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Histoire, économie, gestion et entreprise : Michelin, Le Tour de France, L’Auto-Vélo, L’Équipe

Production de caoutchouc manufacturé

Deux cousins parisiens sont à l’origine de la dynastie industrielle Michelin : Aristide Barbier et Edouard Daubrée. Le premier rejoint le second à Clermont-Ferrand en 1832 pour créer la société « Barbier et Daubrée ». En 1832, la maison « Barbier et Daubrée » se lance dans la fabrication de machines agricoles et de matériel pour l’industrie sucrière. Sur la suggestion de l’épouse d’E. Daubrée, l’entreprise se diversifie dans la production de petites pièces en caoutchouc (balles, joints, billes, tuyaux). Les deux cousins disposent d’ateliers à Clermont-Ferrand et à Blanzat (Auvergne), au début des années 1850.

Sous le Second Empire, cette société connaît son apogée (400 salariés vers 1860). Sa production est d’abord orientée vers les machines-outils, le matériel agricole, notamment les pompes d’irrigation. La société participe également de l’étonnante spécialisation caoutchoutière de Clermont-Ferrand. En effet, l’épouse de M.Daubrée, Elisabeth Pugh-Barker est la nièce du savant écossais Macintosh, qui a découvert que le caoutchouc est soluble dans le benzène. Il fabrique alors des vêtements imperméables et des balles en caoutchouc. Sa nièce entreprend la fabrication de ces balles dans l’atelier de Clermont, apportant ainsi le savoir-faire caoutchoutier, qui est également appliqué à la production de matériel agricole (joints, tuyaux…). A la même époque, d’autres initiatives marquent l’essor des productions caoutchoutières dans la cité auvergnate, telles celles du marchand de vêtements imperméabilisés Torrilhon ou de Bergougnan (bandages caoutchouc pleins et creux).

Les deux frères Michelin

André Jules Aristide Michelin, né à Paris, le 15 janvier 1853, est un ingénieur et industriel français, centralien de la promotion 1877, constructeur de charpentes en fer et fabricant de caoutchouc.

Édouard Etienne Michelin est né le 23 juin 1859 à Clermont-Ferrand. Élève de l’école des Beaux-Arts, il tente une carrière d’artiste-peintre comme son père Jules Michelin (1817-1870) avant d’être appelé par sa famille.

Après le décès des fondateurs en 1863 et 1864, les Etablissements Barbier-Daubrée périclitent. Les repreneurs laissent progressivement le champ libre à la concurrence locale, qui diversifie et exporte ses productions (Etablissements Torrilhon, Bergougnan et Cie…).

André Michelin, petit fils d’Aristide Barbier, entreprend le sauvetage de l’entreprise familiale à partir de 1886.

Michelin et Cie

Edouard Michelin, frère d’André, arrive de Paris en 1889 et devient l’unique gérant de la société. Une nouvelle raison sociale « Michelin et Cie« , remplace l’ancienne appellation.

Entre 1889 et 1914, la relance de l’entreprise s’inscrit dans un contexte de reprise de la croissance mondiale (à partir de 1896). Cette croissance économique s’explique, d’après J.Schumpeter, par l’émergence lors de la précédente décennie de nouvelles technologies et produits, initiant la phase A du cycle Kondratieff.

du vélo à l’auto

Michelin met au point un pneu démontable pour bicyclette. Le brevet est déposé le 18 juin 1891, et la même année Charles Terront gagne la course cycliste Paris-Brest sur un vélo équipé de pneus Michelin.

L’entrée de la société dans le monde du sport remonte à 1891 avec la course cycliste Paris-Brest-Paris sur 1 200 km. Charles Terront, qui concourait avec le pneu démontable Michelin, remporta l’épreuve en 71 heures et 18 min de course avec 9 heures d’avance sur le second

En 1892, les pneus Michelin sont distribués pour la première fois à l’étranger, en l’occurrence par l’accessoiriste Boyriven, et rencontrent un succès commercial
Il adapte ce system à l’automobile en 1894.

Le bonhomme et l’Éclair

En 1894, le stand Michelin est installé à l’Exposition universelle, internationale et coloniale de Lyon. Une pile de pneumatiques en signale l’entrée. À sa vue, Édouard Michelin dit à son frère André : « Regarde, avec des bras, cela ferait un bonhomme ! »

En 1895, les frères Michelin améliorent la résilience en température de leur gomme par l’adjonction d’un caoutchouc naturel à base d’helix pomatia. Le pneu obtenu peut être qualifié de premier pneumatique pluie non synthétique.

