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Histoire, économie, gestion et entreprise : BMW, Mercedes-Benz, AMG

Partie I :
Histoire, économie, gestion et entreprise : Beau de Rochas, Otto, Daimler, Maybach, Mercédès, Porsche

Partie II :
Histoire, économie, gestion et entreprise : Mercedes-Benz, Audi, Volkswagen, Porsche

Karl Rapp nait le 24 septembre 1882 à Ehingen (Danube) en Allemagne.
Gustav Otto naît le 12 janvier 1883 à Cologne en Allemagne.

Otto moteur et fis

Fils de l’ingénieur inventeur de moteur à essence allemand Nikolaus Otto (premier moteur atmosphérique est construit en mai 1867).

Dans les années 1870, son père Nikolaus Otto met au point le premier moteur à quatre temps avec Gottlieb Daimler (fondateur de Daimler Motoren Gesellschaft (DMG) qui deviendra le futur Mercedes-Benz), et fonde l’entreprise industrielle Deutz AG (où travaillera entre autres Ettore Bugatti en 1907).

En 1911, âgé de 28 ans, Gustav Otto transforme un champ en terrain d’aviation et fonde la société « Gustav Otto Flugmaschinenfabrikun », usine de moteur d’avion dont il est pionnier à Munich en Bavière, là où se situe aujourd’hui le siège social de la firme bavaroise Bayerische Motoren Werke Aktiengesellschaft en forme de building « quatre cylindres ».

Karl Rapp poursuit des études d’ingénieur en mécanique puis travail chez le constructeur automobile Züst entre 1908 et 1911 puis chez Daimler-Benz jusqu’en 1912. Il fonde l’industrie aéronautique ,Rapp Motorenwerke GmbH’ à Munich le 15 février 1912 pour fabriquer et commercialiser des aéronefs biplans et monoplans. Il dissout et recrée une nouvelle société pour fabriquer et vendre des moteurs de tous types, en particulier les moteurs à combustion interne pour les aéronefs et les véhicules à moteur.

La société s’est rapidement développée et emploie 370 collaborateurs en 1915.

Au début de la Première Guerre mondiale, la société a été l’une des principales entreprises de la Bavière pour l’effort de guerre, et semble avoir acquis une certaine réputation, en dépit du fait qu’aucune des conceptions et des développements réalisés ne connaisse un véritable succès.

Rapp et Otto

En 1913, Gustav Otto s’associe avec l’inventeur industriel Karl Rapp, fabricant de moteurs de Munich. Ils fusionnent leurs deux usines ,Rapp Motoren Werke’ et ,Gustave Otto Flugmaschinenfabrik’, le 7 mars 1916 en ,Bayerische Flugzeug Werke’ (BFW).

En 1916, Karl Rapp vend sa société à Gustav Otto qui la fusionne avec sa société A.G.O sous le nom de ‘Bayerische Flugzeugwerke AG’ (BFW), qui deviendra plus tard ,Bayerische Motorenwerke GmbH’. Karl Rapp démissionne de la société à ce moment-là, très probablement en raison de problèmes de santé. Le 4 octobre 1917, Franz Josef Popp lui succède en tant que PDG. Après avoir vendu et quitté la société Rapp, il est devenu ingénieur en chef de l’industrie ‘L.A. Riedlinger Machine Factory’ jusqu’en octobre 1923.

La création de BMW

BMW motoriste d’avions

En 1917, le 21 juillet les deux associés renomment leur firme ,Bayerische Motoren Werke’ AG (BMW) (en français : usine bavaroise de moteurs) avec pour emblème le célèbre écusson rond qui représente une hélice d’avion symbolique aux couleurs de la Bavière, le blanc et le bleu.

Cette origine du logo est toutefois contestée car lorsque l’entreprise devient la ,Bayerische Motoren Werke’, en 1917, ses dirigeants décident d’utiliser les couleurs de la Bavière. Toutefois, pour ménager les susceptibilités de la monarchie très centralisatrice à l’époque (l’Allemagne n’est unie que depuis 1871) et éviter de raviver les tendances régionalistes, les couleurs bavaroises sont inversées, le bleu passant avant le blanc. Plus tard, un lien est fait avec la symbolisation d’une hélice. Les services de marketing y voyant des avantages laissèrent la légende perdurer.

En 1919, le pilote Franz Zeno Diemer établit un record mondial d’altitude à 9 760 mètres avec un biplan motorisé par un moteur Type IV BMW.

BMW motoriste de motos, camions et voitures

Le 13 août, suite à la capitulation de l’Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale, le traité de Versailles impose aux usines BMW qui emploient alors 3500 personnes, d’arrêter leur production de moteurs d’avions pour lesquels ils ont une solide réputation.

À la suite de la défaite de l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, BMW se voit lui interdit de produire des avions ainsi que des moteurs pour son pays, et l’entreprise fut donc forcée de se reconvertir. Elle se diversifia et produisit des moteurs pour motocyclettes (1922, avec un bicylindre à plat dessiné par Max Friz), camions et voitures. La production de motos prit de l’importance, avec un investissement important dans la compétition.

BMW se reconverti alors dans la fabrication de camions et de motos dont le premier modèle « BMW R32 » est commercialisé en 1923.

BMW motoriste de motos

BMW commence à produire des moteurs de motos après l’interdiction de produire des moteurs d’avion stipulée par le traité de Versailles signé en 1919. Au début, BMW copie les moteurs Douglas, boxer à soupapes latérales et dont les cylindres sont montés longitudinalement. Ces moteurs sont vendus à des assembleurs comme Victoria ou Helios.

