series of victories at the ‘Nice Speed Week’ races in France, the car set standards for automotive development throughout Europe. « Nous sommes entrés dans l’ère Mercédès » (‘We have entered the Mercedes era’), wrote Paul Meyan, General Secretary of the French Automobile Club in spring 1901, alluding to the dominance of the cars from Cannstatt.


Following on from this success, the new brand name quickly established itself in the public perception of Daimler passenger cars. On 23 June 1902, DMG applied to have the name ‘Mércèdes’ registered as a trademark, the brand becoming protected by law on 26 September of the same year. And the arched ‘Mercedes’ lettering became the new trademark on the radiators of the DMG passenger cars.

Maybach

En 1907, alors que les options défendues par Maybach ne rencontraient pas l’unanimité au sein de la DMG, il faisait le choix de reprendre sa liberté. En 1924, la DMG mettait ses intérêts en commun avec la Benz & Cie de Karl Benz, puis fusionnait sous le nom de Mercedes Benz AG le 28 juin 1926.

En 1907, Wilhelm démissionne après avoir été relégué de la direction de Daimler au rang d’« inventeur en chef ». Il fonde avec succès avec son fils Karl Maybach la marque d’automobile et de moteur à explosion Maybach. Il se lance dans la construction de moteurs de dirigeable pour le comte Ferdinand von Zeppelin et plus tard de voitures de luxe.

Avec l’appui financier de Ferdinand von Zeepelin, Wilhelm Maybach fondait en mars 1909, un an seulement avant de prendre sa retraite, la Luftfahrzeug Motoren Gmbh. Son fils Karl en assurait la direction technique. Son activité était la conception et la production de motorisations adaptées aux appareils volants de Zeppelin. Cette collaboration se prolongea avec la création en 1912 de la firme Maybach Motoren Gesellschaft.

Après la première guerre, la construction de moteurs fut brutalement interrompue. Le Traité de Versailles interdisait en effet aux Allemands la fabrication de dirigeables et d’engins militaires. La jeune marque Maybach fut contrainte de s’orienter dans une autre direction. Karl Maybach qui reprenait progressivement la suite de son père, réorganisait l’entreprise, en proposant désormais des moteurs pouvant être utilisés sur des automobiles, des utilitaires, des poids lourds, des bateaux.

Karl Maybach se doutait bien que la seule fourniture de moteurs n’était pas suffisante pour développer l’entreprise durablement. Il proposa bientôt des ensembles moteur + châssis. La première Maybach W1 voyait le jour en 1919. Il ne s’agissait que d’un prototype. Le type W2 désignait pour sa part un moteur

Maybach W1

Maybach W1

Maybach réalisa en 1921 son premier châssis automobile complet, animé par un six cylindres de 5,8 litres dégageant une puissance de 70 ch. Le couple dégagé était tel que les ingénieurs estimèrent qu’une boîte de vitesses à deux rapports était largement suffisante. La Maybach W3 était née. Elle fit sensation au Salon de Berlin en 1921, et justifiait son prix élevé par des qualités indiscutées.

Contrairement à nombre de ses contemporaines, « aucune manipulation autre que celle de tourner le volant n’était nécessaire pour conduire la Maybach », précisait le prospectus. Le rapport poids / puissance pourrait faire sourire de nos jours. En effet, la W3 pesait trois tonnes, et devait se mouvoir avec seulement 70 ch. A défaut de performances, son constructeur privilégiait la fiabilité, le confort, et le soin apporté à la fabrication. On estime à 400 le nombre de châssis W3 assemblés jusqu’en 1928. L’habillage de la voiture était confié à un carrossier indépendant, selon le choix de client.

Maybach - automotive grid

Maybach – automotive grid

En 1928, la W5 six cylindres qui remplaçait la W3 disposait de 120 ch pour une cylindrée de 6995 cm3. Le constructeur proposait en 1930 une succession à la W5, sous la forme d’une … W6. Si la mécanique était la même, la W6 se distinguait par une nouvelle boite de vitesses. Sa production fut maintenue jusqu’en 1933.