En 1895, Michelin fait rouler la première voiture sur pneus : l’Éclair, lors de la course Paris-Bordeaux-Paris. Les frères Michelin pilotent l’Éclair, première automobile équipée de pneus. L’Éclair a été construite sur un châssis Peugeot.

Le bonhomme bibendum

Quelque temps après, le dessinateur O’Galop vient montrer à André Michelin ses projets d’affiches publicitaires. C’est une image refusée par une brasserie qui retient l’attention de l’industriel. On y voit un homme d’un bel embonpoint qui brandit une chope de bière en s’exclamant : « Nunc est bibendum ! » (que l’on traduis en français par « C’est maintenant qu’il faut boire ! »). Ce buveur lui rappelle l’observation faite par son frère Édouard Michelin.

Une esquisse voit le jour en avril 1898 : le gros personnage est constitué de pneus, la chope est remplacée par une coupe remplie de débris de verre et de clous, la phrase latine a été conservée, on voit les autres convives qui se « dégonflent », et le slogan maison est repris : « Michelin, le pneu qui boit l’obstacle ».
En juin de la même année, un imposant « bonhomme Michelin » fait des débuts remarqués au Salon de l’automobile de Paris. En juillet, lors de la course Paris-Amsterdam-Paris, un des coureurs — Léon Théry — voit s’approcher André Michelin et s’écrie : « Tiens, voilà Bibendum ! ». L’interpellation est peut-être désinvolte, mais l’industriel sait qu’il tient là le nom de son personnage.

L’emblème Bibendum

C’est le début d’une longue et fructueuse collaboration avec le dessinateur O’Galop. Une première publicité est publiée dans la presse en 1899. Soutenu par une série d’affiches de 1901 à 1913, Bibendum ne tarde pas à devenir populaire et à être adopté comme emblème publicitaire des pneumatiques de la marque.

Jamais Contente

En 1899, l’automobile électrique, la Jamais Contente, équipée de pneus Michelin, dépasse 100 km/h. La Jamais contente est le premier véhicule automobile à avoir franchi le cap des 100 km/h. Cette voiture électrique, en forme de torpille sur roues, a établi le record, le 29 avril 1899 à Achères. Cette voiture a été construite par la Compagnie générale belge des transports automobiles Jenatzy.

Le moteur de la Jamais Contente

Le record a été possible grâce à deux moteurs électriques placés à l’arrière entre les roues (marque Postel-Vinay, d’une puissance maximale totale de 50 kW (environ 68 chevaux). L’alimentation se faisait par batteries d’accumulateurs Fulmen (100 éléments de 2V), qui représentaient près de la moitié du poids total qui était de 1,5 tonne. Les moteurs étaient en branchement direct sur les roues arrière motrices.
(La Jamais contente fut exposée lors du mondial de l’automobile de Paris 2014)

Les entreprises Michelin

Edouard Michelin est à l’origine de la fabrication et de l’implantation des premières bornes kilométriques. Il a couru avec son frère plusieurs courses automobiles, pour montrer la fiabilité des pneumatiques.

Le guide Michelin

Le premier guide Michelin est créé en 1900 par André Michelin et son frère Édouard. Publié à l’occasion de l’exposition universelle de 1900, c’est alors un guide publicitaire offert avec l’achat de pneumatiques. La France compte alors 2 400 conducteurs, pionniers de l’automobile à qui le guide fournit des informations précieuses : liste des rares garagistes, des médecins, plan de quelques villes et liste des curiosités.

Le Guide Michelin, souvent surnommé Guide rouge, est un annuaire et guide gastronomique hôtelier et touristique lancé au début du XXe siècle par la société des pneumatiques Michelin, qui en est toujours l’éditeur et le revendique en ornant sa couverture du célèbre Bibendum.

Puis en 1910, André Michelin lance la fameuse carte de France, constituée de quarante-sept feuilles juxtaposées, pliées selon l’ingénieux principe de l’accordéon.

Les cartes Michelin

Dessinées au 1/200 000, les cartes Michelin se sont imposées au fil des ans par leur précision quasi microscopique et leurs signes distinctifs (attraits touristiques, phares et balises, échelle de un centimètre pour deux kilomètres…).

