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Ferrari F12tdf : F12berlinetta hommage à Ferrari 250 GT Berlinetta Tour de France


Un moteur V12, une teinte de carrosserie jaune, définit par « l’expression ultime du concept de voiture extrême aussi à l’aise sur la piste que sur la route », on pense à Lamborghini ? A Corvette ? Et si on ajoute moteur V12 à l’avant ! Ahah ! Eh bien, c’est Ferrari qui présente sa version ultra évolué de la F12berlinetta, présenté à Genève en 2012, qui a continué à la lignée traditionnelle des GT Ferrari à 2 places équipées d’un V12 à l’avant. Et c’est en ce jour d’octobre 2015, au lendemain de l’entrée en bourse de Ferrari, que le marque au Cheval Cabré présente la Ferrari F12tdf.

Présentation de la Ferrari V12 moderne

Mais avant de présenter les nouveautés de la F12tdf, regardons de plus près la F12 originale. Me souvient l’avoir vu au Mondial de Paris en 2012. Ce qui nous, me ramène à me souvenir des tout premiers articles publiés sur le site DESIGNMOTEUR. Mais alors, je ne présentais pas les autos comme je le fait maintenant, avec des articles design et moteur, qui sont de ce format depuis 2014 … Bref. Il est temps de publier un article DESIGNMOTEUR de la F12berlinetta (Là, je viens de découvrir que l’on écrit F12berlinetta et non F12 Berlinetta) et surtout de découvrir la Ferrari 250 des années 1950 et son motoriste Colombo le créateur du V12 animant la dynastie Ferrari 250 avec 250 Berlinetta Competizione Tour de France, 250 GT, Ferrari 250 Testa Rossa, Ferrari 250 P, 250 GTO, jusqu’à la Ferrari 250 LM.

Back to Geneva 2012

Les premières photos de la remplaçante de la Fiorano sont diffusés le 29 février 2012. Elle est présentée à l’occasion du 82ème Salon International de l’Auto et Accessoires de Genève le 6 mars de la même année. Alors que la presse spécialisée pensait qu’elle allait endosser le patronyme de F620 GT ou F620, le ‘Cavallino’ a nommé sa nouvelle voiture F12berlinetta, modèle de route le plus puissant jamais proposé par la firme de Maranello.

F12berlinetta – Official Video


From the origin to the road: the new Ferrari 12-cylinder’s official video tells the story of the evolution and the performance on track and road of the F12berlinetta.

Le design de la F12berlinetta

Ferrari F12berlinetta - profil avant / front side-face

Ferrari F12berlinetta – profil avant / front side-face

Flavio Manzoni ? Designer de Ferrari !

En janvier 2010, à l’âge de 44 ans, il revient au groupe Fiat pour succéder aux designers Frank Stephenson et Donato Coco au poste de directeur du design chez Ferrari aux côtés d’Amedeo Felisa. Il a pour tâche de rapatrier en interne une partie des activités historiquement confiées à Pininfarina et de développer les hautes technologies sur les futurs modèles. Il conçoit et produit entre autres les Ferrari FF, Ferrari SA Aperta, Ferrari F12berlinetta et LaFerrari, et récemment la 488 GTB ou encore la 488 Spider.

Double Bonus sur le Web – Designing Your Dreams

Ferrari’s head of design Flavio Manzoni talks about design, tradition, innovation, and the courage to experiment. He also shares his thoughts about working in Italy and abroad, his fascination with New York’s cultural melting pot, and the importance of staying true to one’s roots while looking ahead to our globalized future. Read more: http://www.iitaly.org/38764/designing-your-dreams (EN)

Interview with Flavio Manzoni, chief designer at ferrari: http://www.designboom.com/technology/interview-flavio-manzoni-chief-designer-ferrari-08-15-2014/ (EN)


Ferrari F12berlinetta - avant / front

Ferrari F12berlinetta – avant / front

On retrouve dans le dessin de l’auto des traits des modèles contemporains de Ferrari (California, 458, FF). De nombreux choix esthétiques ont été dictés par des contraintes aérodynamiques. Celle-ci a été très travaillée, afin d’obtenir un Cx de 0,29. Les déflecteurs d’air pour le refroidissement des freins sont pilotés et ne s’ouvrent que lorsque la situation l’exige, ceci afin de favoriser l’aérodynamisme.