Maybach installa en 1929 un V12 de 6962 cm3 de 150 ch sous le capot de sa nouvelle voiture, la Maybach 12. En 1930, celle-ci fut rebaptisée Maybach DS7, même si elle est encore couramment désignée sous le nom de Maybach Zeppelin. La DS7 fut présentée quelques mois avant la mort de Wilhelm Maybach survenu en décembre 1929 à l’âge de 83 ans, et représenta l’apogée de toutes les voitures construites par Maybach. A l’avant de la DS7, le nom de Zeppelin de renommée mondiale était fixé sur une barre métallique qui reliait les deux phares.

DS est l’abréviation de ,Doppel Sechs’, ou double six en français. Son V12 ne pesait que 510 kg, une performance pour l’époque, grâce à l’emploi d’alliage léger, comme dans l’aviation. Le châssis par contre demeurait très lourd, environ 1850 kg. Une fois habillée, cette voiture de 5,50 mètres de long dépassait allègrement les trois tonnes. La consommation réelle à allure modérée était de l’ordre de 30 litres aux 100 kilomètres. Ce noble V12 avait fait entrer Maybach dans le clan fermé des marques de très grand prestige qui allaient proposer ce type de motorisation durant les années 1930 : Hispano Suiza en France, Cadillac, Lincoln, Auburn aux Etats-Unis, Rolls Royce en Angleterre …

En 1932, 932, Maybach présentait un modèle unique habillé selon les idées de l’ingénieur suisse Paul Jaray. Sa vitesse de pointe était de 180 km/h, pour une puissance de 140 ch. Elle fut exposée au Salon de Berlin puis à celui de Paris, sans attirer pour autant l’intérêt ni des professionnels ni du public.

En 1935, pour seconder les DS7 et DS8, avec la nécessité de s’adapter à la demande d’une clientèle de plus en plus rare, Maybach présentait la SW 35, située encore un cran en dessous de la W6. La cylindrée du six cylindres avait été ramenée à 3435 cm3. Le moteur de 140 ch prenait appui sur un nouveau châssis plus moderne en tôle emboutie, d’un empattement réduit. Ce modèle évolua au fil des années, avec la SW 38 (moteur 3617 cm3 de 140 ch) en 1936 puis avec la SW 42 (4197 cm3 de 140 ch) en 1939.

La fabrication des automobiles Maybach s’achevait en 1941. La production totale n’aurait pas dépassé 1800 voitures. Moins de 200 d’entre elles furent équipées d’un moteur 12 cylindres.

La marque ne se relèvera pas de la Seconde Guerre mondiale et tombera dans les marques oubliées du groupe Mercedes-Benz jusqu’en 2002.

En 1966, la Maybach Motorenbau devenait la propriété de Daimler Benz, un simple retour aux sources. La Maybach Mercedes-Benz Motorenbau Gmbh naissait de cette fusion. En 1969, elle fut rebaptisée MTU (Motoren & Turbinen Union) Friedrichshafen, Elle fabrique encore de nos jours des systèmes de propulsion pour la marine, les chemins de fer et l’industrie.

Recréée sous le nom Maybach Manufaktur, elle est la marque de très haut de gamme du groupe Daimler-Benz de 2002 à 2013.

A partir de janvier 2001, le constructeur Maybach avait une existence officielle à côté des marques Smart, Mercedes, Chrysler, Dodge et Jeep. Un stand était réservé au Salon de Genève en mars 2002, en dehors de l’espace alloué à DaimlerChrysler, tandis que la marque multipliait les opérations de relation avec la presse et les grandes fortunes de ce monde, dans les lieux les plus prestigieux à Monaco, New York …

Une unité de production voyait le jour en Allemagne, mariant haute technologie et artisanat. Elle employait 300 ouvriers parmi les plus qualifiés.

La Maybach était comme son ancêtre des années 30 motorisée par un 12 cylindres en V. D’une cylindrée de 5513 cm3, ce moteur dérivé de celui de la Mercedes S 600, développait 550 ch. Chaque unité était assemblée à la main. On pouvait y lire le prénom et le nom du technicien qui s’en était occupé.

Esthétiquement, seul le logo contenant le double M rappelait le passé. Le style restait finalement proche de celui de la série S.