BMW rachète Helios et redessine complètement la moto, avec un moteur 500 cm³ dont les cylindres sont cette fois orientés traditionnellement transversalement face à la route, avec une transmission par arbre sans cardan (il n’y a pas de suspension arrière), une suspension avant par ressorts à lame, et pas de frein avant : nous sommes en 1923, et c’est la R32.

En 1924, sort la BMW R37, à moteur culbuté, une machine très moderne pour l’époque, où l’on rencontre majoritairement des moteurs à soupapes latérales et des composants mécaniques fonctionnant à l’air libre. En 1925, sort la R39, une 250 monocylindre culbutée (il y aura des monocylindres de 200 à 400 cm³). En 1928, sort la R63, une 750 cm³.

Dans l’avant-guerre, BMW commercialise plusieurs modèles 250 et 350 cm³ monocylindres, toujours 4-temps, avec arbre et cardan, à cadre tube ou en tôle emboutie.

BMW sera la première marque à équiper ses motos d’une fourche télescopique en 1935.

En 1929, une BMW atteint 216,75 km/h, pilotée par l’allemand Ernst Jakob Henne.

BMW motoriste d’avions, de motos, camions et voitures

En dehors d’un record d’altitude clandestin en 1920 (9 760 mètres), la production de moteurs d’avions reprit dans les années 1930, d’abord avec la fabrication sous licence de moteurs américains Pratt & Whitney, puis avec le moteur radial BMW 801 qui équipa le Focke-Wulf Fw 190. Entre 1939 et 1943, BMW développe le moteur à réaction BMW 003, considéré comme le premier turboréacteur moderne au monde avec son compresseur axial et son étage de combustion annulaire.

En 1928, BMW rachète le constructeur allemand Dixi dont les usines sont situés à Eisenach et se lance dans l’assemblage de la minuscule Austin Seven anglaise dont Dixi a acquis la licence de construction. C’est ainsi que naît en 1929 la 3/15 PS (3 vitesses, 15 ch). La principale modification aura été de passer toute la visserie et boulonnerie des pas Whitworth aux pas métriques. Une 3/15 PS gagne la Coupe des Alpes en 1929.

En 1930, sort un modèle nommé Wartburg, de 748 cm3. En 1933 sortent la 303, équipée d’un 6-cylindres de 1 773 cm3 et la 315 de 1 490 cm³.

Les activités motocyclistes continuent, puisque la 100 000e moto sort en 1938 et que le record de vitesse passe à 279,5 km/h en 1939. Le modèle R75 avec side-car équipera l’armée.

La conversion de BMW

BMW motoriste de motocyclettes et d’équipements ménagers et électroménagers

En 1945, l’usine de Munich est presque totalement détruite et celle d’Eisenach en Thuringe est occupée par les Soviétiques. Ceux-ci vandalisent les usines et s’emparent de la technologie de BMW. La société doit alors se contenter de la production de motocyclettes et d’équipements ménagers et électroménagers.

En 1952, l’entreprise d’Eisenach est nationalisée. Jusqu’à cette période, l’usine de Munich n’avait jamais produit de voitures. En 1952, la production d’automobiles démarre avec des modèles faisant pâle figure à côté de leur concurrent direct, l’allemand Mercedes-Benz. À cette époque, BMW fabrique aussi bien un 8-cylindres (la 502) que l’Isetta, petit véhicule urbain, sous licence italienne ISO Rivolta, équipé d’un monocylindre quatre-temps issu d’une moto de la gamme de l’époque (200 000 exemplaires vendus).

La reprise en main de la gestion de la société par Herbert Quandt, fils de l’industriel Günther Quandt, qui devient un des principaux actionnaires, réoriente radicalement la stratégie de l’entreprise, axée sur des modèles plus abordables et plus proches de la demande. Il fait table rase de la hiérarchie préexistante et introduit un système basé sur la méritocratie dans la culture de l’entreprise, ce qui permet à celle-ci de connaître un essor sans précédent.

BMW motoriste de motos et de voitures sportives

La BMW 1500 est lancée en 1961 au Salon de l’automobile de Francfort, ce qui tourne une page dans l’histoire de la marque. Motos et voitures font gagner à BMW sa notoriété lors de confrontations sportives.

BMW motoriste de motos et de motos sportives

De 1950 à 1972, BMW continuera ses flat-twins à cardan, avec la Série 2, reconnaissable à sa fourche Earles (bras oscillant). La couleur est le noir, parfois blanc, rarement rouge. En 1954, BMW produit une moto de course, la RS ,Rennsport’, équipée d’une fourche Earles, qui sera fameuse sous le nom de R 54. D’une cylindrée de 500 cm³ développant 52 ch elle pouvait atteindre 205 km/h. La RS sera fabriquée jusqu’en 1957. La firme restera victorieuse en compétition avec la RS et la RS Sidecar jusqu’aux années 1970.

En 2006, BMW inaugure un tout nouveau moteur bicylindre en ligne vertical avec la F800. Il reprend le calage à 360° du flat-twin, gage d’une grande disponibilité, et développe 85 ch à 8 000 tr/min. La F800 se décline en sport GT (S), GT (ST), à transmission par courroie, et GS. Légères, vives, maniables, elles veulent élargir la clientèle BMW.

En 2009, BMW s’engage avec la BMW S1000RR en championnat du monde de Superbike avec les pilotes Troy Corser et Ruben Xaus. Dès la saison suivante Corser monte sur le podium à Monza (Italie), et confirmera avec une pole position et une nouvelle troisième place à Misano (Saint-Marin). En 2011, Leon Haslam réalise trois podiums (trois fois troisième) et termine le championnat en cinquième position. En 2012, BMW remporte six courses avec le pilote italien Marco Melandri.

En 2010, Ayrton Badovini est sacré champion du monde dans la catégorie Superstock 1000 (en) au guidon de la fameuse BMW S 1000RR. L’Italien assure la réussite de la marque en remportant la totalité des courses de la saison.