F12berlinetta – Focus on design and styling


The F12berlinetta’s proportions are harmonious and balanced in the best Ferrari tradition. See how the design was developed from early sketches to the 1:1 scale clay model.

F12berlinetta – Focus on aerodynamics


A host of innovative solutions have been discreetly integrated in the F12berlinetta’s styling. These include the Aero Bridge which, in a first, uses the bonnet to generate downforce, and Active Brake Cooling, a system that opens guide vanes to the brake cooling ducts only at high operating temperatures. The result of these interventions is that the F12berlinetta has the highest overall aerodynamic efficiency of any Ferrari ever built (a value of 1.2, double that of the 599 GTB Fiorano) with downforce of 123 kg at 200 km/h and a Cd of just 0.299.


Cx ? On en parle là du Coefficient de traînée, lors de la présentation de l’IAA.


En 2014, le designer Flavio Manzoni, vice-président sénior design chez Ferrari, a reçu le prix Compasso d’Oro, prestigieuse reconnaissance internationale dans le monde du design, pour la combinaison de la technologie et du design de la F12berlinetta.

Ferrari F12berlinetta - profil arrière / rear side-face

Ferrari F12berlinetta – profil arrière / rear side-face

Ferrari F12berlinetta - arrière / rear

Ferrari F12berlinetta – arrière / rear

Le châssis de la F12berlinetta

F12berlinetta – Focus on the chassis


The spaceframe and body of the F12berlinetta are designed and built to a new concept using different types of aluminium alloys and technologies developed for the aerospace industry. See the video that traces production from the ingot.

Le châssis est entièrement en aluminium et bénéficie de la technique « Space Frame » permettant d’associer différents procédés d’assemblage et autorisant un appréciable gain de poids. 12 alliages différents sont employés. La rigidité en tortion a été augmentée de 20 % par rapport à la 599 GTB alors que le poids a été réduit de 70 kg pour atteindre un rapport poids/puissance jamais atteint auparavant pour une Ferrari de route de 2,06 kg/cheval-vapeur.

Le système de contrôle de traction, baptisé F1-Trac et dérivé de la F1, est une sorte de super antipatinage permettant de maîtriser l’arrivée de la puissance en optimisant l’adhérence à l’accélération.

Le nouveau système de suspension pilotée électroniquement, appelé SCM-E — « Sospensione a Controllo Magnetoreologico Evoluzione », signifie « suspension contrôlée selon une logique magnétique ». Il s’agit d’un système de suspension pilotée électroniquement mis au point par Ferrari. Le mouvement de chaque roue est contrôlé par un amortisseur contenant un fluide, dont la viscosité est modifiée par l’envoi d’un champ magnétique contrôlé électroniquement. Cette technique permet ainsi de durcir plus ou moins l’amortisseur selon les besoins.

Le moteur de la F12berlinetta

Ferrari F12berlinetta - V12 - moteur / engine

Ferrari F12berlinetta – V12 – moteur / engine

La F12berlinetta bénéficie de plusieurs innovations technologiques dérivées de l’expérience acquise en F1. Le V12 à 65° placé en position centrale avant, dérivé de celui embarqué dans la Ferrari Enzo, a sa cylindrée de 6 262 cm3 et délivre 740 ch (soit 118 ch/litre !) à 8 250 tours par minute, et dispose de 80 % de cette valeur dès 2 500 tours. Le rapport volumétrique atteint une valeur très élevée de 13,5:1 pour un moteur atmosphérique essence. La voiture est équipée d’une boîte manuelle robotisée type F1 avec un double embrayage. Selon le constructeur, la vitesse maximale obtenue est de 340 km/h, le 0 à 100 km/h est donné pour 3,1 secondes et le 0 à 200 km/h pour 8,5 secondes.

F12berlinetta – Focus on the engine


The F12berlinetta is equipped with the most powerful engine in Ferrari’s history – 740 CV. The video reveals its most important features.


