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Alpine Vision : business animé par et pour Renault Sport #Debriefing revue presse éco


L’Alpine Vision ravive le savoir français en terme de sportive ! Made in France, à Dieppe, évidement en référence aux débuts de la marque Alpine créé par Jean Rédélé et au fait que c’est devenu l’atelier Renault Sport des modèles Clio RS et Mégane RS, entre autres. Cette Alpine next-gen n’est pas l’A110, ni une Automobile Alpine signé par Jean Rédélé. En effet, à l’époque l’entrepreneur était un artisan, pilote en rallye, et a su s’entourer de designers et motoristes d’excellence tel que Michelotti qui a débuté chez « stabilimenti Farina » (connu maintenant par le nom Pininfarina) et des ouvrages de Gordini, pour créer l’auto adaptée au rallye dans les années 1970. Avec pour seul base, une Renault civile : la 4CV, puis la Dauphine. Cette nouvelle Alpine, enfin, ces nouvelles automobiles Alpine sont de notre époque contemporaine, la volonté du Groupe Renault, d’ingénieur, motoriste, et par une équipe de designer, et de marketing, et une vision d’un business possible, naturel animé par Renault Sport et la Direction du Groupe Renault.

Alpine Vision : business animé par et pour Renault

C’est au son éthéré du morceau de musique « Observations » du groupe de rock indépendant danois « The Raveonettes » que la conférence de presse commence à 13h40 à Monaco, à l’écoute de quelques 90 Alpines parkés en hais d’honneur à côté du lieu de présentation du show-car Alpine Vision.

Avec le contexte actuelle de l’automobile, Alpine, c’est une bouffée d’air frais, et même un « Souffle d’air premium #AlpineIsBack » pour citer la communication sur Twitter proposé par @alpine_cars.

Alpine Vision #Debriefing revue presse éco

#carlosghosn et le nouveau concept car de l #alpine #alpineisback

Une photo publiée par Luxsure (@luxsure) le

Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, a porté mardi 16/02/2016 sur les fonts baptismaux* la nouvelle Alpine en dévoilant, à Monaco, le projet Vision qui se présente comme la version quasi définitive du modèle de production pour 2017. Ce coupé deux-places fabriqué à l’usine de Dieppe sera la première voiture produite depuis 1995 par la marque sportive – victorieuse notamment aux 24 Heures du Mans et championne du monde des rallyes – fondée en 1955 puis rachetée par Renault.

Alpine Vision : business animé pour Renault Motorsport

Le Groupe Renault révèle ses plans pour la renaissance d’Alpine et lève le voile sur le nouveau show car Alpine Vision.

« Le sport automobile et les voitures de sport sont ancrés dans l’ADN du Groupe Renault. Au début du mois de février, nous avons annoncé notre retour en Formule Un en tant qu’écurie. Aujourd’hui, nous annonçons Alpine. Il s’agit d’une nouvelle étape dans l’exploitation de notre savoir-faire et de nos technologies dans le monde de la compétition pour en faire bénéficier nos véhicules de série, notre objectif étant de toucher de nouveaux clients dans le segment des sportives premium. » - Carlos Ghosn, Président-Directeur Général du Groupe Renault

Alpine sera géré au sein du Groupe Renault par une petite équipe d’experts passionnés. Celle-ci aura comme mission de satisfaire aux exigences des clients du segment des sportives premium, voire les dépasser. Michael van der Sande a été nommé Directeur-Général d’Alpine, tandis qu’Antony Villain aura la responsabilité du département design.

Alpine bénéficiera du soutien à la fois du Groupe Renault et de Renault Sport.

« Nous sommes tous très fiers d’avoir été chargés de faire renaître Alpine pour le bonheur des passionnés de voitures de sport dans le monde entier. Notre mission sera de réinterpréter les célèbres Alpine du passé et d’assurer l’avenir d’Alpine grâce à de superbes et agiles voitures de sport de haute-performance. Le show car Alpine Vision a tout d’une Alpine, tout en affichant une réelle modernité. Nous avons hâte de pouvoir révéler la voiture de série plus tard cette année. » Michael van der Sande, Directeur-Général d’Alpine

Au cours des 12 mois à venir, l’équipe Alpine se consacrera à la réalisation d’une voiture d’exception qui sera très proche du show car en termes de lignes, de poids, de comportement, d’agilité et d’attention portée aux plus petits détails. Les priorités de l’équipe seront également d’étoffer son équipe et son réseau, tout en poursuivant son programme sportif.

L’écurie Signatech-Alpine Racing a déjà décroché deux titres en ELMS (European Le Mans Series) et a remporté la victoire en LMP2 dans la manche chinoise du Championnat du monde d’Endurance 2016 (FIA WEC), à Shanghai. Cette saison, elle va engager deux prototypes Alpine LMP2 au FIA WEC ainsi qu’aux 24 Heures du Mans.

Extraits et Citations via Confidential Renault


Alpine Vision : motosport business animé par Renault Sport F1

Double champion du monde des constructeurs en F1 (sans parler des titres obtenus en tant que motoriste), Renault est tout sauf un inconnu en compétition automobile. Ce palmarès lui permet de disposer d’une forte crédibilité au plan international et d’être légitime pour lancer une marque sportive. Le retour de Renault en F1 la saison prochaine, après le rachat de l’écurie Lotus, arrive à point nommé.