« Les routes de France doivent être jalonnées comme un plan de Paris. »— André Michelin

Le journal l’Auto-Vélo

Cofondateur en 1900 avec son frère Édouard, le comte de Dion, les frères Renault, Louis Panhard et d’autres industriels du journal l’Auto-Vélo, devenu L’Auto dirigé par Henri Desgrange (un coureur cycliste, dirigeant sportif et journaliste français.).

Le premier numéro de L’Auto-Vélo sort le 16 octobre 1900. En 1903, la guerre entre Le Vélo et L’Auto-Vélo se poursuit. Le 16 janvier, de Dion perd un procès que lui a intenté Le Vélo, et se trouve contraint de rebaptiser L’Auto-Vélo qui devient L’Auto. Outre ce changement de titre, intervient l’arrivée de nouvelles publications sportives.

Henri Desgrange devient en 1903 le maître d’œuvre d’une épreuve sur route inédite, le Tour de France, à la suite d’une idée de son collaborateur, le journaliste Géo Lefèvre.

Le quotidien est fondé sous le titre L’Auto-Vélo à l’instigation du comte de Dion, en raison des prises de position dreyfusardes — à l’opposé des siennes — du directeur du journal Le Vélo, Pierre Giffard. Une guerre s’engage alors entre les deux titres. L’Auto-Vélo s’incline lors de la première manche en perdant en justice en janvier 1903 une partie de son titre, trop proche de celui de son concurrent. Le journal devient L’Auto le 16 janvier 1903. Alors que le cyclisme est le sport roi en France, cette perte d’appellation peut s’avérer fatale. Mais L’Auto réagit dès cette année 1903 en créant le Tour de France sur une idée de Géo Lefèvre, associant ainsi à jamais son nom à celui de la plus prestigieuse des épreuves cyclistes.

Les entreprises de pneus Michelin

En 1906, Michelin installe sa première usine hors de France à Turin. En 1907. En 1908, Michelin produit le premier pneu « jumelé » pour poids lourds. Le 6 mars 1908, l’entreprise créé le prix spécial Michelin et des coupes Michelin d’aviation.

En développant dès 1908 un mécénat à travers le Prix Michelin d’Aviation et les coupes Michelin, les frères Michelin ont contribué au développement de l’aéronautique alors naissante.

En 1918, le premier prototype de borne d’angle (borne Michelin), élément de signalisation routière à quatre faces, est créé ; celle-ci prend sa forme définitive en 1928.

1926 voit la publication du guide régional touristique (futur « guide vert ») sur la Bretagne. C’est une période de très forte croissance pour tout le secteur automobile, qui bénéficie de l’engouement pour la voiture des « années folles »: Michelin emploie 10 000 personnes à Clermont-Ferrand dès 1927.
1929 voit la mise au point de la micheline, autorail léger dont les roues sont équipées de pneus spéciaux inventés par André Michelin. Cet autorail restera en service en France dans plusieurs villes jusqu’à 1952.

Le Tour de France

Desgrange, poussé par de Dion, doit alors rapidement trouver un moyen de contrer son principal concurrent. Or, son collaborateur Géo Lefèvre lui a suggéré d’organiser une course cycliste d’envergure : le tour de la France. Le 19 janvier 1903, L’Auto annonce la création de « la plus grande épreuve cycliste jamais organisée ». Ce sera le Tour de France.

Le Vélo ne se remettra jamais de cette innovation, abandonnant la partie le 1er novembre 1904. L’éphémère quotidien Le Monde sportif puis, son homologue plus durable Les Sports, connaissent le même sort. Un autre concurrent tente l’aventure quotidienne au début des années 1930, L’Écho des sports, mais il plafonne à 65 000 exemplaires vendus et s’oriente vers une périodicité hebdomadaire dès 1932.

Le journal L’Auto…

La seconde moitié des années 1930 est marquée par un tassement des ventes du titre en raison de la concurrence du quotidien généraliste Paris-Soir, qui proposait un copieux traitement du sport. Ainsi, dès le soir même, Paris-Soir publiait le récit et les classements de l’étape du Tour courue dans l’après-midi tandis qu’il fallait attendre le lendemain matin pour les trouver dans L’Auto. Afin de résister à cette concurrence, L’Auto se dote en 1937 d’une rubrique concernant l’information générale intitulée « Savoir vite ».

Après ses études à Paris, puis en Angleterre, Jacques Goddet choisit le journalisme sportif. Il devient directeur du journal L’Auto en 1931 et succède ainsi à son mentor Henri Desgrange.