Le design intérieur de la F12berlinetta

Ferrari F12berlinetta - volant / racing wheel

Ferrari F12berlinetta – volant / racing wheel

La zone rouge du compte-tours central débute à 8 250 tr/min. Le limiteur est calé à 8 800 tours. Le compteur de vitesse, placé à droite, affiche 360 km/h de vitesse maximale. Sur le volant, le ‘manettino’ placé sur la droite permet de régler le degré d’intervention des aides à la conduite et permet de supprimer ou d’activer la fonction sport. La fonction sport correspond au réglage normal sur les Ferrari. Le bouton de démarrage est placé sur le volant à gauche.

Ferrari F12berlinetta - intérieur / interior

Ferrari F12berlinetta – intérieur / interior

L’intérieur emploie abondamment le cuir fin étendu, et la finition de la F12berlinetta fait appel à des techniques artisanales.


Présentation de la Ferrari F12tdf pour Tour de France

Ferrari F12tdf rend hommage au Tour de France, la célèbre course d’endurance que Ferrari a dominé dans les années 50 et 60 notamment avec une certaine 250 GT Berlinetta.

Tour de France automobile

Le Tour de France automobile est une compétition constituée de courses à étapes à travers la France en automobile. Cette épreuve fut créée en 1899 par L’Automobile Club de France et organisée par le journal Le Matin. La première édition du Tour de France auto se courut du 16 au 24 juillet 1899. 19 voitures au départ, 9 à l’arrivée. 25 motos prennent également part à l’épreuve qui compte sept étapes sur 2 216 km.

Le Tour de France auto cesse d’exister en 1986.

Une épreuve baptisée également « Tour de France automobile » est mise en place de 1992 à 1998. C’est une épreuve de véhicules historiques. L’ASO (Amaury Sport Organisation), organisateur du Tour de France cycliste, imposa l’abandon de l’appellation « Tour de France », qui fut rebaptisé « Tour auto ». Organisé par Peter Auto, le Tour Auto réunit chaque année 230 voitures historiques, dont au moins un modèle du même type a participé au Tour de France Automobile entre 1951 et 1973.


Le Tour Auto 2015 en 21 photos !

Ferrari 250 GTO - Tour Auto 2015 - Calvin Courjon Photographie

Ferrari 250 GTO – Tour Auto 2015 – Calvin Courjon Photographie


Histoire de moteur V12 Colombo

Gioacchino Colombo a commencé à travailler comme apprenti de Vittorio Jano chez Alfa Romeo. En 1937, il conçoit le moteur 158 pour l’Alfetta et retient l’attention d’Enzo Ferrari. Après la guerre, Ferrari demande à Colombo de concevoir un petit V12 pour l’intégrer dans les voitures de course et les voitures de route qu’il a en projet.

Le chef-d’œuvre de Colombo pour Ferrari est un petit moteur V12 de 1 500 cm3, d’abord utilisé dans la 125 S. Ce moteur, connu sous le nom de « moteur Colombo » sera produit pendant plus de quinze ans dans différentes configurations allant jusqu’à une cylindrée de 3 300 cm3.

Histoire de Ferrari 250

La marche triomphale du 3 litres Colombo : 250 Berlinetta Competizione Tour de France, 250 GT châssis court et 250 GTO.

Les Ferrari 250 sont une série emblématique d’automobiles de course et de Grand Tourisme produites par le constructeur italien Ferrari du début des années 1950 au milieu des années 1960. Cette appellation fait directement référence à leur inhabituelle mais « prodigieuse mécanique » pour l’époque, un moteur V12 « Colombo » – du nom de son concepteur Gioacchino Colombo – d’une cylindrée unitaire de 250 cm3.

Inauguré en 1952 par la 250 MM (pour Mille Miglia), jamais jusqu’alors une motorisation n’avait dominé aussi longtemps au niveau international le sport automobile, les Ferrari 250 remportant aussi bien les Mille Miglia et la Targa Florio que les 24 Heures du Mans ou encore les 12 Heures de Sebring. Cette impressionnante domination ne sera d’ailleurs jamais réitérée par aucun constructeur automobile. Mais au-delà de la compétition, cette série marque également un tournant dans l’histoire du constructeur, le faisant passer du statut de petit manufacturier d’automobiles de course à celui de constructeur d’automobiles de prestige d’importance.

Ferrari 250 GT Berlinetta « Tour de France » – 1955 – 1959

Motivé et mis au défi par la victoire d’Armando Zampiero au Championnat italien des voitures de Sports de 1955 avec une Mercedes 300 SL, Ferrari décide de produire une GT apte à concourir dans cette catégorie.