Renault Sport usines châssis (Endstone) et moteurs (Viry)

Renault s’apprête à vivre une année de restructuration, surtout pour gérer un travail et jeu d’équipe entre châssis et moteur, des usines châssis (Endstone) et moteurs (Viry). Le projet est ambitieux à long terme mais les objectifs restent modestes pour cette année. L’équipe Lotus, rachetée par Renault, a été hélas affaiblie par des moyens limités, … et le moteur Renault n’était pas assez performant la saison dernière. La saison 2016 permettra surtout à l’équipe de se reconstruire. Renault Sport Racing & Renault Sport Cars présente RS16 : la monoplace F1 2016 Team #RenaultSport, via P1DM/sport

Alpine Vision : motosport business animé par Renault Sport

Renault Sport est la branche sportive de la marque automobile française Renault, fondée en 1975 sous la direction de Gérard Larrousse, grand pilote (24 Heures du Mans, puis F1, puis Directeur de Renault sport, de 1976 à 1984). Renault-Sport est créé à la suite de la fusion des activités sportives d’Alpine et de Gordini, ces deux branches appartenant à Renault. L’activité a été localisée au départ à Boulogne-Billancourt, Dieppe et Viry-Châtillon.

Le constructeur Renault a mis en sommeil la marque Alpine, depuis 1995… à 2012. Mais il n’a pas déserté le marché des voitures sportives de série. La division Renault Sport produit chaque année des Clio et des Mégane voire des Twingo siglées RS, des « bombinettes » aux performances réelles destinées à quelques milliers de conducteurs pilotes amateurs de sportivité, et de pilotes professionnels : Clio Cup, ou RS01 Trophy. La compétition Renault Sport Trophy se veut une passerelle entre les championnats monotypes de Renault Sport et les championnats plus prestigieux comme le Super GT (au Japon), le DTM (en Allemagne) ou le WEC (Endurance, dont les 24H). Et ça roule. Conçu à la base uniquement pour le Renault Sport Trophy dans le cadre des World Series by Renault, la Renault Sport R.S. 01 a reçu quelques modifications pour satisfaire de nouvelles homologations GT3. En effet, le constructeur au losange fera courir deux R.S.01 lors de la finale du GT Tour au Paul Ricard. La FFSA a accordé de la classer en GT3. En résumé les freins carbones sont remplacés par des modèles en acier, la hauteur de caisse a augmenté. En plus, elle reçoit une ballaste de 50 kg, en supplément des 25 kg supplémentaires du aux changements techniques. L’aéro a aussi été modifiée pour offrir plus de traînée et réduire l’appui.

Cette présence sur un marché de niche mais sportif a permis au losange d’entretenir son savoir-faire scénique motorsport de sportives mécaniques. Sans compter qu’il peut compter sur l’expérience de son allié Nissan qui dispose lui aussi de modèles très performant animé par NISMO, et très présent en Super GT.

Alpine Vision : motosport business animé par Signatech-Alpine

« Après deux titres en ELMS (European Le Mans Series), un podium aux 24 Heures du Mans et une première saison réussie en WEC (World Endurance Championship), Alpine poursuit sa montée en régime avec une seconde voiture et un renforcement de notre effectif de pilotes. Nous avons cherché à optimiser nos moyens et nos ressources pour rassembler les meilleurs atouts. Rien n’est fortuit dans notre programme 2016. Avec Nicolas Lapierre, nous nous assurons des services d’un des tous meilleurs pilotes d’endurance. En plus de leur valeur sportive, Gustavo Menezes, David Cheng et Ho-Pin Tung nous permettront de faire connaître Alpine sur les marchés américains – notamment latino-américain – et asiatiques. Ce sera particulièrement vrai en Chine grâce à l’accord passé avec DC Racing. 2016 sera une grande année pour Alpine et la compétition y aura toute sa place. Nous sommes là pour viser les podiums et la victoire ! » – Bernard Ollivier, Président-Directeur Général de la Société des Automobiles Alpine

« La saison 2016 sera placée sous le signe de la nouveauté, qu’il s’agisse des équipages, des voitures ou de l’organisation de l’équipe. Nous sommes fiers d’avoir trouvé un accord avec DC Racing, qui nous permet d’engager une seconde voiture. Cela nous offrira d’indéniables avantages et opportunités sur le plan stratégique. Côté pilotes, nous sommes enthousiastes à l’idée de retrouver Nicolas Lapierre. Il fait véritablement partie de la famille Signature, puisque nous avions remporté ensemble le Grand Prix de Macao 2003. Sa grande expérience du LMP1 nous permettra de progresser dans tous les domaines. Les prochaines semaines seront intenses, avec la présentation de nos Alpine A460 et la finalisation de nos accords avec les deux pilotes complétant nos équipages. »
- Philippe Sinault, Team Principal Signatech-Alpine

Alpine Vision : motosport business animé par … à quand le retour en WRC ?

Jean Rédélé, l’entrepreneur était pilote et un artisan. Il a su s’entourer de designers et motoristes d’excellence tel que Michelotti qui a débuté chez « stabilimenti Farina » (connu maintenant par le nom Pininfarina) et des ouvrages de Gordini, pour créer l’auto adaptée au rallye dans les années 1970. Avec pour seul base, une Renault civile : la 4CV, puis la Dauphine.

Heritage 1970s – Alpine A110 en compétition

Tout démarre en 1967 avec la constitution d’une grande équipe Alpine-Renault. En 1968, après les victoires au Neige et Glace, au rallye de Lorraine de Gérard Larousse, Jean-Claude Andruet s’octroie le titre de Champion de France avec 4 victoires sur la saison.

En 1969 Jean Vinatier et Jean-Claude Andruet sont les pilotes qui vont émerger avec diverses victoires. Le premier sera sacré Champion de France des Rallyes à l’issue de la saison. 1970 : La Berlinette 1600 S vient d’obtenir son homologation en groupe 4, de quoi lutter enfin avec les autres concurrents aux voitures plus puissantes. Jean-Claude Andruet remporte le titre de Champion de France et Champion d’Europe à l’issue de la saison.