Sa sortie officielle intervenait au Mondial de l’Automobile de 2002.


Maybach Exelero

Maybach Exelero - side-face / profil

Maybach Exelero – side-face / profil

Maybach présentait à Berlin en mai 2005 l’Exelero, une étude de style mais surtout une voiture de records, construite à la demande du fabricant de pneumatiques Fulda. Son style évoquait le prototype Maybach SW 38 de 1939. A l’époque, cette voiture profilée avait atteint avec son 6 cylindres de 140 ch la barre des 200 km/h, afin de tester les pneumatiques de la marque Fulda à très haute vitesse. Le dessin de l’Exelero résultait de propositions d’élèves de la section transports de l’Ecole polytechnique de Pforzheim en Allemagne. Stola de Turin en assura l’assemblage.

Maybach Exelero - interior / intérieur

Maybach Exelero – interior / intérieur

L’Exelero pour sa part fut chronométrée à 351,45 km/h sur le circuit de Nardo le 1er mai 2005, performance remarquable pour ce monstre de 5,89 m de long et de 2,14 m de large, pour un poids de 2730 kg, avec deux places. Le V12 avait été poussé jusqu’à 700 ch, grâce notamment à un accroissement de la cylindrée de 5,9 litres.

Maybach Exelero - V12 - engine / moteur

Maybach Exelero – V12 – engine / moteur


Mercedes-Maybach

Le nom de Maybach profitait d’une nouvelle renaissance en février 2015, sous la forme d’un département luxe de Mercedes, une entité à part entière dénommée Mercedes Maybach, à l’instar de Mercedes AMG pour les versions sportives.

Recemment,

Le groupe Daimler appose la marque Maybach sur une version spécifique de la Mercedes-Benz Classe S. Trois versions sont annoncées : la Mercedes-Maybach S 600 à moteur V12 6.0 biturbo de 530 chevaux sera épaulée par la Mercedes-Maybach S 500 à moteur V8 4.7 de 450 ch, puis par la Mercedes-Maybach S 400 4MATIC à moteur V6. Ces limousines, de 5,45 m, reposent sur un empattement allongé de 20 cm, au profit des passagers.

Gottlieb Daimler’s motto was Das Beste oder nichts (‘The best or nothing at all'; ‘Nothing but the best’). Mercedes-Benz adopted this motto as their slogan in 2010.


Vision Mercedes-Maybach 6

Vision Mercedes-Maybach 6 – Teaser


The 2+2‑s eater is a homage to the glorious age of the aero coupés and consciously carries this tradition forward into the future. The coupé reinterprets classic, emotional design principles in an extreme way, following the Mercedes design philosophy of sensual purity.

Design de Vision Mercedes-Maybach 6

En 2016, mi-août, lors de la Monterey Car Week, au Concours d’Elégance à Pebble Beach, le groupe Daimler a présenté le concept électrovaisseau amiral dénommé Vision Mercedes-Maybach 6. Ce grand coupé de 5,7 m, qui peut accueillir que 4 personnes dans un grand espace.

D’un style rétro, le concept rend hommage aux « aéro coupés » des années trente tel que Bugatti Atlantic de 1934 ou Maybach Zeppelin DS8 Stromlinie de 1932. L’aspect moderne est inspiré du concept IAA ou la SLS AMG Electric Drive

Vision Mercedes-Maybach 6


Study of an ultra-stylish luxury-class coupé: the Vision Mercedes-Maybach 6. The 2+2 seater is a homage to the glorious age of the aero coupés and consciously carries this tradition forward into the future. The coupé reinterprets classic, emotional design principles in an extreme way, following the Mercedes-Benz design philosophy of sensual purity.

