Vous êtes ici : DESIGNMOTEUR » Histoire, économie, gestion et entreprise : Beau de Rochas, Otto, Daimler, Maybach, Mercédès, Porsche

Histoire, économie, gestion et entreprise : Beau de Rochas, Otto, Daimler, Maybach, Mercédès, Porsche

Alphonse Eugène Beau dit Beau de Rochas, naît en avril 1815 à Digne-les-Bains, dans le Sud de la France.

Jean-Joseph Étienne Lenoir, né en Belgique, troisième d’une famille qui comptera huit enfants, il est le fils de marchand. En 1838, Étienne Lenoir, âgé de seize ans, quitte son petit village natal et vient s’installer rue du Temple à Paris. Il devient garçon de café à l’Auberge de l’Aigle d’or où, dans une cave, il réalise des expériences. Il fait breveter sa première invention – celle d’une hélice pour bateau – en 1845. Engagé comme ouvrier chez un émailleur, il fait enregistrer, le 16 mai 1854, une patente concernant « l’application des métaux les uns sur les autres ». Il dépose plusieurs autres brevets, relatifs à des inventions touchant à des domaines fort divers.

Nikolaus Otto, est né en juin 1832. Dans sa jeunesse, il commence à expérimenter les moteurs à gaz. En 1862, il découvre le cycle à quatre temps de manière empirique et fabrique un premier prototype, dont il dépose le brevet. Il ne peut cependant en maîtriser la puissance et le moteur se désintègre.

Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach

Gottlieb Daimler (originellement Däumler) naît en mars 1834, à Schorndorf dans le Würtemberg à environ 30 km de Stuttgart en Allemagne de l’Ouest. Gottlieb Daimler commence à travailler comme ingénieur en mécanique dans l’industrie de Graffenstaden en Alsace avant de reprendre ses études de mécanique en 1857 à l’Université de Stuttgart.

Wilhelm Maybach naît en février 1846 à Heilbronn en Allemagne dans une famille de six enfants. Sa famille déménage à Stuttgart. À 10 ans, Wilhelm devient orphelin et est recueilli par une organisation caritative. Il suit des cours à la Reutlinger Bruderhaus, dont le directeur Gustav Werner soutient ses talents techniques.

Le moteur à « cycle de Beau de Rochas »

Devenu lauréat de l’institut (Académie des Sciences), ingénieur de grands travaux, Beau de Rochas posa le premier câble télégraphique sous-marin en collaboration avec l’ingénieur Philippe Breton, en 1850. Il s’intéressa à l’hydrographie, au trafic ferroviaire (voie ferrée Grenoble-Digne-Nice en 1861), au franchissement de la Manche par un tunnel métallique immergé (1880).

En 1850, avec Philippe Breton, Beau de Rochas étudie les causes de la rupture, le jour même de son inauguration, du câble télégraphique anglais Douvres-Calais. Les deux ingénieurs trouvent la cause du désastre, et définissent la théorie mathématique dite « de la chaînette » (que l’on utilise aujourd’hui encore pour toute pose de câbles aériens ou sous-marins).

Le cycle à quatre temps

Thermodynamicien connu pour la définition du cycle à quatre temps (16 janvier 1862), Alphonse Eugène Beau dit Beau de Rochas, définit le « coefficient de propulsion » du moteur à réaction dans un mémoire adressé à l’Académie des sciences à Paris, mémoire qui avait pour but d’encourager les recherches sur ce type de moteur dont il prévoyait les possibilités immenses (29 août 1887).

Le cycle de Beau de Rochas ou cycle à quatre temps est un cycle thermodynamique théorique. Son principal intérêt pratique réside dans le fait que les moteurs à combustion interne à allumage commandé, généralement des moteurs à essence tels ceux utilisés dans les automobiles, ont un cycle thermodynamique pratique qui peut être représenté de manière approchée par le cycle de Beau de Rochas. Son principe a été défini par Beau de Rochas en 1862 puis mis en œuvre avec succès par Étienne Lenoir (1863).

Admission : Le cycle commence au point mort haut, quand le piston est à son point le plus élevé. Pendant le premier temps le piston descend (admission), un mélange d’air et de carburant venant du carburateur ou de l’injection est aspiré dans le cylindre via la soupape d’admission.
Compression : La soupape d’admission se referme, le piston remonte comprimant le mélange admis, deuxième temps
Combustion-Détente : Le mélange air-carburant est alors enflammé, habituellement par une bougie d’allumage, un peu avant la remontée complète du piston. La pression des gaz enflammés sont portés à haute température et produisent la combustion complète du mélange air-carburant et l’expansion des gaz qui force le piston à descendre pour le troisième temps (combustion-détente).
Échappement : Lors du quatrième et dernier temps la soupape d’échappement s’ouvre pour évacuer les gaz brulés poussés par la remontée du piston.