En 1971, Ove Andersson enlève le rallye de Monte Carlo, Jean- Luc Thérier est second, Andruet troisième. Andersson remporte également la victoire en Italie face à une armada de Fiat et Lancia. Il remporte également la victoire au rallye Autrichien des Alpes et à l’Acropole et donne le titre international à Alpine. Jean-Pierre Nicolas remporte pour sa part le Championnat de France. En 1972 le moteur 1600 est remplacé par un 1800 cm3 plus puissant qui permet à Jean-Claude Andruet de survoler le Tour de Corse.

Les victoires se suivent pour tous les pilotes et à la fin de la saison, Bernard Darniche est sacré Champion de France. Jean-Luc Thérier réussit l’exploit de remporter le Rallye des Cévennes avec un moteur 1600 turbocompressé. Nous sommes aux balbutiements de cette technique amenée à connaître le succès que l’on connaît par la suite… 1973 est l’apogée de l’épopée A110 en compétition.

Tous les meilleurs pilotes français du moment, Andruet, Darniche, Thérier, Nicolas, Piot et Andersson roulent en bleu. En plus de cela, une équipe de mécaniciens dévoués corps et âmes assurent la fiabilité d’une voiture au top de son développement. La saison commence par la victoire d’Andruet au Monte Carlo, avec derrière lui 4 autres berlinettes. Au Portugal, Thérier et Nicolas réalisent le doublé. Au rallye du Maroc, Darniche est impérial. Le reste de la saison va être à l’avenant. Alpine-Renault décroche le titre de Champion du Monde et Jean- Luc Thérier est sacré Champion de France. En dominant le championnat du monde des rallyes, avec 8 victoires sur 13 dont 2 triplés, au rallye de Monte Carlo et au Tour de Corse, la berlinette Alpine A110 domine les Porsche 911 S.

La firme des automobiles Alpine connait des difficultés financières en 1972 et Renault entre dans le capital d’Alpine et deviendra majoritaire.

La voiture A110 a construit sa renommée internationale grâce à la compétition. Elle écume tous les rallyes nationaux et remporte beaucoup de victoires, sacrant plusieurs champions de France à son volant. Sa carrière internationale commence à la fin des années 1960 et se poursuit au début des années 1970 dans le nouveau championnat international de constructeurs en rallye.

Gagnant la majorité des épreuves en Europe, l’Alpine A110 est la voiture de rallye la plus performante en 1971, début d’un historique unique dans le sport automobile face aux Porsche 911, Ford Escort Twin cam et Lancia Fulvia HF. Parmi ses victoires notables, l’A110 gagne le rallye de Monte Carlo avec le pilote suédois Ove Andersson.

Les A110 de course, d’usine ou privées auront le meilleur préparateur du moment, le célèbre Marc Mignotet dont les moteurs étaient les plus performants, ceux-ci sont maintenant très recherchés dans les déclinaisons suivantes : en 1 296 cm3 (125 ch), 1 596 cm3 (155 ch), et 1 796 cm3 (175 ch) puis 1 860 cm3 (190 ch).

World Rally Championship / championnat du monde des rallyes

En 1973, après le rachat complet d’Alpine par Renault, le championnat international est remplacé par un nouveau championnat du monde des rallyes pour constructeurs. Renault décide d’y participer avec l’A110 et avec une équipe comprenant les pilotes Jean-Luc Thérier, Jean-Claude Andruet, Bernard Darniche et Jean-Pierre Nicolas. L’A110 1800 Groupe IV gagne six des treize courses inscrites au programme mondial faisant d’Alpine le premier champion du monde des rallyes. Ses quatre pilotes vainqueurs d’épreuves sont alors surnommés par les anglo-saxons « Les mousquetaires d’Alpine-Renault ».

Le Groupe 4 permettait de nombreuses modifications. Citons les boîtes de vitesses 364, 353 spéciales avec couple conique à la demande, avec ou sans autobloquants, le châssis renforcé avec poutre de 13 cm, les triangles renforcés, la direction directe, le réservoir central, la lunette arrière en plexiglas, les pare-chocs en polyester, etc.

En 1974, face à la Lancia Stratos, première voiture conçue dès le début spécifiquement pour le rallye, avec moteur V6 Ferrari de 260 ch, il est évident que l’A110, qui a atteint la fin de son développement, est désormais dépassée. Les fameux développements moteur de Marc Mignotet, avec l’injection à guillotine, font cependant encore quelques beaux succès… Sur quelques voitures d’usine, une culasse à quatre soupapes par cylindre est adaptée en ultime développement (A110 bis de 220 cv). En compétition elles sont engagées par l’usine et des équipages privés en Groupe 3, Groupe 4, et quelques-unes en Groupe 5.

La modification du châssis, avec l’utilisation de la suspension arrière à double triangulation de l’A310 sur la version SC, n’augmente pas les performances et est boudée par les pilotes, car modifiant trop le caractère de la voiture. L’A110 1600 S reste la plus glorieuse en palmarès.

La légende A110 est désormais écrite pour toujours. La période 1974 – 1975 représente les derniers feux de l’équipe officielle. Nicolas remporte le rallye du Maroc et termine 2ème au tour de Corse. Henry apporte cette année-là la dernière victoire de l’A110 au Critérium des Cévennes. Après une carrière glorieuse et un palmarès prestigieux, la Berlinette A110 peut prendre sa retraite officielle. L’icône du sport automobile n’en continuera pas moins à truster de nombreuses autres victoires aux mains de pilotes privés.