« Our glamorous coupé, the Vision Mercedes-Maybach 6, represents the ultimate in contemporary luxury. It is hot and cool. With its intelligent appeal and reduced, technoid look, it perfectly embodies our design philosophy of sensual purity and our pursuit of aerodynamic efficiency. » - Gorden Wagener, Head of Design at Daimler AG

Vision Mercedes Maybach 6 - Daimler - 2016 - front-face / face-avant

Vision Mercedes Maybach 6 – Daimler – 2016 – front-face / face-avant

Vision Mercedes Maybach 6 - Daimler - 2016 - front side-face / profil avant

Vision Mercedes Maybach 6 – Daimler – 2016 – front side-face / profil avant

Vision Mercedes Maybach 6 - Daimler - 2016 - side-face / profil

Vision Mercedes Maybach 6 – Daimler – 2016 – side-face / profil

Vision Mercedes Maybach 6 - Daimler - 2016 - top rear / toit arrière

Vision Mercedes Maybach 6 – Daimler – 2016 – top rear / toit arrière

Les dimensions du Vision Mercedes-Maybach 6 sont imposantes : 2,1 m de large pour 1,33 m de haut, avec au bout du long capot avant, une grande calandre. On remarquera les portes papillon héritage de la Mercedes-Benz 300 SL, une ligne de toit stoppé par deux petites vitres arrière donnant sur un long porte à faux arrière. Le concept repose sur des roues et jantes de 24 pouces..

Vision Mercedes Maybach 6 - Daimler - 2016 - open doors

Vision Mercedes Maybach 6 – Daimler – 2016 – open doors

Witness the Vision Mercedes-Maybach


The large coupé is set to make its debut at Monterey Car Week, which will take place on the Monterey Peninsula between 16 and 21 August 2016. The final event on 21 August will be the Pebble Beach Concours d’Elégance.

Moteur de Vision Mercedes-Maybach 6

Pas de V12, comme on pourrait penser sous ce long capot et derrière l’imposante calandre. Le capot accueille une soute à bagages. En fait, quatre moteur se repose au sein des quatre roues du coupé. La puissance cumulée est annoncée pour 750 ch et l’autonomie serait de 200 miles soit 321 km. Les performances pour ce concept est annoncé pour 4 s sur la 0 à 100 km, avec une VMax de 250 km/h.

Vision Mercedes Maybach 6 - Daimler - 2016 - wheel / jante

Vision Mercedes Maybach 6 – Daimler – 2016 – wheel / jante

The Vision Mercedes-Maybach 6 is designed as an electric car. Thanks to its four compact permanent magnet synchronous electric motors, it features all-wheel drive. The output of the drive system is 550 kW (750 PS). The shallow underfloor battery has a usable capacity of approx. 80 kWh.

La motorisation est électrique avec 4 moteurs, un dans chacune des roues, alimentés par une batterie.

La batterie, d’une capacité de 80 kWh, est logée dans le plancher. 100 km d’autonomie peuvent être récupéré en quelques minutes sur une borne de recharge rapide de 350 kW. Le recharge de la batterie peut également s’opérer sans branchement, via un champs magnétique.

Vision Mercedes Maybach 6 - Daimler - 2016 - interior / intérieur

Vision Mercedes Maybach 6 – Daimler – 2016 – interior / intérieur

L’intérieur est moderne et épurée, proposant des technologie d’interface high-tech allié aux matériaux luxueux. Le système d’affichage tête haute est directement intégré sur le pare-brise et divers compteurs subsistent comme l’héritage de l’automobile.

Study of an ultra-stylish luxury-class coupé: The ultimate in luxury: Vision Mercedes-Maybach 6

Stuttgart/Pebble Beach. Every August classic car fans from around the world converge on Pebble Beach in California for a very special beauty contest. This gathering of magnificent classic cars is the perfect place to premiere the exclusive Vision Mercedes-Maybach 6, a sensational luxury-class coupé. The 2+2‑s eater is a homage to the glorious age of the aero coupés and consciously carries this tradition forward into the future. The coupé reinterprets classic, emotional design principles in an extreme way, following the Mercedes design philosophy of sensual purity.

The Vision Mercedes-Maybach 6, which measures almost six metres in length, is designed as an electric car. The drive system has an output of 550 kW (750 hp). The shallow underfloor battery allows a range of over 500 kilometres according to the NEDC (over 200 miles according to EPA).

The large coupé is set to make its debut at Monterey Car Week, which will take place on the Monterey Peninsula between 16 and 21 August 2016. The final event on 21 August will be the Pebble Beach Concours D’Elégance.