Le cycle à deux temps

Emil Jellinek naît le 6 avril 1853 à Leipzig en Allemagne. Fils de parents tchéco-hongrois qui déménagèrent plus tard à Vienne en Autriche.

Le 24 janvier 1860, Étienne Lenoir dépose le brevet n° 43 624 : « pour un moteur dilaté par la combustion du gaz de l’éclairage enflammé par l’électricité », un moteur à simple effet et à deux temps, dont le principe est le suivant :

– Dans le premier temps, le piston s’éloigne du fond du cylindre, aspire le mélange de gaz d’éclairage et d’air ; vers le milieu de sa course l’ouverture d’aspiration est fermée, une étincelle éclate au fond du cylindre et produit l’explosion ; la fin de la course est motrice du fait de la détente des gaz brûlés.
– Dans le second temps, le piston, en revenant sur ses pas, chasse dehors les gaz de combustion par une soupape d’échappement commandée mécaniquement par le moteur.

Le moteur consomme 3 000 litres par cheval-heure. Lenoir le fabrique en 1860 en 400 exemplaires qui servent notamment, l’année suivante, à faire fonctionner sur la Seine le premier bateau à moteur. Ce moteur consomme 18 l/h de mélange gazeux pour développer une puissance de deux chevaux.

Le brevet 43 624 sera « amendé » à six reprises : les 28 février, 5 et 17 avril 1860, le 5 janvier 1861 et les 22 juin et 13 septembre 18677. Lenoir réalise un moteur à quatre temps en se basant sur le principe du cycle de Beau de Rochas : son automobile à moteur à gaz parcourt 9 kilomètres de Paris à Joinville-le-Pont en trois heures (3 km/h).

Le 16 janvier 1862, Beau de Rochas dépose un mémoire d’une cinquantaine de pages qui est une somme de connaissances scientifiques de pointe sur le moteur à quatre temps.

Otto et Langen

En 1864, Nikolaus Otto fonde à Cologne avec Eugène Langen, la société ,N.A. Otto & Cie’ pour produire des moteurs à gaz à combustion interne. Cette société, déménagée en 1867 à Deutz (ancienne ville d’Allemagne incorporée à Köln/Cologne en 1888 ; la société existe toujours aujourd’hui sous le nom de Deutz AG). Après les essais de l’ingénieur Étienne Lenoir et les travaux de Beau de Rochas, en 1867, l’ingénieur Nikolaus Otto associé avec Eugen Langen produisent un moteur atmosphérique à gaz, avec un cycle à très longue détente. C’est le prototype du futur moteur à quatre temps. Ils le vendent à près de cinq mille exemplaires. (Son rendement est comparable à celui des meilleures machines à vapeur de l’époque)

Maybach et Daimler

En 1865, âgé de 19 ans, Wilhelm Maybach rencontre et se lie d’amitié avec son compatriote Gottlieb Daimler, âgé de 31 ans, pour qui, il va travailler de nombreuses années en tant qu’inventeur de moteurs à explosion.

En 1867, Gottlieb Daimler épouse Emma Kunz avec qui il a six enfants.

Cycle d’Otto

Nikolaus Otto construit premier moteur atmosphérique est construit en mai 1867. Il sera vendu sous l’appellation ,Otto & Langen’ à près de cinq mille exemplaires, principalement en Allemagne et en Angleterre. En janvier 1872, Otto est rejoint par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach pour créer une nouvelle société dénommée ,Gasmotoren-Fabrik Deutz AG’ afin de produire le moteur à cycle à quatre temps, basé sur le principe mis en évidence par Otto, ou « Cycle d’Otto ».

En 1869, Gottlieb Daimler obtient un emploi comme dessinateur industriel chez un constructeur de moteurs allemand de Karlsruhe, entreprise dirigée par l’ingénieur à l’origine du moteur à essence, Nikolaus August Otto. Il fait par la suite embaucher son ami Wilhelm Maybach.
Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach commencent à concevoir des moteurs légers à combustion interne, destinés aux véhicules terrestres et aériens. Ils développent un moteur fonctionnant au gaz d’éclairage.