La berlinette A110 est devenue l’auto mythique des succès français en rallye dans les années 1960 et 1970. La fameuse A 110, est devenue la voiture sportive française par excellence, délicate à piloter, exiguë, médiocrement fabriquée, mais d’une légèreté et d’une agilité phénoménales.

Back to 2016 – #AlpineIsBack – Alpine de retour en rallye ?

Alpine …à quand le retour en WRC ?


Alpine Vision : business animé par Renault France

Cependant, on ne disparaît pas des radars impunément pendant vingt ans… aucun signal de la marque Alpine depuis 1995… à 2012. Le nombre 21 est le temps en année qu’il a fallu à Alpine pour renaître, la production de l’A610 ayant cessé en 1995.

Si le retour d’Alpine crée l’événement en France, il fait nettement moins de bruit en dehors de l’Etat Français, et des passionné autos dans le monde. Renault est connu pour ses prouesses sportives notamment en F1, récemment avec la Formulae, mais Alpine n’a pas laissé une marque indélébile dans la mémoire collective des amateurs de voitures de sport, hormis auprès de quelques esthètes et collectionneurs. Or, sur ce créneau, l’impact de la marque est essentiel et Alpine part pour ainsi dire d’une page blanche.

DM ne parle pas de prix, mais faisons une exception. Proposé à près de 50 000 euros, une automobile Alpine du 21ème siècle sera la voiture française la plus chère du monde. Or, d’après LeMonde.fr l’industrie automobile hexagonale ne dispose pas d’une aura telle pour qu’un tarif comme celui-là. Il faudra donc faire un gros effort en termes de qualité de fabrication mais aussi de service après-vente.

Alpine se lance à l’assaut d’un marché – celui des sportives « premium » – très restreint et où le client dispose d’un choix déjà large : les grandes marques allemandes Audi, Porsche, BMW, Mercedes-Benz, mais aussi Alfa Romeo avec sa 4C ou Lotus. Même si l’objectif est de produire 3 000 modèles chaque année, c’est une goutte d’eau dans l’activité globale de Renault et ses 2 millions de voitures.

Alpine Vision

Alpine, une Vision pour l’avenir de Renault

« Nous ne l’aurions pas faite plus tôt, c’était la crise. Aujourd’hui, les affaires de Renault sont profitables et c’est le bon moment pour revenir sur ce marché de la sportive premium. » Carlos Ghosn, sur le théâtre même des exploits passés d’Alpine et en présence de ses ex-pilotes, Jean-Pierre Nicolas, Bernard Darniche ou encore Jean Vinatier, a ajouté une étape supplémentaire vers le modèle définitif qui, dit-il, sera commercialisé en 2017. La voiture présentée aujourd’hui, intitulée « Vision », est conforme à 80 % à ce que sera le modèle client, mais il est trop tôt, pour le patron de l’Alliance Renault-Nissan, pour fixer un prix.
« Les 85 collectionneurs de berlinettes conviés à ce baptême me disent qu’un tel modèle se négocie au bas mot à 80 000 euros. Je peux vous dire que notre nouvelle berlinette sera moins chère », dit-il, l’œil pétillant, à une assemblée de journalistes internationaux, pas avares de leur plaisir à la découverte de cette nouvelle venue.

« Le moteur est un quatre cylindres turbo et, combiné à la légèreté du châssis, sera suffisant pour réaliser des performances de haut niveau. Le 0 à 100 km/h sera abattue en moins de 4,5 secondes ». En réalité, il s’agit d’un tout nouveau groupe développé spécialement pour Alpine et qui sera rentabilisé sous d’autres capots du groupe, notamment les hauts de gamme maison (Talisman, Espace) qui manquent de moteurs de dimension internationale.

Mais quand on demande à Carlos Ghosn à quelle marque il songe si on lui parle de concurrence, il assure sans rire : « À aucune, car nous traçons notre propre voie qui n’est explorée par aucun constructeur actuellement. » On pense néanmoins fortement à une Porsche Cayman 718 ou une Alfa Romeo 4C, mais les ingrédients mis dans la nouvelle voiture devraient en effet lui permettre de tracer une voie intermédiaire « à la française ». C’était toute la spécificité de la marque créée en 1955 par Jean Rédélé et que Renault a phagocytée jusqu’à la faire disparaître derrière Renault Sport.

Il est assez singulier de régénérer des critères qui ont été piétinés jadis, jusqu’à l’arrêt de production en 1990. Mais les hommes ont changé et ont oublié, ne se souvenant finalement que de l’aînée, la plus glorieuse, celle qui signa un triplé au Monte-Carlo en 1971 et récidiva deux années plus tard. En 1978, ce sont les 24 Heures du Mans qui sont gagnées en Sports-Prototypes, discipline qu’Alpine exploite aujourd’hui en LMP2 avec l’écurie Signatec. Celle-ci sera mise à contribution pour continuer en championnat de Sports-Prototypes avec une mission : « Gagner à nouveau les 24 Heures du Mans ».

C’est un objectif inatteignable pour la prochaine A120 qui découlera de ce prototype Vision et dont la carrière sportive semble dans le flou le plus total. En revanche, cela permet à Renault de tirer profit « d’être le seul constructeur généraliste présent en Formule 1. Les autres sont Mercedes et Ferrari », précise, amusé, Carlos Ghosn. Il peut, car ce critère revêt une importance cruciale pour des marchés adeptes de la compétition et des titres de gloire comme la Chine, où Renault va ouvrir sa première usine, ou l’Amérique du Sud. En version conduite à droite, l’Angleterre, l’Australie et peut-être même le Japon ne seront pas oubliés.