Erwan Nigon remporte le championnat de France superbike sur la S1000RR devant son coéquipier Sébastien Gimbert, offrant à Bayerische Motoren Werke Motorrad France le premier doublé.

BMW motoriste de voitures sportives

Depuis longtemps, BMW a compris que le sport automobile est un vecteur en termes d’image et de ventes. Aussi, BMW a participé directement ou aux travers d’équipes officielles ou clientes à diverses compétitions automobiles :

Voitures de tourisme : multiple vainqueur des 24 heures de Spa-Francorchamps et des 24 Heures du Nürburgring, champion(s) d’Europe et du Monde et 1er à de nombreux championnats nationaux.

Rallyes : vainqueur d’une manche du championnat du monde, Tour de Corse 1987 avec la M3 e30 gr. A du français Bernard Béguin (team Prodrive) et premier à divers championnats nationaux.

Circuit : en Allemagne, de très nombreux succès dans la fameuse série : D.T.M. (9 titres de champion).

Formule 1, motoriste de l’écurie Brabham : champion du monde des pilotes de F1 en 1983 avec Nelson Piquet, et en tant qu’équipe : une victoire au Grand Prix du Canada 2008 avec Robert Kubica.

Endurance : vainqueur des 24 heures du Mans 1995 en tant que motoriste de la McLaren F1 GTR et des 24 heures du Mans 1999 avec la BMW V12 LMR.

Participations au rallye-raid Le Dakar via le team X Raid.

BMW et Alpina

Dans les années 1970, BMW a collaboré avec Alpina pour la mise au point de la 3.0 CSL allégée, une voiture de sport qui sera utilisée en compétition

Alpina est un constructeur automobile allemand spécialisé dans les segments haut de gamme et sportif dont les modèles, produits en petite série, sont basés sur ceux du constructeur BMW.

Alpina est à l’origine un préparateur automobile créé en 1965 qui, depuis 1983, est reconnu comme constructeur automobile. Alpina privilégie l’aménagement intérieur et la performance et utilise les modèles d’un autre constructeur allemand, BMW, comme base pour ses véhicules. Diverses modifications sont apportées au modèle d’origine, notamment au niveau du moteur, du châssis, de la boîte de vitesses, de l’aérodynamique, des finitions intérieures plus luxueuses, etc. Les ventes dépassent les 1 700 véhicules pour la première fois en 2014.

Alpina travaille étroitement en collaboration avec BMW, faisant par exemple fabriquer certains de ses modèles par BMW et certains de ces modèles faisant partie de la gamme BMW en Amérique du Nord.

BMW motoriste de F1 et de F1

BMW fait ses débuts en F1 dans les années 1950 de manière anonyme. Après une seconde tentative échouée à la fin des années 1960, BMW revient en F1 en 1982 avec un moteur 4 cylindres Turbo. Après une première victoire lors du Grand-Prix du Canada 1982, la consécration arrive en 1983 lorsque BMW devient le premier motoriste de l’ère turbo à être sacré champion du monde, avec Nelson Piquet. Entre 1984 et 1986, le moteur TAG Porsche pour McLaren, domine largement la discipline, BMW ne parvient pas à lutter avec ses équipes Brabham, Arrows et Benetton. Fin 1986, BMW se retire et confie le développement de ses moteurs à Megatron. Moteur conçu par BMW sous le nom BMW M12/13 Turbo C et engagé sous le nom Megatron en 1987 et 1988.

Megatron était un moteur de Formule 1 dérivé du bloc à 4 cylindres 1 500 cm³ turbocompressé BMW Il a équipé les monoplaces de l’écurie Arrows pendant les saisons 1987 et 1988 et les Ligier en 1987. Le Megatron a participé à 32 Grands Prix. Son meilleur résultat en course est une troisième place (Eddie Cheever sur Arrows A10B au GP de Monza en 1988) et sa meilleure qualification est une cinquième place sur la grille, toujours par Cheever lors de la même épreuve.

Ce moteur a fait ses débuts en course suite au retrait officiel de BMW. John J. Schmidt, qui avait fait sienne la phrase : « La course de chevaux est peut-être la course des rois, mais la course automobile est le sport des sociétés », responsable de Megatron Inc.n filiale de United States Fidelity and Guaranty Insurance (USF&G, sponsor principal d’ Arrows), avait convaincu la maison-mère de financer l’exploitation et le développement du moteur.

L’aventure Megatron prit fin lorsque la FIA modifia son règlement en interdisant le moteur turbocompressé pour le remplacer par un 3,5 litres atmosphérique pour la saison 1989.

De 1995 à 1998, BMW motorise la McLaren F1 GTR (la sportive sur base de la 1994 McLaren F1 road car) qui remporte à la surprise générale les 24 heures du Mans 1995. En 1998, BMW se lance officiellement avec la BMW V12 LM mais cette première édition est un échec avec un abandon précoce des deux voitures. En 1999, BMW remporte l’épreuve.

Audi Sport North America domine largement le championnat et BMW, qui ne défend pas son titre au Mans, termine second du championnat derrière Audi et quitte l’endurance pour la Formule 1.

BMW effectue son retour en F1 en 2000, avec la prestigieuse équipe Williams, qui cherche un digne successeur à Renault. Alors que l’hiver est désastreux, semant le doute auprès des observateurs, la réponse de BMW ne tarde pas, avec une excellente première saison terminée à la troisième place. De 2001 à 2004, le moteur BMW est considéré comme le plus puissant du plateau, mais cela ne permet pas à Williams de lutter pour le titre, mais seulement pour des victoires. En 2005, Williams n’a toujours pas progressé, et BMW souhaite devenir propriétaire de son équipe. Franck Williams ne souhaitant pas vendre son équipe, BMW se tourne vers Sauber qu’il rachète à l’été 2005. BMW se retirera de la F1 fin 2009.