Paul Daimler naît le 13 septembre 1869 à Karlsruhe. Fils de Gottlieb Daimler et d’Emma Kunz qui ont cinq enfants. Il hérite du génie en mécanique de son père.

En 1870 âgé de 17 ans, Jellinek commence à travailler pour une compagnie ferroviaire. Jellinek part ensuite s’installer en Tunisie, puis dans l’Empire colonial français d’Afrique du Nord à Tanger au Maroc à la demande du consul austro-hongrois, à Tétouan au Maroc où il épouse une Espagnole et enfin à Alger en Algérie où il fait fortune dans les affaires en travaillant pour une importante société d’assurance française et pour des clients fortunés des hautes sphères de la société d’alors. Devenu riche, il décide de passer ses étés à Vienne en Autriche et ses hivers à Nice sur la Côte d’Azur où il est nommé Consul de l’Empire austro-hongrois et où vivent les personnes les plus riches du monde. Emil Jellinek se passionne alors pour la grande aventure des pionniers de l’automobile.

Trois ans plus tard, en 1872, Gotlieb Daimler devient directeur technique et s’associe avec Nikolaus August Otto pour fonder Deutz AG, constructeur de moteurs à gaz fixes.

Ferdinand Porsche, naît à Maffersdorf en Bohême, alors partie de l’empire austro-hongrois et actuellement Vratislavice nad Nisou (en) en République tchèque, en septembre 1875.

Nikolaus Otto décrit initialement en 1876, la course du piston en un mouvement de haut en bas dans un cylindre. Le brevet d’Otto a été infirmé en 1886 après que l’on eut découvert que Alphonse Beau de Rochas avait déjà décrit en 1862 le principe du cycle à quatre temps dans une brochure à diffusion privée, mais dont, cependant, il avait déposé le brevet.

En 1878, l’Exposition universelle de Paris, fait connaître le nouveau moteur au monde entier. Il y a un abîme entre le premier moteur Otto-Langen et le nouveau moteur Otto. La nouvelle machine est douce, silencieuse et puissante. Le succès en sera considérable. Malgré tout, ce moteur restera connu comme une machine d’atelier (et ce n’est qu’en 1885, que l’Allemand Gottlieb Daimler créera un moteur à carter fermé pour l’industrie automobile).

En 1882, Gottlieb Daimler quitte Deutz AG avec son ami Wilhelm Maybach pour ouvrir un atelier indépendant en 1884 à Cannstatt (devenu depuis un quartier de Stuttgart) avec le montant du capital de ses parts de Deutz AG où ils améliorent le moteur à quatre temps de l’ingénieur inventeur français Alphonse Eugène Beau de Rochas, notamment en mettant des aubes sur le volant moteur pour son refroidissement.

En 1883, Beau de Rochas énonce l’idée d’utiliser la propulsion par réaction, puis en 1884, il dépose le principe de « propulsion par réaction ». (mais il ne l’imagine pas appliqué à des machines volantes)

En 1885, Daimler et Maybach construisent la première moto du monde, en bois, puis montent leur moteur avec succès sur un bateau, un traîneau, une voiture « à cheval » en 1886 (ce qui signifie l’invention du véhicule motorisée à quatre roues, c’est la voiture au sens moderne du terme donc), des tramways et des pompes à incendie.

En 1887, Gottlieb Daimler dépose un brevet pour son moteur Daimler à « combustion interne à grande vitesse » qui marque une étape importante dans le développement des automobiles et des motos.

En 1889, l’épouse de Gottlieb Daimler, Emma Kunz décède.

Daimler et Maybach : première voiture

En 1889, Daimler et Maybach mettent au point la Stahlradwagen, première voiture avec un moteur à combustion interne, carburateur à gicleur à essence (Moteur à deux cylindres en V) qu’ils présentent sur le stand de Panhard et Levassor de la galerie des « machines et des progrès techniques » de l’Exposition universelle de Paris de 1889.

Armand Peugeot qui présente sa Peugeot Type 1 à chaudière à vapeur Serpollet découvre ce moteur révolutionnaire fabriqué par Panhard et Levassor à Paris dès la fin de l’exposition de 1889. Il s’associe avec eux et construit le châssis d’un quadricycle, la Peugeot Type 2 suivi un an plus tard de la Peugeot Type 3 équipé de moteur Daimler. Cela marque le début de l’empire de l’automobile Peugeot de l’industrie automobile française et Européenne équipé de moteur Daimler.