Il y a donc tous les ressorts technologiques à disposition pour créer des voitures et du premium « tactile », dit Michael van der Sande, directeur d’Alpine. Comme Carlos Ghosn, il convient qu’Alpine ne sera pas rentable en un jour et que la seule berlinette n’y suffira pas. C’est à une gamme de deux ou trois voitures, déjà dans les tiroirs, qu’Alpine est promise, installant là un dédoublement de l’offre pour la marque au losange. Et une démultiplication des profits, car le premium permet de hausser les tarifs. « Notre créneau est ce premium tactile où l’aluminium du châssis ou de l’armature des sièges est valorisé et non dissimulé. Le cuir, le choix des matériaux définissent avec l’agilité et la légèreté un univers du premium sportif qui sera le trait particulier d’Alpine. » Venant d’un homme qui a travaillé pour Bentley ou Tesla, la définition vaut cahier des charges. On attendra cependant de prendre le volant de cette berlinette pour juger de la pertinence du projet, mais, cela ce ne sera pas avant un an.

Extraits via Alpine, une Vision pour l’avenir de Renault, lepoint.fr


Alpine Vision 2016 - profil avant / front side-face

Alpine Vision 2016 – profil avant / front side-face

==> Alpine Vision : ultime concept-car avant les Automobiles Alpine de série #AlpineIsBack 16/02/2016


Alpine Vision : nom du modèle visionnaire

==> Alpine 60 ans d’histoire : 1955 aux Alpes, l’A110. 2015, la Vision GT, l’Alpine 2016 via Renault
Résumé : Vision Gran Turismo : le projet visionnaire de Kaz et des constructeurs.

Alpine Vision Gran Turismo

Le mode Vision Gran Turismo, créé au lancement de GT6 pour fêter les 15 ans de la saga du jeu vidéo de Kazunori Yamauchi, présente très progressivement ses concept-cars spéciaux depuis la fin 2013. Le 12ème sur le 18 initialement prévus, est celui de Renault Alpine : Alpine Vision GT.

KAZ à Monaco #AlpineIsBack

Amusant, n’est-ce pas ? Et naturellement, KAZ était invité et présent aux festivité à Monaco, vu que le team GT et le team Renault team up depuis des années. Ce qu’à maintenant, cela s’est concrétise par la présentation du concept Alpine Gran Turismo.

Le projet Vision Gran Turismo

Le projet Vision a commencé au studio Polyphony Digital par une question que Kazunori Yamauchi, le concepteur du jeu Gran Turismo a posé à de multiples constructeurs automobiles.

‘Would you be willing to design your rendition of Gran Turismo for us?’ (EN) / Accepteriez-vous de concevoir pour nous votre version de Gran Turismo ? (FR) » - Kazunori Yamauchi, Team Principal Polyphony Digital, Gran Turismo

Vision – Étymologie

Vision, idée de futur (du latin visio)
– Didactique : Action, capacité de voir ; vue.
– Perception, en esprit ou par les yeux du corps, d’une réalité surnaturelle.
– Chimère, image vaine que la peur, la folie, ou toute autre cause particulière produit dans l’esprit.
– au sens figuré : Idée folle, extravagante.
– Projection dans le futur, imagination du futur.

Alpine Vision … de la gamme Alpine : A120, AS1, … ?!?

Le projet Alpine va au-delà du seul modèle, le premier qui pourrait être baptisé A120. Le nom définitif de l’Alpine serait AS1, tandis que A120 reste encore préset, ou potentiellement le patronyme final, selon certains murmures ou bruits des écrits, lu sur le Web ou racontar et autres qu’en-dira-t-on.

Renault envisage de créer une gamme entière, comprenant un coupé sportif mais aussi un SUV et d’autres variantes. A l’image de la marque DS créée de toutes pièces par PSA, Alpine deviendrait la signature « premium » de Renault. La réussite du projet ne repose pas seulement sur un coupé sportif à diffusion limitée mais sur d’autres modèles s’adressant à un public plus large. Cela semble nécessaire et vitale pour la marque Alpine.

Lancer une nouvelle marque impose un investissement non seulement important mais de longue haleine.

Lexus, la signature « premium » de Toyota, a mis plus de dix avant d’être ce qu’il est devenu, et la gamme DS vivote, mis en place par PSA mais privée de réelles nouveautés en nombre, …vivote.

Alpine Vision : business animé pour Alpine

Pour réussir, Alpine va devoir lancer régulièrement des modèles et les renouveler tout en acceptant de ne pas pratiquer des tarifs aussi élevés que ceux des marques établies. Ce qui, sur le long terme, peut coûter beaucoup d’argent. La marque Alpine sera-t-elle en mesure de tenir le rythme ?

Reste la question des perspectives commerciales d’un tel produit, alors que depuis la crise de 2008-2013, l’heure est plutôt à la rationalisation des gammes. Cependant, Renault a dégagé en 2015 presque trois milliards d’euros de bénéfice net.

Les concurrentes naturelles de celle que la presse spécialisée a déjà baptisée A120, sont les Porsche Cayman, Alfa Romeo 4C et Lotus Elise, qui se vendent entre 45 000 et 65 000 euros. Mais, pour Carlos Ghosn, « c’est le bon moment pour relancer Alpine. Le groupe Renault est actuellement en croissance, et ses comptes sont solides » … et Renault back to Formula One avec Lotus …Caterham …avec châssis et moteur Renault Sport, en 2016.

Les petites Porsche, auréolées de leur image de marque, et bénéficiant de leur aura de leur palmarès de sportive internationale, restent « les leaders incontestés de la catégorie », observe Ian Fletcher, spécialiste du secteur automobile chez IHS. Le consultant ne voit pas Renault réussir à vendre plus de 1 300 Alpine par an à l’horizon 2018. Propos recueilli par le team bfmbusiness.bfmtv.com. Sachant il y a eu près de 26 000 d’automobiles Alpines, sortie de production entre 1955 et 1995, chiffre que Renault souhaite augmenter très rapidement au lancement de la prochaine sportive.