Apparue en 1956, la 250 GT Berlinetta « Tour de France » est le fruit des carrossiers Pinin Farina et Scaglietti.

Note : « Pinin » Farina est devenu « Pininfarina » en 1961, le fondateur de la Pininfarina SpA, célèbre société italienne de carrosserie et de design, fondée en 1930. Bien plus tard, dans les années 60, son fils Sergio Pininfarina a pris sa succession.

D’une conception allégée grâce à l’aluminium, elle s’équipe du châssis de la 250 GT Boano/Ellena afin de produire rapidement une centaine d’exemplaires et ainsi d’obtenir l’homologation de cette nouvelle GT, qui quant à elle, symbolise la volonté d’Enzo Ferrari de produire une version « civilisée » de la berlinetta « Tour de France ».

Toujours propulsée par le V12 « Colombo », la 250 GT TdF innove puisqu’elle s’équipe de ressorts hélicoïdaux à l’avant. Fort de 240 ch — portés par la suite à 260 ch — elle triomphe à trois reprises, en 1957, 1958 et 1959, au Tour de France automobile en catégorie GT avec les belges Olivier Gendebien et Lucien Bianchi, d’où son nom éponyme (après une première victoire de la GT en 1956 avec l’espagnol Alfonso de Portago), la GT berlinetta traditionnelle remportant également la toute dernière édition des Mille Miglia en 1961, avec le champion d’Europe Gunnar Andersson.

Ferrari 250 GT Boano/Ellena – 1956 – 1957

Lors du salon de l’automobile de Genève 1956, Pinin Farina dévoile au public un nouveau prototype Ferrari construit sur la base d’une 250 Europa GT. Conçue comme un exercice de style et d’inspiration, le succès rencontré incite finalement Ferrari à entamer sa production en série. Le constructeur italien déclare d’ailleurs vouloir produire « une voiture de série qui bénéficie de l’expérience de la course », à savoir l’expérience de la triple victorieuse au Tour de France automobile, la 250 GT Berlinetta « Tour de France »

Produite à partir de 1956, la Ferrari 250 GT Boano/Ellena est le résultat de la volonté de Ferrari de produire une version plus civilisée que les précédents modèles. Pininfarina est dans un premier temps chargé de carrosser la nouvelle automobile. Celui-ci, qui déménage à cette période dans des installations plus grandes, n’aura néanmoins pas le temps de produire tous les châssis. Cette tâche incombe alors à Mario Boano, cofondateur de la Carrozzeria Ghia. L’automobile est donc tout naturellement dénommée 250 GT Boano.

Toutefois, Boano s’engage en 1957 au département de style de Fiat et cède son entreprise à son associé Luciano Pollo et à son beau-fils Ezio Ellena. Ce derniers carrossent alors les derniers modèles et apportent quelques retouches stylistiques mineures. L’entreprise Carrozzeria Boano est pour l’occasion renommée en Carrozzeria Ellena, et la 250 GT de prendre le nom de son nouveau carrossier.

Ferrari 250 GTO – 1962 – 1964

La Ferrari 250 GTO, automobile de Grand Tourisme produite de 1962 à 1963, est largement considérée comme la quintessence des modèles Ferrari de l’époque et l’une des voitures de sport les plus célèbres de tous les temps. Le nom GTO signifie « Gran Turismo Omologata » en italien soit « homologuée pour le Grand Tourisme ».

Héritant du moteur V12 de 300 ch du prototype Testa Rossa, allégée grâce à l’emploi d’une carrosserie entièrement en aluminium et profitant d’une aérodynamique travaillée, la GTO surclasse immédiatement toutes ses rivales. Elle devient ainsi triple championne du monde en GT (1962, 1963 et 1964).

Au-delà de son fantastique palmarès sportif, la GTO est entrée dans la légende avant tout pour son esthétique. Au total, 39 modèles ont été produits : 36 en 1962 et 1963, plus 3 autres en 1964.

Le nombre « 250 » correspond au volume en centimètres cubes de chaque cylindre du moteur tandis que « GTO » signifie « Gran Turismo Omologato » en italien soit « homologuée pour courir en grand tourisme ».