Le 29 juillet 2009, BMW annonce son retrait de la compétition à la fin de la saison 2009 et la revente de l’écurie1. Peter Sauber rachète son ancienne équipe mais son inscription au championnat du monde demeure BMW Sauber.

En 2010 BMW quitte la Formule 1 et met son écurie en vente. Faute de repreneur, Peter Sauber décide de racheter son ancienne équipe pour éviter sa liquidation. Pour des raisons financières, le nom BMW Sauber F1 Team est conservé pour son engagement en championnat du monde de Formule 1. En 2011, Peter Sauber obtient l’autorisation de reprendre l’appellation initiale de l’équipe qui est engagée sous la dénomination Sauber F1 Team en championnat du monde.

BMW motoriste de voitures

Les modèles de la marque sont identifiés par un nombre à trois chiffres, le premier correspondant à la catégorie de véhicule, les deux autres à la cylindrée du moteur (sauf exceptions) suivi d’une lettre indiquant le carburant utilisé ou le type de transmission.

Les séries principales actuelles sont :

Série 1 : berline compacte, disponible en 3 ou 5 portes.
Série 2 : coupé et cabriolet, M235i 326 ch avec 6 cylindres13
Série 3 : berline familiale, également disponible en break.
Série 3 Gran Turismo : berline familiale ou PAS (Progressive activity sedan).
Série 4 : coupé, coupé-cabriolet et coupé 4-portes.
Série 5 : berline routière, également disponible en break.
Série 5 Gran Turismo : berline routière ou PAS (Progressive activity sedan).
Série 6 : coupé, coupé 4 portes Grand Tourisme et cabriolet .
Série 7 : berline de prestige, haut de gamme.
Série 8 : coupé Grand Tourisme.

X1 : SAV (Sports activity vehicle).
X3 : SUV (Sport utility vehicle) entrée de gamme.
X4 : SAC (Sports activity coupe) selon la définition de BMW14,15.
X5 : SUV (Sport utility vehicle) haut de gamme.
X6 : SAC (Sports activity coupe) selon la définition de BMW16.

BMW Motorsport : véhicules sportifs et haut de gamme déclinés sur :
les Séries 1, 3, 5, 6, Z3, Z4, X5, X6 à travers les Séries 1 M Coupé, M3, M5, M6, Z3 M, Z4 M, X5 M et X6 M.

BMW série Z : coupés et/ou roadsters : Z1, Z3, Z4, Z8.

BMW série i : berline compacte électrique i3, voiture de sport hybride i8.

Les modèles à quatre roues motrices sont désignés par la lettre « x » (pour Xdrive), par exemple : 330 xi. Les coupés sont désignés par la lettre « c », par exemple : 650 ci (mais les coupés Série 3 et Série 6 ont désormais abandonné le « c »). Depuis 2009, BMW utilise l’appellation « sDrive » pour certains de ses véhicules à propulsion et « xDrive » pour tous ses véhicules à transmission intégrale 4×4.

Le 29 juillet 2013, BMW ajoutera la lettre « i » pour ses modèles électriques, en commençant par la présentation de la i3 puis de la i817 qui feront ensuite leurs premières apparition mondiale au Salon de Francfort 2013.

Le carburant de prédilection de la marque fut d’abord l’essence. Actuellement, pour ces modèles, un « i » en fin signifie, « à injection » (exemple : 330 i). Lorsqu’un « d » vient s’adjoindre à la fin du nombre du modèle, c’est qu’il s’agit d’un modèle à moteur Diesel (exemple : 330 d). Toutefois, il y a eu quelques variantes au cours de l’histoire. Les modèles Diesel furent aussi désignés par « td » ou « tds » (exemple : 524 td ou 725 tds). Pour les modèles à essence, l’après choc pétrolier a fait apparaître des versions dites « économiques » aujourd’hui disparues et affublées d’un « e » (exemple : 525 e). La désignation « tii » a aussi existé (la 2002 tii des années 1970). Aujourd’hui, si le plus gros de la diffusion des BMW est réalisé en Diesel sur le continent européen, le constructeur vend, à l’échelon mondial, principalement des versions à essence (très peu de versions Diesel proposées aux États-Unis, aucune au Japon ou en Chine notamment).

Depuis 1990, BMW a beaucoup travaillé sur la réduction des émissions de CO2 de ses véhicules. La consommation moyenne de ses berlines a été diminuée de presque 30 %. BMW vient de franchir une nouvelle étape avec les mesures Efficient Dynamics qui consistent en des solutions visant à réduire la consommation et les émissions des véhicules (pneus à faible frottement, indicateur de changement de vitesse pour changer de vitesse au moment opportun, rechargement de la batterie lors des phases de freinage et le moins possible en roulant, etc.).

En 1994, sous l’ère Bernd Pischetsrieder, la société prend le contrôle du Groupe Rover, successeur de British Leyland. Mais six ans plus tard, Rover continue à subir des pertes colossales et BMW cède Rover et Morris Garage au consortium britannique Phoenix Venture Holdings (en) (PVH).

BMW est une marque aussi innovatrice en termes de concept-car. L’exemple du concept GINA Light Visionary (GINA pour Geometry and Functions In N Adaptions) révélé le 9 mai 2008 est symbolique. Il a remis en question la vision dont le monde automobile se fait des véhicules modernes. La modification de la géométrie d’un véhicule pourrait permettre de grande économies en termes de consommations tout comme elles seraient encore réduites par le faible poids que pèserait une carrosserie en fibre extensible. Il s’agissait d’un concept donc d’une idée pour faire réagir, et non pas d’un réel projet.