Pourquoi faire renaître la légende Alpine ? – 16/02

Après plus de 20 ans d’absence, l’Alpine, la berline sportive française renaît. Le PDG du groupe Renault Carlos Ghosn a dévoilé ce mardi 16 février à Monaco l’Alpine Vision, qui reprend la silhouette mythique de son aînée. À travers ce modèle, le groupe entend initier le renouveau de la marque et tente de pénétrer le club très fermé des bolides premium. Sa commercialisation devrait intervenir fin 2016 ou courant 2017. – Les Décodeurs de l’éco, du mardi 16 février 2016, présenté par Fabrice Lundy, sur BFM Business.

==> REplay vidéo – Les Décodeurs de l’éco – 16 février 2016 – BFM Business TV


Business de l’Alpine Vision

Renault se lance-t-il dans le storytelling d’une marque éteinte depuis vingt ans ? En relançant Alpine le constructeur automobile française se cherche un ancrage dans l’univers des voitures de sport haut-de-gamme.

Avec Alpine, Renault veut à nouveau faire « rêver » l’automobile

Alpine, une marque lancée en 1955 à Dieppe, championne du monde des rallyes en 1973. Son histoire et son image de voiture sportive dépasse les frontières de l’hexagone. Du Japon à l’Amérique Latine, elle bénéficie d’une notoriété qui dépasse toutes les frontières. D’ailleurs, la marque ne devrait pas arborer le logo au losange sur sa carrosserie afin de détacher l’univers sportif et exclusif d’Alpine au caractère généraliste et familial de Renault.

Retrouver une place dans l’univers des sports automobiles

Si l’objectif de Renault se situe autour de 3 000 unités par an, en réalité, le constructeur automobile français est davantage intéressé par le rayonnement de la marque, véritable ambassadeur du groupe dans des pays où le losange est totalement méconnu comme le Japon, la Chine évidemment, et peut-être même les Etats-Unis qui a une forte tradition de rallye automobile.

L’Alpine 110, championne du monde des rallyes en 1973.

Pour le groupe emmené par Carlos Ghosn, il est devenu crucial que Renault retrouve une légitimité dans l’univers des sports mécaniques. L’annonce de son retour en Formule 1 après le rachat de l’écurie Lotus en 2015, participe à cette stratégie. Il faut dire que la marque française n’est pas novice dans le domaine puisqu’elle avait enchainé les victoires de championne du monde dans les années 1990. Cette ambition s’affiche également dans les motorisations électriques puisque la marque française participera également au e-Formula 1.

Pour Bertrand Rakoto de D3 Intelligence, la relance d’Alpine est habilement assortie au retour en F1 : « Alpine va donner une image plus glamour et exclusive tout en profitant de la couverture sportive de la Formule 1. »

Renaissance de Renault

Renault serait-il en train de consacrer sa renaissance après quinze années de torpeur ? Les années 2000 ont été celles des échecs commerciaux et de toutes les errances en matière de style et de positionnement. Pour autant, le groupe a achevé sa stratégie de rationalisation industrielle, et se prend désormais à refaire « rêver » l’automobile. La frénésie de nouveaux lancements depuis deux ans maintenant témoigne de ce revirement : nouveau style, nouveau modèle et nouveaux segments. Le retour dans l’univers sportif est le point d’orgue de cette stratégie.

Le storytelling ne suffira pas

En réalité, Alpine doit son retour à Carlos Tavares lorsqu’il était numéro deux de Renault. Ce féru de course automobile voulait faire renaître la légende des rallyes. Devenu patron de Peugeot-Citroën, c’est finalement Carlos Ghosn, le financier, qui a mis la touche finale à la nouvelle Alpine. Et ses conditions étaient drastiques puisqu’Alpine devait être rentable dès le départ.

« Ce cahier des charges implique des choix de production mais également de communication extrêmement contraignants », juge Bertrand Rakoto.

L’Alpine sera ainsi assemblée à Dieppe, mais tous ses éléments seront issus d’autres modèles de l’alliance : la boîte de vitesse de la Clio RS, probablement des motorisations Nissan, ou un châssis Renault… Sauf que l’enjeu derrière des coûts serrés, c’est la qualité. Or, sur un marché de niche qui empiète directement sur les plates-bandes de Porsche et avant d’envisager le lancement de nouveaux modèles (on parle d’un SUV), le storytelling ne suffira pas, et l’exigence qualitative n’est pas une option…

via Avec Alpine, Renault veut à nouveau faire « rêver » l’automobile


Business de l’Alpine Vision

En provoquant l’avènement d’une nouvelle berlinette, sur les lieux même de ses exploits passés dans le Col du Turini, épreuve mythique du Rallye de Monte-Carlo, Renault et Carlos Ghosn signent un acte de foi en apparence mais ils y trouvent ensuite un intérêt stratégique inattendu. En effet, en nommant la veille même Michael Van der Sande, un Néerlandais de 50 ans, au poste de directeur général d’Alpine, ils donnent des indications sur la suite. Car, directeur du marketing de Renault jusqu’au 29 février, Michael Van der Sande reste placé sous la supervision du directeur commercial de Renault, Thierry Koskas. Et il apporte à l’entreprise une expérience du luxe puisque avant de la rejoindre en 2013, il a occupé des postes à responsabilité notamment chez Aston Martin, Tesla et Bentley.