Au coeur même de la légende Ferrari se trouve donc ce moteur 250 dont le palmarès est à proprement parler incroyable : 9 victoires au Tour de France, 4 au Mans, 4 aux Mille Milles, 6 à Monza, 5 aux 12h de Sebring, 4 au Tourist Trophy, 3 aux 1000 km de Paris, 2 aux 9 h de Kyalami, 2 aux 12h de Reims, 4 aux 500 km de Spa, 3 Championnats Internationaux Constructeurs Grand Tourisme successifs.

« Gioacchino Colombo me ramène au temps où il fallait vendre la voiture gagnante pour payer les ouvriers. Il reste dans ma mémoire, et dans ma pensée reconnaissante, comme l’homme engagé et capable qui a interprété mes rêves d’enfant, en donnant une forme et une voix à une mécanique nouvelle qui a engendré Ferrari. » - Enzo Ferrari

Extraits de l’article intitulé La Dynastie 250 GT Ferrari via autodrome.fr


Le design de la F12tdf

Ferrari F12tdf - design sketch

Ferrari F12tdf – design sketch

Ferrari F12tdf - avant / front

Ferrari F12tdf – avant / front

Ferrari F12tdf - profil avant / front side-face

Ferrari F12tdf – profil avant / front side-face

A Maranello, on a particulièrement retravaillé l’aérodynamisme dont le spoiler avant bordé d’ailettes, jupes latérales plus imposantes, aileron arrière actif, lunette arrière rétrécie et inclinée, capot ventilé, pare-chocs aéré, ailes percées d’ouïes type aérobridge et diffuseur arrière avec une partie centrale.

Ferrari F12tdf - arrière / rear

Ferrari F12tdf – arrière / rear

Résultat : un gain de 107 kg d’appui en plus à 200 km/h soit un total de 230 kg. L’objectif de gain de 2 sec au tour sur le circuit de Fiorano est rempli par rapport à le F12berlinetta puisque la F12tdf boucle son meilleur exercice en 1 min 21 s. Le 0 à 100 km/h est exécuté en 2,9 s et 7,9 s pour le 0 à 200 km/h. Seule la VMax reste inchangée avec 340 km/h.

Ferrari F12tdf – Focus on vehicle dynamics


Ferrari #F12tdf’s extraordinary chassis dynamics, in terms of maximum lateral acceleration and responsiveness, are in part achieved by the increase in the front tyre dimensions, which jump from 255 to 275, along with the front channel size – up from 9.5” to 10”. This modification guarantees higher lateral acceleration generated by the front axle but, alone, this would have caused oversteer on the limit, making the car more challenging for less expert drivers. To enable even gentlemen drivers to make full use of the performance, Ferrari developed its new Virtual Short Wheelbase system. Debuting on the F12tdf, the rear axle is active, allowing the rear wheels to pivot around a vertical axis.

Le moteur de la F12tdf

Ferrari F12tdf - V12 - moteur / engine

Ferrari F12tdf – V12 – moteur / engine

Allègement du moteur de 110 kg pour un poids à sec total de l’auto de 1 415 kg, augmentation des performances du V12 6.3L de 40 ch et 15 Nm, soit une puissance de 780 ch à 8 500 tr/min et 705 Nm de couple à 6 750 tr/min. 80% du couple est disponible dès 2 500 tr/min. Le régime maxi déclenche le rupteur à 8 900 tr/min. Le moteur est toujours secondé par la boîte de vitesses à double embrayage F1 DCT optimisée et aux rapports raccourcis et temps de passage amélioré.

Ferrari F12tdf – Focus on powertrain


F12tdf’s engine is the F12berlinetta’s 6262CC 65° V12 on which Ferrari engineers worked to boost maximum power output from 740 CV to 780 CV at 8.500 rpm, yelding a specific power output of 125 CV/l. The engine’s sporty response is assured by a maximum torque figure of 705 Nm (up from 690 Nm) at 6,750 rpm with 80% already available at 2,500 rpm, resulting in unparalleled, progressive pick-up all the way to the red-line at 8,900 rpm. Numerous modifications have been developed for this engine, starting with the use of race-inspired mechanical tappets and variable-geometry intake trumpets used on Formula 1 cars which help boost volumetric efficiency at high revs.