En 1998, BMW rachète le fabricant de voitures de luxe Rolls-Royce, qui lance en janvier 2003 la Rolls-Royce Phantom, son premier modèle en tant que filiale de BMW.

En 2000, BMW vend Land Rover à Ford mais conserve Mini.

Depuis 2001, BMW commercialise une toute nouvelle version de la Mini.

En 2007, BMW rachète au groupe italien MV Agusta le constructeur de motos suédois Husqvarna que la marque intègre dans sa division moto, BMW Motorrad, et annonce poursuivre la production en Italie.

Le 31 janvier 2013, BMW vend Husqvarna au constructeur autrichien Pierer Industrie AG, pour se concentrer sur la production de véhicules urbains et électriques.

AMG

AMG est fondé en 1967 dans la ville de Burgstetten, par un ingénieur de Mercedes, Hans-Werner Aufrecht et son partenaire financier Erhard Melcher. Les trois initiales du sigle signifient ,Aufrecht Melcher Grossaspach’ (Grossaspach est la ville natale d’Aufrecht).

En 1971, AMG finit second à Spa-Francorchamps avec leur célèbre Mercedes 300 SEL 6,8 litres, une puissante berline qui les font remarquer d’une riche clientèle internationale, ce qui leur permet d’engranger quelques commandes.

En 1973, AMG commence à proposer un kit spécial dédié à la Mercedes série 8. Agréé par Mercedes, ce kit lui assure une notoriété auprès du grand public. L’entreprise emploie alors 40 personnes.

En 1978, AMG s’installe sur le site d’Affalterbach.

À partir de 1988, AMG et Mercedes ont travaillé ensemble, mais sans réel contrat, sur des voitures pour le championnat allemand de voiture de tourisme. Cette collaboration fut fructueuse dès la première année avec six victoires en DTM, le championnat de tourisme allemand.

Mercedes-Benz

Désigner une Mercedes avec précision est assez simple lorsque l’on connaît le fonctionnement des désignations.

Celle-ci se désigne par une Classe (Classe A, B, …).
Puis vient ensuite le nom de code interne qui est défini par une lettre et un numéro (W222, C216, X204, …).
Vient après le nom du modèle qui est défini par la cylindrée du moteur. Une lettre et un numéro, ou inversement, sont inscrits le plus souvent sur le coffre du véhicule (A180 CDI, qui a une cylindrée d’environ 1,8 L, CDI indique que c’est un moteur diesel).

Une carrosserie spécifique peut être désignée, mais principalement pour les véhicules anciens (AMG, Heckflosse, Ponton, …). Pour les véhicules d’aujourd’hui, un style intérieur peut être donné à la voiture, on peut le distinguer sur les portières avant (Classic, Avantgarde, …).

Et enfin, puisque chaque modèle peut avoir plusieurs moteurs différents, chacun d’eux est nommé comme les véhicules : une lettre et un numéro. La lettre commencera toujours par un M (Moteur) (M 180, …).

Exemple véhicule ancien : Mercedes-Benz Classe S – W111 – 230 S – Heckflosse – M 180.
Exemple véhicule actuel : Mercedes-Benz Classe G – W463 – G 63 AMG – 6×6 – .

Les différentes Classes : il y a actuellement 21 Classes différentes.

Classe A : véhicule le plus compact de la marque. Sa création a débuté en 1997, la première et la deuxième générations étaient des petits monospaces. Pour la troisième génération, les ingénieurs sont repartis d’une page blanche pour créer un « hatchback » pour venir concurrencer la BMW série 1 et l’Audi A3.

Classe B : cette gamme de monospace compacte a été créée en 2005 et est toujours d’actualité. Il y a actuellement 2 modèles désignés dans cette classe.

Classe C : elle fut créée en 1993 pour concurrencer BMW qui lança la E36 de la Série 3 deux ans plus tôt. Elle donna également naissance à une compétition dans le championnat allemand de voitures de tourisme : DTM. Cette classe comprend 4 modèles. Celle-ci se compose de véhicules Familiale de type berline, break et coupé.

Classe CL : de 1992 à 2014, ce fut la version coupé de la classe S.

Classe CLA : créée en 2013, c’est une déclinaison de la Classe A : une berline avec un style de coupé, reprenant le même concept que le CLS.

Classe CLK : basée sur la Classe E ce coupé était produit de 1997 à 2009. Après deux générations, sa remplaçante change de nom pour devenir Classe E Coupé.

Classe CLS : en production depuis 2004, le CLS introduit une nouveau concept de carrosserie : la berline avec des lignes de coupé. La concurrence des autres constructeurs allemands ne s’est pas fait attendre : Volkswagen Passat CC, BMW série 6 GranCoupé … Ce modèle luxueux se décline depuis la deuxième génération en version break : CLS ShootingBreak (break de chasse)

Classe E : modèle produit de 1976 à nos jour cette berline à propulsion est la concurrente des Jaguar XF et autres BMW Série 5. Disponible en berline, break ou coupé c’est le modèle central de la gamme Mercedes-Benz.

Classe G : produit depuis 1976 il a d’abord servi à l’armée car apprécié par ses capacités de franchissement. Après trois générations qui tiennent plutôt du restylage, le classe G a gardé sa plateforme d’origine ce qui en fait un mastodonte de la route (plus de 2 tonnes sur la balance). Ses lignes passées de mode ont fait de lui le nouveau chouchou de la jet set dans ses versions AMG (63 et 65).

Classe GL : conçu pour le marché américain depuis 2006, ce SUV est quand même vendu en Europe. Vendu avec 7 places, il est positionné au-dessus du Classe M dans la gamme. La deuxième génération est apparue en 2012 en arborant les nouveaux traits du constructeur.