Il aura fallu beaucoup d’essais, d’ajustements et de révisions de plans stratégiques pour qu’enfin une nouvelle Alpine sorte bientôt des chaînes. Elle est activement préparée en grand secret jusqu’à aujourd’hui dans les ateliers historiques de l’usine Alpine de Dieppe. Pourquoi autant de mystères ? Parce que la renaissance d’Alpine se fait dans la douleur. Te lque, le partenariat sans concrétisation avec le constructeur artisanal anglais Caterham, annoncé en 2012.

Renault et l’anglais devaient se partager la construction de la voiture, donnant lieu à deux versions distinctes pour Caterham et pour Alpine.

Mais, Renault a annoncé en juin 2014 avoir « porté à 100% sa part dans la Société des automobiles Alpine Caterham, en rachetant la participation du groupe Caterham ». Renault poursuivra donc « seul le développement de son propre véhicule Alpine pour un lancement commercial en 2016, tel que prévu initialement ».

Alpine Vision : business animé par Carlos Ghosn

A la suite de cela, le projet Alpine va/peut être sauvé par un changement radical de stratégie imaginé par Carlos Ghosn. C’est décidé : désormais, Carlos Ghosn s’occupera lui-même d’Alpine et porte la marque sur les fonts baptismaux* d’une véritable résurrection. Plutôt que de se consacrer à la renaissance d’un modèle sportif à diffusion plus ou moins confidentielle, le patron de Renault réalise qu’il peut s’emparer du capital historique irremplaçable d’Alpine pour créer à bon compte un label plus haut de gamme que Renault.


#alpineisback et #carlosghosn est tres fier #alpinevision #alpine

Une photo publiée par Luxsure (@luxsure) le


À l’exemple d’Infiniti pour Nissan, Alpine pourrait ainsi dédoubler la gamme Renault avec un standing supérieur. Une démarche déjà adoptée par Toyota (Lexus), Honda (Acura) et, plus récemment, par Citroën qui a détaché de sa gamme standard la marque issu du nom de la Citroën DS de 1955, devenue quasi-autonome : DS Automobile.

Le projet, prenant une tout autre dimension, incite Carlos Ghosn à se réapproprier la relance d’Alpine, dont le déploiement devient beaucoup plus stratégique. En effet, le manager imagine de constituer rapidement une petite gamme avec, derrière, le coupé qui signera la refondation, …très rapidement un SUV qui fera le volume profitable, pour répondre à la Demande, on produit l’Offre.

Ce SUV Alpine pourrait partager sa base technique avec l’Infiniti Q30 laquelle emprunte déjà beaucoup… à la Mercedes GLA selon un partenariat avec l’allemand Daimler et donc Mercedes-Benz.

Et, en fonction du succès, un ou deux autres modèles ensuite. Les fans d’Alpine vont hurler, mais la stratégie permettra de pérenniser la relance de la marque avec une vraie sportive comme socle servant à authentifier la démarche.

Alpine Vision …du marché automobile

L’idée est très séduisante, en effet, et dériver un SUV Alpine un peu plus tard présente du sens, car c’est le segment le plus en vogue actuellement.

Très récemment, SEAT se lance dans la production d’un SUV avec Ateca. Bien sûr, on citera Renault et son Captur, son Kadjar, Kadjar , Tesla Model X, Volvo XC90, Aston Martin DBX, et je pourrais en citer tant d’autres tel que les Q2, Q3, Q4, Q5, Q6, Q7 chez Audi, les GLA, GLC, GLE, GLS chez Mercedes, et les Macan et Cayenne de Porsche. Et il y a sûrement tant d’autres.

Très profitable, l’offre « SUV » devrait accélérer la rentabilité de ce dédoublement de marques Renault / Alpine. Et les interprétations sportives de ce type de véhicules vus chez Mercedes, BMW, Audi, Range Rover suscitent la convoitise chez de nouveaux arrivants comme Tesla, Maserati ou Jaguar. Se mêler à ce débat avec une Renault est impossible mais devient envisageable avec une Alpine. Et Carlos Ghosn a flairé à temps cette piste après l’avoir trop longtemps repoussée.

Alpine Vision …du marché des automobiles sportives

Il est capital, naturellement, que la première Alpine « new look » respecte étroitement des codes techniques et de style conformes à l’esprit de la marque. Et cela semble être le cas d’après ce que les nombreux collectionneurs d’Alpine et représentants de la presse et blogs auto, conviés au lancement à Monaco et dans le col du Turini, ont appréciés.

L’automobile Alpine A120 doit recréer un design mythique rappelant l’Alpine A110 des années 1960-70.

Alpine Vision …du groupe Renault pour réanimer Alpine

Mais cette Alpine next-gen n’est pas l’A110, ni une Automobile Alpine signé par Jean Rédélé. En effet, à l’époque l’entrepreneur pilote, rallyeman, était un artisan et a su s’entourer de designers et motoristes d’excellence tel que Michelotti qui a débuté chez « stabilimenti Farina » (connu maintenant par le nom Pininfarina) et des ouvrages de Gordini, pour créer l’auto adaptée au rallye dans les années 1970. Avec pour seul base, une Renault civile : la 4CV, puis la Dauphine.

Cette nouvelle Alpine, enfin, ces nouvelles automobiles Alpine sont de notre époque contemporaine, la volonté du Groupe Renault, d’ingénieur, motoriste, et par une équipe de designer, et de marketing, et une vision d’un business possible, naturel animé par Renault Sport et la Direction du Groupe Renault.

Au final le terme Vision » pour ce modèle Alpine 2016 est judicieusement choisie et pertinent à juste titre.