With its sensual, emotional design (‘hot’) and intelligent details (‘cool’), the Vision Mercedes-Maybach 6 represents the ultimate in luxury. The classic aesthetic proportions of the show car – the extremely long bonnet, the low roof line and the rearward positioning of the greenhouse – recall the aero coupés of days gone by. But this is not retro design – this is a reinterpretation of classic, aesthetic principles.

At the same time the design is something unexpectedly new – cool, technoid and reduced. This is exemplified by the aerodynamically intelligent basic shape. Even without aids such as spoilers, the airflow hugs the contours of the vehicle body and only breaks away very late at the tail end of the vehicle. Then there is the surprisingly technoid character of the narrow lights, the partially transparent rims and the split rear window.

‘Our glamorous coupé, the Vision Mercedes-Maybach 6, represents the ultimate in contemporary luxury. It is hot and cool. With its intelligent appeal and reduced, technoid look, it perfectly embodies our design philosophy of sensual purity and our pursuit of aerodynamic efficiency.’ - Gorden Wagener, Head of Design at Daimler AG

Clearly defined contours and organically formed wings stand in contrast to the sharply drawn, extended feature line on each side which defines the upper vehicle body from the radiator grille across the entire length of the vehicle to the rear. Below this, the main body has a bulging, muscular look, extending across the entire flank. There is also a striking contrast between the Maybach red paintwork and the chrome strips which sit above the wheel arches and in the centre of the bonnet and boot lid.

A reinterpretation of the Mercedes-Maybach radiator grille with its fine, vertical struts accentuates the front end. The grille was inspired by a pinstriped suit. The radiator grille rests on two aerodynamically shaped supports on the outer right and left of the bumper.

The distinctive 24-inch wheels are a development of the aero rim from the Concept IAA (Intelligent Aerodynamic Automobile). A transparent shield in the vehicle colour provides a view of the aluminium spokes behind it.

A further highlight is provided by the gullwing doors, a hallmark Mercedes design element which has been brought up to date. They underline the sporty character of the vehicle’s silhouette and feature innovatively designed aluminium trim. The exterior mirrors designed as cameras are supported on the wings.

The extended, round ‘boat tail’ format of the Vision Mercedes-Maybach 6’s rear recalls a luxury yacht, and narrow tail lights which emphasise the width of the vehicle are integrated in its outer edges. Above this sit the two extremely shallow rear windows (‘split window’). Further distinctive features at the rear include the diffuser with aluminium frame and the air outlets behind the wheel arches.

The interior of the Vision Mercedes-Maybach 6 is a synthesis of intelligence and emotion and combines traditional Mercedes-Benz values with a new high-tech experience.

The dashboard wing curves across the door trim into the seat landscape, creating a 360° lounge. The new ‘inside out’ spatial design adds a particular touch of finesse. The sitting surface forms a horizontal, which transitions into the vertical of the doors and finally becomes the underside of the dashboard wing.

In addition to the flowing contours, the material composition produces a luxury experience of the highest order. Authentic materials and colours such as rose gold are used to create luxurious accents. The interior, with its high-quality leather trim, has a cool colour scheme which perfectly underlines the digital innovations. The sitting surfaces have a Chesterfield look. In the doors and dashboard the traditional wood trim softens the appearance of the digital control and display interfaces. As a contrast to the digital world of the displays, elm is used in the floor area, creating a refined yachting look. Elm is the palest open-pore wood which Mercedes-Benz is currently working on for series use.

In the front luggage area of the Vision Mercedes-Maybach 6 is a set of two suitcases, exclusively created for the vehicle. Here too the designers have followed the sensual, pure design idiom of Mercedes-Benz. Plenty of space has also been provided for further additions such as picnic accessories or personal items.

Ever since Mercedes-Benz invented the car 130 years ago, driving has been a source of enjoyment and delight. With the increase in digitisation comes a simultaneous need for sustainable analogue solutions, the design of which has been emphasised and in places exaggerated in the concept car. In the Vision Mercedes-Maybach 6 this can be seen above all in the « hyperanalogue » instruments with needles and circular, crystal-look displays.