Lire : Histoire, économie, gestion et entreprise : Peugeot, Renault, Citroën

En 1890, Gottlieb Daimler fonde la société ,Daimler Motoren Gesellschaft’ (société de moteur Daimler) dont il est actionnaire au tiers. DMG devient constructeur indépendant. Gottlieb Daimler nomme Wilhelm Maybach ingénieur en chef. Cependant Wilhelm Maybach démissionne l’année suivante en 1891 pour cause de contrat désavantageux suivi de Gottlieb Daimler en 1893 suite à des désaccords avec ses associés.

Panhard, de son nom complet Panhard & Levassor, est une société de construction d’automobiles française. Héritière de la société Perin-Panhard, elle fut établie en tant que constructeur d’automobiles en 1891, par les deux associés Louis-François-René Panhard et Émile Levassor, avec la participation de la veuve d’Édouard Sarazin, lors de l’ouverture de la première usine d’automobiles à pétrole au monde, au 16, avenue d’Ivry, dans le 13e arrondissement de Paris. C’est par la fabrication sous licence du moteur bi-cylindre Daimler que la maison Panhard & Levassor va commencer sa production de véhicules.

C’est à cette primauté industrielle dans la production de voitures automobiles à moteur à explosion que Panhard & Levassor doit son titre de marque doyenne, qui la place avant Gottlieb Daimler ou Armand Peugeot. Les marques Bollée, de Dion-Bouton et Serpollet l’avaient précédée dans la production d’automobiles à vapeur. Panhard & Levassor devint un des premiers constructeurs d’automobiles du monde, derrière le meneur, le comte de Dion-Bouton, mais s’orienta vers le segment des voitures de course et de luxe.

La naissance de Mercédès

Emil Jellinek a une fille, le 16 septembre 1889. Il l’appelle Adrienne Manuela Ramona Mercédès Jellinek. Elle sera simplement appelée « Mercédès » (« Grâces » en espagnol). Il perd son épouse en 1893 et se remariera avec une Française qui lui donnera deux fils.

En 1893, Gottlieb Daimler épouse Lina Schwend avec qui il a deux enfants. Il fonde un nouveau laboratoire de recherche et de fabrication indépendant à l’hôtel Herrmann de Stuttgart avec Wilhelm Maybach, où tous eux mettent au point avec succès, un moteur pour automobile à entraînement par courroie doté d’un carburateur à vaporisation.

La marque anglaise Daimler Motor Company est fondée en 1893 sur les bases des licences d’exploitation des brevets de Goettlieb Daimler et rachetées par Frederick Richard Simms. (La compagnie fut d’abord rattaché au groupe Birmingham Small Arms en 1910, puis racheté par Jaguar en 1960)

Porsche et l’intérêt pour électricité

Ferdinand Porsche se passionne très tôt pour la technique et s’intéresse notamment aux travaux sur l’électricité effectués par Thomas Edison (Pionnier de l’électricité, diffuseur, vulgarisateur, il est également un des inventeurs du cinéma et de l’enregistrement du son.).

Son père, Anton, un ferblantier (vend des outils ou ustensiles ménagers en fer-blanc), voit d’un mauvais œil les goûts de son fils et souhaite que ce dernier reprenne l’affaire familiale. Toutefois, en rentrant du travail un soir, Anton a la surprise de découvrir sa maison illuminée, Ferdinand ayant construit un générateur électrique dans la cave de la maison de ses parents. Fasciné par le talent de son fils, Anton décide alors de le laisser tenter sa chance à Vienne.

Ayant terminé ses études à l’école professionnelle de Reichenberg, (en Bavière), l’École technique impériale, Ferdinand Porsche s’installe donc à Vienne et désire s’inscrire à l’université. Cependant, il ne peut financer son inscription et suit donc clandestinement des cours à l’établissement d’enseignement technique supérieur de Vienne. Finalement, c’est en autodidacte que Ferdinand acquiert la plupart de ses connaissances en mécanique. Il n’eut jamais d’autre formation d’ingénierie que cette activité d’auditeur libre.

Première compétition automobile du monde

En 1894 la première compétition automobile du monde, le concours Paris-Rouen est dominé par les voitures d’Armand Peugeot à moteur DMG (Daimler Motoren Gesellschaft) à 2 cylindres en V fabriqué par Panhard & Levassor, et par les voitures Panhard & Levassor.