Classe GLA : tout comme le CLA, il est basé sur la classe A. Comme le « G » l’indique ce véhicule est la version tous chemins de la petite A. Ses principales concurrentes sont l’Audi Q1 et le Range Rover Evoque.

Classe GLE : grand SUV sportif

Classe GLK : il tire sa plateforme de celle de la Classe C et est produit depuis 2008. En dessous du ML et au-dessus du CLA, sa deuxième génération concurrence le BMW X3 (premier des allemands sur le segment) et Volkswagen Tiguan entre autres.

Classe M ou ML : il a révolutionné le marché automobile en 1997, ce fut le premier SUV (Sport Utility Vehicle) haut de gamme hormis les Range Rover à trouver sa place en Europe. Fort de son succès la concurrence arrive rapidement : BMW et sont X5 ou encore Volkswagen avec son Touareg. Il en est maintenant (2014) à sa troisième génération, qui sera bientôt renouvelée par la marque : dénommé GLE.

Classe O : autobus

Classe R : monospace de la marque sortie depuis 2005

Classe S : en haut de la gamme Mercedes, la Classe est le porte-drapeau de la marque. Cette limousine est depuis 1950 LA référence, elle a inauguré l’airbag, l’ESP (contrôle de trajectoire) et l’ABS (anti-blocage des roues) avant tous les constructeurs. C’est la limousine la plus vendue au monde. Plusieurs versions sont au catalogue : la version rallongée S600 Pullman, limousine, châssis « court » et depuis 2014 la version coupé (CL auparavant).

Classe SL : né en 1952 de la version « 300 SL » (portes papillons), c’est un coupé cabriolet sportif, depuis 2002 avec un toit en tôle.

Classe SLK : coupé-cabriolet apparu en 1996.

Classe SLS : la Mercedes-Benz SLS AMG est un modèle du constructeur allemand Mercedes-Benz. Il reprend les ailes papillon de la 300 SL des années 1950.

Classe V : grand monospace

Mercedes-Benz et Mclaren

Classe SLR : La Mercedes SLR Mclaren est une hypercar que le constructeur automobile Mercedes-Benz et McLaren Automotive ont développé conjointement de 2003 à 2010, lorsque Mercedes-Benz possédait 40 % de McLaren. Sa désignation est un hommage à une voiture de course légendaire : le 300 SLR de 1955.

Simultanément, le SLR pour ,Sport, Leicht, Rennsport’ (« Sporty Light Racing » en anglais, « voiture de course légère » en français) rappelle les bolides Mercedes-Benz qui remportèrent tant de victoires dans les années 1930, ce qui leur valut leur célèbre surnom « Flèches d’Argent ». Elle était en concurrence direct avec l’Aston Martin DBS V12 et la Ferrari 599 GTB Fiorano. L’assemblage se faisait dans l’usine McLaren de Woking et la carrosserie était fabriquée dans son autre usine de Portsmouth. Elle a été développé pour rivaliser avec la Carrera GT de Porsche et la Ferrari Enzo.

La Mercedes SLR est le fruit de l’association de Mercedes-Benz avec la firme McLaren Automotive (constructeur de voitures de courses, et partenaire de Mercedes sur les Grands Prix de Formule 1). Ce modèle SLR est le fleuron de la gamme du constructeur allemand. Mercedes la veut être la digne héritière de ses illustres aînées, la 300 SL de course et 300 SL de route, construites dans les années 1950.

Ses performances exceptionnelles (vitesse de pointe de plus de 334 km/h, 0-100 km/h en moins de 4 secondes), sa conception très haut de gamme (structure en fibre de carbone, suspensions en aluminium, disques de freins en céramique) et sa production très limitée, McLaren devait produire 3 500 exemplaires à raison de 500/ans, expliquent son prix très élevé (de l’ordre de 450 000 euros).

La production est lancée le 17 novembre 2003. En 2006, Mercedes construit une SLR « 722 Edition », plus sportive que la SLR de base. En septembre 2007, une Mercedes-Benz SLR McLaren en version roadster est également disponible. Le 4 avril 2008, Mercedes annonce l’arrêt de production de la SLR. Le dernier coupé sortira des chaînes de production à la fin 2007 et la version roadster sera stoppée au début 2009.

Mais plus d’un an et demi plus tard, en décembre 2010, Mercedes relance la production de 21 véhicules avec des châssis et des pièces toujours en stock.

SLR Mclaren moteur V8 signé Mercedes-AMG

Sous le capot, la Mercedes-Benz et Mclaren est une sportive de haut niveau. Le moteur est un V8 signé Mercedes-AMG, entièrement fait à la main, avec une cylindrée de 5,4 litres et d’un compresseur à vis qui lui permettent de développer une puissance record de 460 kW / 626 ch et un couple maximum de 780 Nm, constant sur la vaste plage de régime comprise entre 3 250 et 5 000 tr/min. Grâce à ce package sous le capot moteur, la SLR McLaren Mercedes-Benz affiche des performances qui comptent parmi les meilleures de sa catégorie et peut atteindre la vitesse maximale de 334 km/h.

La SLR McLaren Mercedes-Benz se distingue par son moteur centré à l’avant, position qui favorise la répartition des masses et permet d’obtenir une dynamique de marche parfaite ainsi qu’une stabilité de freinage. Un cadre robuste en aluminium sert de support à ce moteur V8 implanté dans une position basse. Refroidisseur d’air de suralimentation à eau, technique à trois soupapes, graissage à carter sec et catalyseurs métalliques au nombre de quatre sont d’autres spécificités de ce puissant moteur.