The classic circular instruments are combined with deep displays and act as a reference to the unique history of Mercedes-Benz. In contrast, other display elements are digitally integrated into a continuous glass trim part. Information about the seat, for example, can be shown on this digital strip. Map information is also shown in the front area of the strip. Menu content is extended along a digital line which extends to the sides as far as the occupants, who can set their own content ergonomically using touch control.

The front windscreen serves as a transparent display: driving-related data and geographical information is shown across its full width, augmenting the outside world with additional information. This information can be controlled and adjusted by the occupants using gestures.

The luxury padded leather upholstery is a particular highlight. Its traditional look is combined with future technology here – the buttons which would normally be trimmed in leather have been replaced in the upholstered surfaces by miniature ‘body sensor displays’. These scan the passengers and monitor, for example, their vital functions. As a result, comfort features such as seat climate or the massage function, for example, can be activated or the seat settings adjusted to the passenger. The sensors embedded in the upholstery also record the incidence of light, the colour of the occupant’s clothing and the ambient temperature. This information can be used to trigger new, emotional lighting effects in the interior.

The concept car aims to embody the ultimate in luxury, and this is underlined by the fact that the driver can switch to digital/autonomous mode. Another highlight is offered by the floating, transparent centre tunnel, which visualises the drive system’s electrical energy flow for the occupants.

The side sills, illuminated by LED light strips, clearly underline the fact that the Vision Mercedes-Maybach 6 is designed as an electric car. Thanks to its four compact permanent magnet synchronous electric motors, it features all-wheel drive. The output of the drive system is 550 kW (750 hp). The shallow underfloor battery has a usable capacity of approx. 80 kWh. This not only allows performance characteristics typical of a sports car (acceleration from 0‑1 00 km/h in under four seconds, top speed electronically governed at 250 km/h) but also a range of over 500 kilometres according to the NEDC (over 200 miles according to EPA).

The quick-charge function is also visionary: as a result of DC charging based on the CCS standard, the system allows an impressive charging capacity of up to 350 kW. In just five minutes enough power can be charged to achieve an additional range of around 100 kilometres.

The battery can either be charged via a cable connection at a public charging station or a conventional domestic outlet or, for even more convenience, it can be charged wirelessly, via an electromagnetic field.

With its impressive dimensions, the Vision Mercedes-Maybach 6 (length/width/height: 5700/2100/1328 millimetres) is the first luxury coupé in the series of visionary design show cars from Mercedes-Benz. These include the Vision EnerG‑Force (Los Angeles, November 2012), AMG Vision Gran Turismo (Sunnyvale, 2013) and Vision Tokyo (Tokyo, 2015). Thanks to the global nature of the Mercedes-Benz Design function, these concept vehicles take cues from local trends in design, culture and mobility and make these the focal point of the respective mobility concept. At the same time these show cars are looking far into the future.

Mercedes-Maybach stands for the ultimate in exclusivity and individuality. The target group is made up of status-oriented customers. The current vehicles include the Mercedes-Maybach S 500 and S 600 models, launched in February 2015, which blend the perfection of the Mercedes-Benz S‑Class with the exclusivity of Maybach. A special protection version, the Mercedes-Maybach S 600 Guard, is the world’s first passenger car to meet the highest ballistic protection level for civilian vehicles, VR10.

The most recent model is the Mercedes-Maybach S 600 Pullman with face-to-face seating. Launched at the beginning of 2016, it adopted the mantle of absolute top-of-the-line model.


Source et images :
Daimler


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Ewen LJ

Team Principal - Fondateur du concept-site superblog DESIGNMOTEUR. Web designer, entrepreneur, passionné par le web, la photographie entre autres et les voitures... depuis toujours soit depuis +25 ans. Depuis octobre 2012, J’écris quelques mots en tant que passionné de l’automobile, de la moto et des sports mécaniques, en axant mes sujets sur le design automobile, la motorisation du véhicule, la communication visuelle des constructeurs, le marketing de la marque, sur l'Économie de l'industrie automobile et sur d'autres thèmes tels que la Mode, l'Art, le Cinéma, le Jeu Vidéo et ses relations avec l'Automobile.

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