Conférence de presse du 16 février 2016 révélant Alpine Vision


(EN) Carlos Ghosn, Michael van der Sande, Bernard Ollivier and Antony Villain took the wraps off the new Alpine show car in front of an audience of Alpine A110 owners and journalists in Monaco.
(FR) A Monaco, Carlos Ghosn, Michael van der Sande, Bernard Ollivier et Antony Villain dévoilent la nouvelle Alpine devant journalistes et collectionneurs.


Rédaction, réflexions originales, inspiration, synthèse extraits via :

Renaissance d’Alpine : peut-on y croire ?

*fonts baptismaux : provoquer l’avènement de.

Merci wiktionary.org, afin de comprendre la phrase écrite lue sur le journal Le Monde.

La phrase écrite lue prend alors tout son sens. Vous l’aurez compris, porter sur les fonts baptismaux signifie au sens propre « porter (son filleul) sur les fonts** pour le faire baptiser ». Au sens figuré, l’expression pourrait vouloir dire « lancer, mettre en œuvre quelque chose qui existait déjà mais qui n’était pas publiquement connu ».

**nom masculin pluriel emprunté du latin fontes (fontaines) et prononcé « fon », qui ne s’emploie plus que dans l’expression fonts baptismaux (vasque, pas si profonde, où l’on conserve l’eau bénite dont on se sert pour baptiser).
… très différent de ‘fonts’ pluriel de ‘font’ : In metal typesetting, a font is a particular size, weight and style of a typeface. Each font was a matched set of type, one piece (called a « sort ») for each glyph, and a typeface consisting of a range of fonts that shared an overall design.
ou en français, une fonte de caractères est un ensemble de glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères, d’une même police d’écriture, de même style, corps et graisse.
… Le sens typographique vient du fait que les premières fontes de caractères étaient faites d’un alliage de plomb et d’antimoine fondu afin de reproduire plusieurs caractères identiques à partir d’un moule unique.
… « fontes » pluriel de « fonte » en typographie : Ensemble de tous les glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères, d’une même famille, de même style (normal ou italic), corps et graisse/bold.

Continuons l’étymologie… c’est fascinant. En toute spontanéité, tout ça.

font… du latin aqua fontana (« eau de source »), dérivé de fons « source, fontaine » :
Récipient dans lequel on garde de l’eau, pour les usages domestiques.

Et …comme fond, du latin fundus (« fond », « base », « fonds de terre », « bien », « ferme », « propriété », « domaine », « qui confirme », « qui autorise », « qui est garant »). Le s de ce mot est la marque du cas sujet dans l’ancien français, qui est resté au mot comme dans fils.

fons (masculin) du latin fundus.
– Fond, base.
– Fonds de terre.
Fonds : patrimoine

…synonyme : capital.
soit emprunt, par l’intermédiaire des banquiers lombards, à l’italien capitale ((XIIIe siècle) « partie principale d’une richesse par rapport aux intérêts qu’elle produit »). Ce mot est le doublet savant de l’ancien français chatel, « patrimoine », « biens mobiliers en bétail », qui se retrouve dans cheptel.

capital :
1. Principal d’une dette, d’une rente.
2. Fonds commercial ou industriel ; sommes que l’on fait valoir dans quelque entreprise.
-Augmenter, doubler son capital, ses capitaux.
-Le capital de la société s’élève à tant.
-Le capital social d’une compagnie industrielle.
3. (Par extension) Produits accumulés d’un travail antérieur. Dans ce sens, on l’oppose souvent au travail actuel.
-Les rapports du travail et du capital.
4. Somme de richesses que possède un individu, une nation.
-Le capital d’une nation se compose de tous les capitaux des particuliers.
-En finance de marché, on parle de marché des capitaux pour toutes les transactions portant sur des apports d’argent stable ou à long terme utilisés pour l’activité économique.
5. En Finance, au pluriel : Sommes en circulation, quantités considérables d’argent, valeurs disponibles.

Tant qu’à faire… in English, reply to:
– ‘I was wondering if in English there was a proper translation of ‘porter sur les fonts baptismaux’. Je suppose que ‘bringing/carrying to the baptismal fonts’ ne marche pas. Peut-être ‘to sponsor’?, ‘to patronize’?
– Yes, it’s an elaborate metaphor meaning ‘propose’ or ‘sponsor’.
Thanks forum.wordreference.com


Rédaction, réflexions originales, inspiration, synthèse extraits via :

Renaissance d’Alpine : peut-on y croire ?, lemonde.fr

Alpine : une berlinette, un patron, bientôt une gamme et une mission, lepoint.fr

Alpine, une Vision pour l’avenir de Renault, lepoint.fr

Avec son Alpine, Renault veut affronter Porsche, bfmbusiness.bfmtv.com

Renault accélère et dévoile ses plans pour le retour d’Alpine, Confidential Renault

Titre musique : C’est au son éthéré du morceau de musique « Observations » du groupe de rock indépendant danois « The Raveonettes » que la conférence de presse d’Alpine s’est ouverte. via Alpine Vision : Le concept présent, AutomotivPress


Source et images :
Alpine, Groupe Renault

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Ewen LJ

Team Principal - Fondateur du concept-site superblog DESIGNMOTEUR. Web designer, entrepreneur, passionné par le web, la photographie entre autres et les voitures... depuis toujours soit depuis +25 ans. Depuis octobre 2012, J’écris quelques mots en tant que passionné de l’automobile, de la moto et des sports mécaniques, en axant mes sujets sur le design automobile, la motorisation du véhicule, la communication visuelle des constructeurs, le marketing de la marque, sur l'Économie de l'industrie automobile et sur d'autres thèmes tels que la Mode, l'Art, le Cinéma, le Jeu Vidéo et ses relations avec l'Automobile.

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