Le châssis de la voiture est entièrement en carbone pour alléger au maximum le véhicule pour un poids total de 1 768 kg. En juin 2004, la SLR était testé au circuit de Nardò en Italie. Elle a effectué les 0-100 km/h en 3,8 secondes, les 0-200 km/h en 10,7 secondes et les 0-300 km/h en 30,6 secondes. Elle atteint la vitesse maximale de 334 km/h.

En 2006, Mercedes construit une SLR ‘722 Edition’ qui rend hommage au pilote anglais Stirling Moss et de son copilote Denis Jenkinson qui remportèrent la course des Mille Miglia en 1955. Les deux hommes sont alors à bord d’une Mercedes-Benz 300 SLR portant le numéro 722 signifiant l’heure de départ de la course, 7h22.

Sur cette version plus typée sport de la SLR, de nouveaux éléments aérodynamiques ont été inclus et optimisés, les jantes sont des 19 pouces noires en alliage léger et le cockpit a été restylé dans des tons plus sportifs. Le système de freinage est constitué de larges disques de frein en céramique assurant un freinage parfait. Elle arbore des logos ‘722’ sur les ailes avant. Ces caractéristiques sont directement issues des circuits de courses automobiles. Le V8 ne passe pas à 722 chevaux comme on aurait pu s’y attendre, mais à 650 chevaux, soit un gain de 24 chevaux par rapport à la première version ; le couple est désormais de 820 Nm et développe une puissance de 478 kW / 650 ch.

Toutes ces caractéristiques technologiques assurent des performances hors du commun. La vitesse de pointe est alors portée à 337 km/h, le 0 à 100 km/h effectué en 3,6 secondes.

Mercedes en compétition

L’histoire de Mercedes en compétition est aussi ancienne que la course automobile. La première période faste est celle des années 1930 où avec l’autre firme allemande Auto Union, les voitures à l’étoile à trois branches gagnent le surnom de Flèches d’Argent en exerçant une nette domination sur les épreuves disputées à l’époque.

Mercedes-Benz participe au championnat du monde de Formule 1 dès ses débuts dans les années 1950, et remporte deux titres des pilotes avec Juan Manuel Fangio en 1954 et en 1955. Les Flèches d’Argent sont également dans la même périodes des protagonistes majeures des 24 Heures du Mans où elles réalisent un doublé en 1952. Mais le 12 juin 1955 dans la Sarthe, le français Pierre Levegh est victime au deuxième jour de course d’un terrible accident, des éléments de sa 300 SLR semant la mort dans le public, provoquant plus de 80 décès. Mercedes se retire de la compétition automobile après ce drame, pour trois décennies.

En 1985, Mercedes fournit des moteurs pour l’équipe Sauber Racing et ses Sauber C8 en catégorie C1. Avec peu de succès cette première année. En 1986, l’équipe change de nom pour Kouros Racing mais garde toujours le moteur et la même voiture. Au Mans, c’est un double abandon, la voiture n’a jamais été capable de rivaliser face au Porsche 962. En WSC*, l’équipe s’impose au 1000km du Nürburgring, profitant des aléas du Brun Motorsport et du Silk Cut Jaguar. Elle terminera 5e de la cat. C1 cette année là.

*WSC : World Sportcar Championship (en français Championnat du monde des voitures de sport, compétition automobile FIA de voitures de sport et prototype de 1953 à 1992.

En 1987, Sauber lance la C9 toujours équipée du V8 Mercedes. Cette année sera peu concluante avec de nombreux abandons, (double abandon au Mans) et terminera 12e de la cat. C1 lors du WSC.

En 1988, la Sauber C9 a bien évolué. Elle parvint à remporter plusieurs manches du WSC et se classera 2e assez loin de l’équipe Jaguar. Au Mans, l’équipe a déclaré forfait suite à des problèmes pneumatiques, alors qu’elle avait les armes face à Porsche et Jaguar pour la victoire.

1989, sera enfin l’année du sacre. Mercedes veut que la Sauber C9 porte une livrée argent sur ses 3 voitures pour « impressionner la concurrence ». L’équipe remporte le WSC haut la main face au Joest Racing et ses Porsche 962 et au Jaguar Silk Cut. Au Mans, l’équipe réalise le doublé. Une victoire qui montre la progression de l’équipe suisse.

En 1990, la C11 est lancée. Elle porte le nom de Sauber Mercedes et non plus Sauber, preuve de l’implication de la marque allemande. La voiture ne participe pas au Mans cette année là car la course n’était pas une manche du WSC. La voiture remporte toute les courses du championnat. En 1991, la C11 est toujours utilisée mais l’équipe Sauber Mercedes lance la C29. Cette année là voit la concurrence montée avec Peugeot, Jaguar, Toyota, Nissan et aussi Mazda. Lors du WSC, l’équipe termine 3e loin derrière Jaguar et Peugeot.

Au Mans, la C11 a dominé toute la course mais un abandon au 319e tours va mettre un terme à une possible victoire, laissant la Mazda 787B, talonnée par les 3 Jaguar remportée l’édition de 91. La C291 tout comme la XJR-14, ne prendra pas le départ des 24H, les deux marques préférant miser sur la fiabilité.

En 1992, la C292 a été lancé. Mais la fin du groupe C et le départ de Sauber en F1 pour 1993 et de Mercedes préférant tout miser sur la F1 a mit fin à ce projet.

En 1997, Mercedes débarque en FIA GT et fait face à la concurrence de BMW et ses McLaren F1 ou encore Porsche AG et ses 911. La CLK-GTR remporte le championnat et laisse de plus grandes ambitions à l’équipe allemande. Le FIA GT 1998 sera survolé par la CLK-GTR et Mercedes lance la CLK-LM pour les 24H du Mans 1998. Après avoir monopolisé les deux premières places qualificatives, Mercedes était le grand favori de l’édition 98. Mais un double abandon très tôt en course va remettre en cause les ambitions de Mercedes.