Après les aléas de la guerre de 1914, L’Auto atteint la prospérité. Les capitaux de L’Auto changent plusieurs fois de mains. La famille Goddet, majoritaire un temps, ne l’est plus lorsque la guerre éclate. Henri Desgrange meurt en 1940. L’Occupant prend la main, laisse Jacques Goddet à la direction, mais utilise une rubrique d’informations générales pour sa propagande. À compter de 1943, la Résistance y est notamment fustigée. Le 17 août 1944, L’Auto est frappé d’interdiction de parution.

…devient le journal L’Équipe

Jacques Goddet, reconnu pour ses capacités en matière de presse sportive, est, en 1946, autorisé à lancer un nouveau quotidien, L’Équipe. Dès lors, ce titre occupe de fait la place de L’Auto, dont il reprend du reste les structures. En 1947, Jacques Goddet relance le Tour de France dont il partageait déjà, avant la guerre, la direction avec Henri Desgrange.

Les avions Michelin

L’entreprise Michelin a construit pendant la 1ère guerre mondiale des centaines d’avions Bréguet-Michelin, qui ont contribué à la victoire en 1918. Avant ces faits d’armes, les frères Michelin avaient doté de nombreux concours de pilotes, de manière à créer une école française de pilotage. Parmi les concours d’aviation fondés par les frères Michelin, on peut citer la Coupe Michelin qui récompense l’aviateur ayant parcouru la plus longue distance en circuit fermé sans escales, ou encore le Grand Prix Michelin remis à l’aviateur qui, partant des départements de la Seine ou de Seine-et-Oise, viendra tourner autour de l’Arc de Triomphe, puis de la cathédrale de Clermont-Ferrand, avant de se poser au sommet du Puy-de-Dôme (1 465 mètres) dans un délai moindre de six heures

Les étoiles Michelin

En 1926, les « étoiles de bonne table » apparaissent pour désigner les meilleurs restaurants, et en 1931, le classement en 1, 2 et 3 étoiles qui récompense d’abord l’axe Paris-Lyon-Marseille (axe de la Nationale 6 et la Nationale 7). 1926 sera aussi l’année de la création du Guide régional Michelin, le premier guide touristique Michelin, ancêtre du Guide Vert.

Michelin et Citroën

La famille Michelin, en la personne de Pierre Michelin et de ses successeurs, prend le contrôle de Citroën en 1933 et le sauve de la faillite. Il en est resté le gérant jusqu’en 1976. Toutes les voitures mythiques ; Traction avant, 2CV, DS, SM, etc, ainsi que la Croisière jaune en Chine ont donc été réalisées sous le pilotage de Michelin. En 1976, la famille Michelin échange et vend ses titres contre des actions Peugeot, contribuant à créer PSA Peugeot Citroën.

Histoire, économie, gestion et entreprise :
Partie I : Renault la Régie, Peugeot et Citroën
Partie II : Peugeot, Renault, Citroën
Partie III : PSA Peugeot, Citroën et DS

Le pneu radial

En 1946, Michelin dépose le brevet du pneu radial, commercialisé en 1949 sous l’appellation Michelin X. Le succès commercial du pneu radial entraînera une forte expansion du groupe et placera l’entreprise au premier plan.

Le pneus X équipe alors différentes catégories de voitures : des originales et populaires 2CV ou Coccinelle aux fascinantes Mercedes 190 SL ou Facel Vega.

En 1955, François Michelin, petit-fils d’Edouard Michelin accède au poste de gérant. Il gérera la croissance liée au succès commercial du pneu radial et ouvrira environ trente usines dans le monde pendant les décennies 1960 et 1970.

L’ambassadeur Bibendum

L’apparence de Bibendum évoluera considérablement au cours du temps et des modes graphiques. Il investira la planète et sera l’objet de multiples métamorphoses. À partir de 1963 et tout au long des années 1970, des caravanes Michelin visitent un grand nombre de stations balnéaires de France et d’Europe pour organiser des jeux de plages avec des animateurs costumés en Bibendum. Il est l’ambassadeur idéal pour faire connaître dans le monde entier les pneus, cartes routières, guides hôteliers et guides touristiques de la firme de Clermont-Ferrand.

Michelin en Formule 1

L’entrée de Michelin en Formule 1 coïncide avec la première participation de Renault au Grand Prix de Grande-Bretagne 1977. Lors de cette première période qui s’achèvera en 1984, le manufacturier va participer à la conquête de deux titres constructeurs (1979, 1984) et quatre titres pilotes (1979, 1980, 1983, 1984).