En 1895, Panhard & Levassor s’illustre en gagnant la course Paris-Bordeaux-Paris, doublé gagnant puisque les deux premiers véhicules sont des Panhard & Levassor. (Un monument commémore cette victoire à la première course d’automobiles au monde, il se situe à Paris, dans le jardin de la place de la Porte Maillot, en face du Palais des congrès)

En 1895, Daimler et Maybach réintègrent Daimler Motoren Gesellschaft après un nouvel accord avec leurs associés pour fabriquer leur moteur en série. Maybach développe le radiateur tubulaire ventilé, puis le radiateur alvéolaire, révolutionnaires dans l’industrie automobile.

Gottlieb Daimler confie la direction technique de l’entreprise à son fils l’ingénieur Paul Daimler, alors âgé de 26 ans.

Après la mort d’Émile Levassor en 1897, qui meurt de ses blessures à la suite d’un accident survenu lors de la course Paris-Marseille, Panhard & Levassor diminue sa participation aux compétitions sportives avant de l’interrompre totalement en 1908 à la suite d’un accident au Grand Prix de Dieppe.

Maybach met au point une série de cinq modèles de moteurs entre 1898 et 1899. Ils créent en 1897 la Daimler Phoenix équipée d’un moteur avant puis présente en 1899 le premier moteur 4 cylindres.

Emil Jellinek et Daimler

Convaincu de l’avenir de l’automobile, Emil Jellinek visite en 1897 les usines Daimler Motoren Gesellschaft de Cannstatt près de Stuttgart en Allemagne pour y commander sa première Daimler 2 cylindres, 6 ch pour 24 km/h, rapidement suivie en 1898 par deux Daimler Phoenix de 4 cylindres, 8 ch pour 40 km/h.

En 1898, Emil Jellinek ouvre une représention ,Daimler Motoren Gesellschaft’ florissante à Nice (dont il vend dix modèles en 1899 et vingt-neuf en 1900). Au début du XXe siècle, toutes les plus grosses fortunes de la planète passent l’hiver sur la Côte d’Azur qui est donc un endroit idéal pour le commerce de voiture.

En 1899, Jellinek gagne des courses automobiles de la Côte d’Azur avec ses voitures Daimler Motoren Gesellschaft de 25 ch sous le pseudonyme de ‘Mercédès’, prénom de sa fille alors âgée de dix ans.

En 1899, Gottlieb Daimler construit une voiture avec Wilhelm Maybach à moteur Daimler pour le brillant et richissime consul général de l’empire austro-hongrois et homme d’affaires, le dénommé Emil Jellinek qui intègre le conseil d’administration de Daimler et achète l’exclusivité des droits de la marque et les brevets techniques Daimler Motoren Gesellschaft pour les revendre avec succès en Autriche-Hongrie, en France, en Belgique et aux États-Unis dans ses concessions sous le nom de sa fille aînée Mercédès.

Jellinek souhaite également que la voiture porte le nom de sa fille, Mercédès, avec les accents, Jellinek étant amoureux de la langue française. Il insiste sur le fait que le moteur doit être développé par Maybach et Daimler en personne et que la livraison doit être effectuée avant le 15 octobre 1900.

En 1900, Gottlieb Daimler disparaît le 6 mars à Stuttgart à l’âge de 64 ans. Paul Daimler lui succède à la direction de Daimler Motoren Gesellschaft.

En 1900, Jellinek demande à Paul Daimler et Wilhelm Maybach de concevoir un nouveau modèle de moteur spécifique de 4 cylindres, 5,9 litres et 35 chevaux baptisé de son pseudonyme de pilote de course « Daimler-Mercedes ». Il fait développer également le premier châssis d’automobile moderne qui ne soit pas un fiacre motorisé. Il en commande trente-six pour la somme colossale de l’époque de 550 000 marks or (équivalent actuel de plus de 5 millions d’euros). Le nouveau bolide de course livré le 22 décembre 1900 par Daimler Motoren Gesellschaft est baptisé Mercedes 35 HP et devient la première Mercedes de l’histoire de l’automobile. Cette voiture domine alors toutes les courses automobiles de la Côte d’Azur et lui offre une publicité exceptionnelle. Le nom de Mercedes se répand rapidement dans tous les pays. Les commandes de Jellinek mobilisent alors toutes les capacités de production de l’usine Daimler de Cannstatt.

Partie II :
Histoire, économie, gestion et entreprise : Daimler, Mercedes, Audi, Benz

Source et images :

Texte, synthèse des page Wikipedia :
Beau de Rochas, Otto, Daimler, Maybach, Mercédès, Porsche,

Laisser un commentaire