Ferrari F12tdf - profil / side-face

Ferrari F12tdf – profil / side-face

Les étriers de freins monobloc issus de la LaFerrari permettent de passer de 100 à 0 km/h en 30,5 m (contre 35) et 121 m pour le 200 à 0 km/h. Jantes de 20 pouces, avec largeur 10 pouces à l’avant et 11,5 à l’arrière. Les pneumatiques taillent 275/35 ZR (contre 255) et 315/35 ZR à l’arrière.

Le design intérieur de la F12tdf

Ferrari F12berlinetta - intérieur / interior

Ferrari F12berlinetta – intérieur / interior

Au niveau de l’habitacle, l’intérieur est spartiate comme le dit Ferrari, et participe à l’allègement général de la voiture avec un mélange subtil d’Alcantara et de fibre de carbone.

English summary

Introducing the new Ferrari F12tdf: not a typo, another name for a GTO

Maranello’s clearly not shying away from some unusual names in recent years: today it announced the Ferrari F12tdf – the latest track-spec go-faster F12 super-coupe, which had been predicted to wear the GTO badge.

It’s a rare beast: just 799 will be built globally, all benefiting from a tuned 769bhp iteration of the venerable 6.3-litre naturally aspirated V12.

What on earth is that F12tdf name all about?

It references the Tour de France. No, not the French cycle race – this is the endurance road race held in the 1950s and 1960s, won four times by the 1956 Ferrari 250 GT Berlinetta. Hence the unusual ‘tdf’ abbreviation, with its clattery diesel overtones.

Ferrari F12 tdf: what they’ve done

The coupe-only F12 Tour De France has been given a classical high-tech Ferrari going-over. It weighs an impressive 110kg lighter, thanks to a stash of carbonfibre used inside and out. The kerbweight of 1415kg (dry) is impressive when you remember this car measures nearly 4.7m long and 2.0m wide.

Visually, you won’t mistake this for anything other than an F12, but Maranello has tweaked the look substantially: there’s a wider track front and rear, the Aerobridge front splitter device is now crafted from carbonfibre (it changes shape at speed), the bodywork is peppered with numerous louvres and vents and aero trickery including a bigger rear wing while those five-twin-spoked alloys are redesigned to cut weight. Parts of the dashboard and door panels are now made from composite and the glovebox is binned.

An 8900rpm redline

And that 65-degree V12 should scream like a true red-blooded Ferrari engine should; there are no turbos here, and a tempting-if-you’re-brave-enough 8900rpm redline. It develops an extra 40 horsepower thanks to race-inspired tappets and new variable-geometry intake trumpets with more than a passing resemblance to the Scuderia’s racing engines’.

The F1 DCT transmission has 6% shorter gear ratios and can swap cogs up to 40% faster – helping to transmit all that extra grunt to the rear wheels for lightning-fast responses. No wonder it can sprint to 200kph (124mph) in just 7.9sec, and lap Fiorano in 1min 21sec.

Handling upgrades too

The front tyres are 8% wider at 275mm section, to nip understeer in the bud – and Ferrari has fitted Virtual Short Wheelbase, its first rear-wheel steering system on a road car pointing the rear axle dependent on steering input and vehicle speed. Combined with 87% more downforce (an impressive 230kg at 124mph), it makes the F12 TDF especially pointy and agile, says Ferrari.

All that performance scaring you somewhat? Be reassured that the one-piece brake callipers like those on a LaFerrari are fitted, meaning you can slam on the anchors from 124mph and be at a standstill just 121 metres later.

Source English text via carmagazine.co.uk

Source et images :
Ferrari

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Ewen LJ

Team Principal - Fondateur du concept-site superblog DESIGNMOTEUR. Web designer, entrepreneur, passionné par le web, la photographie entre autres et les voitures... depuis toujours soit depuis +25 ans. Depuis octobre 2012, J’écris quelques mots en tant que passionné de l’automobile, de la moto et des sports mécaniques, en axant mes sujets sur le design automobile, la motorisation du véhicule, la communication visuelle des constructeurs, le marketing de la marque, sur l'Économie de l'industrie automobile et sur d'autres thèmes tels que la Mode, l'Art, le Cinéma, le Jeu Vidéo et ses relations avec l'Automobile.

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