En 1978, la firme s’associe à Ferrari, et remporte son premier Grand Prix de F1 au Brésil.

En 1979, Michelin est associée aux deux titres mondiaux (pilote et constructeur) que Ferrari remporte en Formule 1.

L’essor internationale de Michelin

En 1981, Michelin absorbe les usines pneumatiques Kleber et en 1989, le groupe achète Uniroyal-Goodrich Tire afin d’augmenter sa présence aux États-Unis.

En 1998, Pour fêter le centenaire de leur illustre mascotte, un nouveau logotype a fait son apparition sous l’impulsion d’Édouard Michelin, après une relative absence. Le bonhomme a perdu un peu de ses rondeurs. Sa silhouette est maintenant plus élancée. En 2000, Bibendum est élu meilleur logo du siècle par un jury international.

La firme présente en 1992 son premier pneu Energy, conçu pour diminuer la consommation de carburant. En 1996, Michelin invente le PAX System, le pneu indéjantable qui permet de rouler même en cas de crevaison.

François Michelin quitte son poste de gérant en 1999. Son fils Édouard, centralien âgé de 36 ans et cogérant depuis 1991, lui succède et annonce la suppression de 1 880 postes en France.

En 2001, le site Internet ViaMichelin est créé, après le succès de nouveaux services comme l’accès Minitel 3615 Michelin puis les débuts sur internet en tant que michelin-travel.com. Selon le site, plus de vingt millions d’internautes consultent ce service chaque année.

Michelin en sport automobile

En 2001, Michelin annonce son retour en F1 qui durera six saisons avec en apogée les deux titres mondiaux conquis avec Renault et Fernando Alonso en 2005 et 2006. Fin 2006, le fabricant français quitte la catégorie, à la suite du vote du choix du manufacturier unique par la FIA.
Michelin a été présent au 24 Heures du Mans depuis 1923, au World Rally Championship (WRC), depuis la création du Championnat du monde des Marques en 1973. Michelin est présent au Rally Dakar, MotoGP de de 1973 à 2008 et au Championnat du Monde d’endurance moto

Le Groupe Michelin

Le 26 mai 2006, Édouard Michelin décède lors d’un accident de bateau. Michel Rollier, ancien directeur financier et cousin issu de germain d’Édouard Michelin, exerce dès lors la direction du groupe. Le 3 octobre 2006, Michelin décide d’installer une nouvelle plateforme de stockage de 70 000 m2 à Valenciennes.

Inauguré le 23 janvier 2009 par Michel Rollier, « L’Aventure Michelin » retrace toute l’histoire du groupe Michelin, de ses hommes et de ses innovations. Les visiteurs peuvent découvrir sur le site de Cataroux (Clermont-Ferrand) les 2 000 m² consacrés au patrimoine de la marque.

En 2010, création d’un programme d’investissement pour mettre en service, de 2012 à 2014, 4 nouvelles usines en Chine, au Brésil, en Inde et aux États-Unis.
Depuis 2010, Michelin dispose d’une identité sonore élaborée par Michaël Boumendil dans la complémentarité et la continuité du travail réalisé sur l’identité visuelle de la marque, qui présente une marque active au service du progrès, engagée avec confiance vers un développement responsable.

En 2012, Jean-Dominique Senard, directeur financier depuis 2005 et qui n’est pas membre de la famille, prend la tête de l’entreprise.

En juin 2014, Michelin acquiert l’entreprise brésilienne Sascar, spécialisée dans les services numériques pour gérer les flottes de poids lourds.
Aujourd’hui, l’entreprise développée par les frères Michelin emploie plus de 110 000 salariés dans le monde, possède plus de 60 usines dans 28 pays et vend des pneus dans 187 pays au monde. Michelin est leader mondial des pneumatiques pour l’aviation (fournisseur des pneus du Concorde), les engins de chantier, les camions, les tramways, métros et michelines (transport urbain) et n°1 ou n°2 selon les années pour l’automobile.

Parti de la 30e place mondiale en 1960, Michelin s’est imposé en 20 ans (1979) comme le n°1 mondial du pneumatique, dépassant tous ses concurrents dont Bridgestone et Goodyear, aujourd’hui au 2e rang et au 3e rang mondial.

Source et images :

Texte, synthèse des page Wikipedia :
Michelin, André Michelin, Édouard Michelin, Le Tour de France, L’Auto-Vélo, L’Équipe

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