En 1999, et toujours face à une concurrence des plus relevées (Audi, BMW, Nissan, Toyota, Panoz), Mercedes-Benz lance la CLR qui participera uniquement au Mans. Cette CLR se démarque des autres par son élégance et aussi par un énorme problème de conception aérodynamique qui fera décoller une CLR lors des essais. Malgré cette épisode la voiture se montre compétitive face à la BMW V12 LMR et la Toyota GT-One. Mais un nouveau décollage de la CLR mettra un terme puisque la 3e Mercedes se retira par forfait alors que l’équipe avait pensé que le problème aérodynamique était enfin réglé avec une légère modification à l’avant. Mercedes se retire de l’endurance après cette épisode qui aura donné une mauvaise image de la marque en 1998 et 1999 au Mans.

Mercedes se lance aussi dans le DTM*, une compétition existant depuis 1984 , Mercedes met en lice ses Mercedes 190E 2.5 16V EVOLUTION II W201 DTM. Depuis son entrée officielle au championnat DTM en 1988, Mercedes-Benz est le constructeur qui a remporté le plus de victoires. Le triplé de Mercedes-Benz a joué un rôle décisif dans le classement général de la saison 2010. Avec cette victoire, et bien d’autres encore, la Mercedes-Benz Classe C décroche le meilleur palmarès de l’histoire du DTM. Des pilotes de l’écurie Mercedes tels que Bernd Schneider, Gary Paffett, Klaus Ludwig et dernièrement Paul di Resta ont marqué durablement le championnat. En 2014, c’est le coupé C Mercedes AMG qui prend le départ du championnat DTM comptant sept voitures inscrites.

* DTM : le Deutsche Tourenwagen-Masters (DTM) (autrefois appelé Deutsche Tourenwagen Meisterschaft) est le championnat allemand de voitures de tourisme.

Mercedes motoriste de F1

Mercedes-Benz revient en Formule 1 dans les années 1990, en tant que motoriste de l’écurie McLaren qui remporte trois titres des pilotes avec Mika Häkkinen en 1998 et 1999 et Lewis Hamilton en 2008.

En 2009, Mercedes-Benz rachète l’écurie championne du monde en titre, Brawn Grand Prix, et s’engage sous son nom propre Mercedes Grand Prix en championnat du monde en 2010, tout en restant motoriste de McLaren et de Force India, puis de Williams. La direction d’équipe prend la décision d’engager un duo de pilotes allemands, grâce au retour à la compétition du septuple champion du monde Michael Schumacher (après ses années Ferrari), qui devient équipier de Nico Rosberg. Schumacher se retire définitivement en 2012, et Lewis Hamilton rejoint Nico Rosberg dans le baquet de la W04 en 2013 puis de la très performante W05 en 2014 qui sera championne du monde cette année là.

AMG motoriste de McLaren, Pagani, Maybach

AMG produit aussi les moteurs des Mercedes-Benz SLR McLaren ; de plus, ses moteurs se retrouvent dans d’autres automobiles, comme la Pagani Zonda ou les Maybach 57 et 62 S.

Mercedes-Benz et AMG

En 1990, est signé l’accord de partenariat commercial, et la première Mercedes-AMG de série sort en 1993, il s’agit de la Classe C 36 AMG (moteur de 6 cylindres en ligne 3,6 L, 280 ch, permettant le 0 à 100 km/h en 6,6 s et une vitesse maximum de 250 km/h2).

En 1996, des investissements sont faits à Affalterbach qui devient une unité de production.

En 1997, les ventes se montent à 800 unités.

Création de Mercedes-AMG

En 1999, Daimler-Chrysler fait l’acquisition de 51 % des parts de AMG. C’est aussi en 1999, que Hans-Werner Aufrecht crée une autre société, H.W.A. GmbH qui deviendra le département officiel de compétition de Mercedes-AMG.

Depuis 1999, le préparateur AMG fait partie intégrante de Mercedes-Benz. C’est l’occasion pour Mercedes-Benz de proposer alors dans sa gamme des modèles voués à la performance. Le principal concurrent de Mercedes-Benz, BMW, était l’un des seuls à proposer des modèles très performants tels que les M3 et M5. AMG a revisité la quasi-totalité des modèles Mercedes-Benz afin d’en augmenter les performances. Ses modèles se retrouvent aujourd’hui confrontés aux modèles sportifs de BMW (M3, M5, M6, X6M), Audi (S4, S5, S6, S8, RS4, RS5, RS6, R8), ou encore à Ferrari ou Porsche.

AMG s’est fait connaître du grand public en fournissant depuis de nombreuses années les safety car des épreuves de Formule 1.

En 2000, les ventes se montent à 11 500 unités.

En 2002, il y a eu une tentative d’adapter la technologie des moteurs diesel sur une C30 mais qui restera sans suite.

En 2004, les ventes se montent à 20 000 unités, les États-Unis représentent 45 % des ventes contre 12 % pour l’Allemagne.

En 2005, Daimler-Chrysler devient l’entier propriétaire d’AMG.

En 2006, AMG employait 700 personnes sur son site Affalterbach.

En 2006-2007, AMG crée deux séries spécifiques ; Black Series, des modèles AMG de route ayant une préparation plus spécifique, et Signature Series, qui a assemblé pour l’instant les CLK DTM AMG.

En 2009, AMG présente la SLS AMG.

En 2013, AMG propose S-Models, qui sont des versions plus poussées.

AMG propose la plus large gamme automobile-sportive (+ de 500 ch) au monde.

Source et images :

Texte, synthèse des page Wikipedia :
BMW, Mercedes-Benz, AMG,

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